Les meilleurs films de Ron Howard selon Docteur_Jivago

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En relatant l'interview télévisée de Richard Nixon menée par David Frost, Ron Howard propose une œuvre aussi passionnante que propice à la réflexion, que ce soit autour de la politique, de l'humour, du monde nous entourant ou du journalisme.

Il bénéficie de remarquables comédiens, et met en place une atmosphère de plus en plus intense, tout le long prenante et même effrayante au vu des sujets abordés.

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Ron Howard signe avec Les Disparues un western assez intéressant, sublimant le magnifique cadre et surtout soignant parfaitement l'ambiance.

Elle est sombre, mystique et, associée à de passionnants personnages, est prenante tout le long du film, qui parvient d'ailleurs à garder intact tout le mystère tout en évitant les lourdeurs autour de la relation père/fille.

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Portrait révélateur et satirique du pays de l'Oncle Sam à travers la télé-réalité. Drôle et acerbe, Ron Howard semble s'éclater et les comédiens aussi.

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C'est dans une folle aventure que Ron Howard nous embarque, au côté d'un Henry Winkler (belle retrouvaille !) et un déchaîné Michael Keaton, pour une oeuvre drôle, efficace et captivante, où l'on suit avec grand plaisir les mésaventures de deux croques-morts se rapprochant de prostitués.

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Avec Rush, Ron Howard met en scène la rivalité Hunt / Lauda et propose un film assez intense, tout le long intéressant et évitant de trop tomber dans les pièges du genre.

Il soigne bien les personnages, c'est par eux qu'il parvient à créer une certaine ambiance tout en arrivant à mettre en place de l'empathie. Alors, ça reste du Ron Howard, bien fait, mais avec un schéma très attendu et, on s'en doute, une sur-dramatisation par rapport à la réalité.

Enfin, on retient surtout une œuvre qui fonctionne, avec un rythme assez bien soutenu, et un auteur arrivant à capter les enjeux d'un sport.

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Ron Howard s'entoure d'un casting cinq étoiles pour proposer un hommage aux pompiers tout en y mêlant un aspect thriller bien foutu, et c'est plutôt bien mis en scène malgré une certaine insistance avec les musiques mièvres parfois un peu lourdes.
Backdraft bénéficie de personnages solides et d'un aspect visuel particulièrement prenant, capable de nous emmener au cœur des flammes.

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Avec Willow, Ron Howard signe une œuvre de fantasy attachante et fascinante, sublimant le contexte fantastique, sachant créer et soigner des personnages ainsi qu'un univers.

L'ambiance est prenante, n'hésitant pas à être sombre, avec une quête passionnante, le tout étant efficacement et bien ficelé.

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En mettant en scène Au cœur de l'océan, Ron Howard propose un passionnant projet, à savoir raconter l'histoire ayant inspiré Hermann Melville pour Moby Dick.

Il parvient à créer une atmosphère forte et intrigante, sublimant la mer et nous emmenant à l'aventure pour une passionnante expédition, sachant faire oublier les quelques failles pour mieux profiter de ce joli, mais effrayant spectacle.

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Ron Howard propose avec Splash une œuvre assez singulière, une rencontre puis l'amour entre un homme et une sirène, et si tout n'est pas parfait, ça n'en reste pas moins attachant et plutôt agréable à suivre.

Daryl Hannah est magnifique, Tom Hanks lui rend bien la réplique et John Candy est parfait en lourdingue de base, il y a de la magie dans Splash, une ambiance à la fois rétro et romantique, sans être dénué d'humour, et ça marche très bien.

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En adaptant Da Vinci Code, Ron Howard propose un palpitant thriller religieux, nous emmenant ainsi au cœur d'une énigme pouvant faire trembler le Vatican.

Tout n'est pas parfait, il y a bien quelques maladresses, mais l'ensemble se laisse suivre assez facilement, et on se prend au jeu pour découvrir ce qu'il se cache derrière tout ça. Il signe une mise en scène efficace, dirige assez bien les comédiens et, sans prendre de grands risques, mène bien cette intrigue nous emmenant dans divers endroits pieux.

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Ron Howard parvient à faire ressentir la tension et la peur liée à la mission Apollo 13, et en cela, l'œuvre est une réussite, sachant autant miser sur les personnages que l'aspect visuel, qui est d'ailleurs impeccable et réaliste.

Imparfait et parfois un poil trop calibré, ça n'en reste pas moins efficace, avec ce qu'il faut d'intensité et d'immersion, tant dans la navette qu'au centre spatial.

