Les meilleurs films de Rob Zombie selon Jogapaka

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Son meilleur film ... Et de très loin ! Ecriture acérée qui vient troubler notre rapport de spectateur, de témoin et qui nous rappelle que si on tolère ces images c'est qu'on est finalement tout aussi dérangé et que l'on demeure complice jusqu'à la dernière minute ! Le final sous les notes de Free Bird, hymne à la liberté et aux escapades mortifères, des Lynyrd Skynyrd, est inoubliable. Le goût du sang n'aura jamais été aussi délectable ... Brillant !

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VERSION UNRATED

Deuxième opus en totale roue libre. Zombie au sommet de son art visuel, use, jusqu'à la moelle, de ces effets "cheap" qu'il apprécie tellement. Affecté par sa douloureuse expérience sur H1, il est le seul maître à bord de cette déferlante de violence et d'hémoglobine.
Alliant moments de tension d'une grande maîtrise, instants gores grands-guignolesques et savoureux et passages oniriques hallucinants, le cinéaste accouche d'une oeuvre 100% personnelle. Imparfait mais terriblement sincère !

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Réinterprétation personnelle d'un mythe, d'une oeuvre culte qui malgré son statu à tout de même bien vieilli.
Crasseux, violent, brutal, dérangeant et sauvage, Zombie livre sa version d'Halloween avec ses tripes et son inimitable esthétique.
Grand spectacle tribal, ce remake reste, à titre indicatif, le seul de toute cette vague initiée avec celui de Massacre à la tronçonneuse, à proposer un point de vue radicalement opposé à son modèle. Carpenter désavouera, il en a bien le droit. Malgré une deuxième partie banale, gardons en mémoire cette première partie estomaquante prouvant que Zombie était la personne la plus adaptée pour dépoussiérer ce monument.

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Oeuvre schizophrène, cabalistique, mégalo, c'est un Rob Zombie fatigué par ses deux expériences du côté d'Haddonfield qui retourne sa veste pour un show plutôt influencé Polanski période Le Locataire et le classique Rosemary's Baby.
Pure délire visuel et narratif, conception quasi expérimentale, contenu, au final, assez inégal, H2 était une première étape, The Lords of Salem confirme la noyade totale de son réalisateur qui coule sous le poids de son esprit malade.
A noter que c'est tout de même Jason Blum à la prod.

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Premier fait d'arme, ici demeure la source de tout ce qui suivra ... Expérimentations visuelles diverses, pas toujours justifiées, Zombie donne tout comme si c'était son oeuvre testamentaire. Pour le pire comme pour le meilleur ! The House of 1000 corpses, c'est un peu comme si Massacre à la tronçonneuse aurait été réalisé par Kenneth Anger.

Annotation :

Petite déception quand on connait les possibilités créatives et le passif du bonhomme. Objet bâtard entre The Devil's Rejects et sa Maison des 1000 morts, Zombie semble vouloir seulement s'amuser avec sa bande de potes.Le résultat est divertissant, visuellement abouti mais assez vain dans le fond...

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D'une médiocrité déconcertante. Etant un grand amateur du travail de Zombie, je ne peux que constater la chute d'un artiste, certes limité par un manque de moyens évident mais qui semble également souffrir cruellement d'inspiration. La pilule est dure à avaler, surtout après le moyen 31 qui ne payait déjà pas de mine. En plus de passer à côté de son sujet, le bon Rob massacre sa licence qu'il avait pourtant porté au panthéon du cinéma white trash avec le second opus il y'a 15 ans. Film raté, suite bâclée, espérons que son nouvel album puisse nous réconcilier !