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Avec Parenthood, Ron Howard dresse un intéressant et intriguant portrait d'une famille américaine, où il mêle un soupçon de dramaturgie autour de failles familiales, avec un aspect comédie qui marche.

Si ça marche, c'est grâce à des personnages vivants et intéressants, mais aussi par le regard du cinéaste, tendre et attachant autour de personnages que la vie n'a pas toujours épargné.

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En signant Horizons Lointains, Ron Howard se lance dans un projet à la fois ambitieux et périlleux, racontant la petite histoire dans la grande, celle de deux êtres tentant l'immigration en Irlande, ainsi que celle de la construction des États-Unis, à travers les étrangers et la ruée vers l'or. Englué dans une ode à l'Amérique, le film tente parfois de mettre en avant les conflits sociaux, mais sans grande pertinence.

Ron Howard ne prend guère de risque et propose une mise en scène très classique, ce qu'il maîtrise plutôt bien, mais l'ensemble manque d'un vrai souffle digne des grandes épopées, une vraie dimension romanesque et romantique. Ce qui est dommage sans être totalement préjudiciable, car l'ensemble reste intéressant, avec de bons comédiens et surtout un contexte fort intéressant.

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Ron Howard continu de mettre en scène l'univers de Dan Brown en adaptant Anges Démons, où il nous emmène cette fois-ci au cœur du Vatican pour une palpitante enquête. Il y a bien quelques maladresses et aspects trop appuyés, mais l'ensemble demeure captivant, grâce à une efficacité derrière la caméra ainsi qu'un Ron Howard sachant proposer une ambiance haletante.

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Avec Le Dilemme, Ron Howard retourne vers des ambitions plus simples, et propose une comédie basée sur une tranche de vie de deux amis. C'est plutôt classique, jamais vraiment surprenant, mais pas non plus désagréable à suivre, grâce à un certain savoir-faire venant de Ron Howard. Les comédiens sont bons, et c'est d'ailleurs toujours un plaisir de voir Jennifer Connelly et Winona Ryder, tandis qu'on peut regretter que la dernière partie soit bien moins maîtrisée et parte un peu trop dans le n'importe quoi, car jusque-là, c'était plutôt bien mené.

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Un Homme d'Exception est le genre de film qui pose beaucoup de questions sur la conception d'une oeuvre, ce qu'elle dit et veut véhiculer.
Ron Howard entend aborder l'histoire (intrigante et intéressante) de John Nash, génie des maths touchée par la schizophrénie, mais lorsqu'on connaît celle-ci, ce qui est raconté par le film en est bien loin.
Il y a l'impression qu'Hollywood n'a retenu que les termes mathématique (et encore) et maladie mentale, le reste étant imaginé et surtout très très idéalisé.
Ce n'est pas nouveau et c'est souvent le cas, mais celui-ci le pousse tout de même très loin le concept.
Finalement cette histoire se transforme en success story à l'américaine, avec le héros qui va tomber bien bas pour mieux rebondir, sous les applaudissements de comédiens maquillés et grimés jusqu'à l'extrême, avec les violons pour émouvoir en fond sonore.
Alors, c'est loin d'être désagréable pour autant, Ron Howard demeure un yes man (sans que ce soit péjoratif) efficace, sachant ce qu'il fait et maîtrisant assez bien les ficelles de ce genre de film.
En plus, il y a Jennifer Connelly, sublime au côté de comédiens qui font plutôt bien le boulot.

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Ron Howard continue d'explorer l'univers de Dan Brown en signant Inferno, troisième opus de sa saga autour de Robert Langdon. C'est au coeur de l'Italie qu'il nous envoi, alors que le monde est en danger, et s'il se montre toujours plutôt correct derrière la caméra, il a tendance, encore plus que dans les deux précédents films, à sur-appuyer les propos et en faire parfois un peu trop, ce qui est dommage car l'ensemble demeure vraiment intéressant.

Annotation :

On a déjà vu un Ron Howard bien plus inspiré, se perdant parfois dans d'affreux effets de style pour mettre en scène Le Grinch, film de Noël surprenant mais dans le mauvais sens du terme. Entre les moments gênants, ceux ridicules ou même ceux un peu moches, il ne reste plus grand chose à sauver, et même pas Jim Carrey qui, à force d'en faire des caisses, ne parvient pas à rendre intéressant son personnage.