Les meilleurs films de science-fiction selon Toshiro

Annotation :

La Trilogie.

Si les Wacho s'étaient arrêtés au premier, leur vision serait inaboutie, et même contraire à leur pensée puisqu'ils démontent par la suite la croyance en un élu (ce qui d'abord présenté comme l'alternative au système) en la montrant comme une autre forme de contrôle de la pensée, par la prise de contrôle du désir de liberté ainsi transformé en illusion, une autre matrice. Seul le code change. C'est ce que Néo comprend à la fin du bien nommé Reloaded.

Quant à Revolutions, hmm, disons qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il soit la plupart du temps perçu comme incompréhensible par chez nous étant donné qu'il se propose de remettre en cause LA base de toute pensée occidentale, le dualisme. Soit ici la fin de l'affrontement entre Smith et Neo, dont l'équation n'a plus de raison d'être une fois que Neo comprend que la vraie revolution n'est pas la victoire contre les machines ou Smith (idées à l'origine même de la matrice et son cycle, son saṃsāra.) mais le rejet de cette illusion dualiste, la Māyā, clé d'accés à la libération de l'âme individuelle du cycle des renaissances (moksha) par la compréhension que le Soi (âtman) et l'Univers (brahman) ne font qu'un.

Bref, le genre de conception qui est "philosophiquement" assez inacceptable pour nous mais qui a son sens, hautement spirituel, pour qui est versé dans la pensée indienne.

En attendant, voilà, traduit du sanskrit, ce que chante le cœur du Neodämmerung, qui résume tout :

De l'illusion guide moi vers la vérité.
Des ténèbres guide moi vers la lumière.
De la mort guide moi vers l'immortalité.

Celui qui possède le savoir et l'action,
Pourra vaincre la mort
Avec l'action,
Et atteindre l'immortalité avec le savoir.

En lui, est tissé le ciel et la terre et
Toutes les régions de l'air,
Et en lui, repose tout l'esprit
Et tout les les pouvoirs de la vie.
Voyez en lui l'Elu, et oubliez tout autre Nom
Il est le pont vers l'immortalité.

Au-dela des sens il y a l'esprit,
Au-dela de l'esprit il y a la raison.
Au-dela de la raison il y a l'Esprit de l'Homme
Et au-dela de tout, il y a l'Esprit de l'Univers, le créateur universel.

Lorsque les cinq sens et l'esprit sont
Immobiles,
Et que la raison elle-même est en silence,
Alors commence le Chemin suprême.

Et quand vous le verrez dans son immanence et sa transcendance,
Alors les liens qui retenaient le coeur auront disparu,
Les doutes de l'esprit s'évanouiront,
Et les lois du Karma n'existeront plus.

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A partir de quel moment une intelligence artificielle acquière t-elle une conscience et devient autant, si ce n'est plus, humaine qu'un humain ? Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

Blade Runner, ou l'aboutissement d'une thématique vertigineuse remontant au moins au mythe du Golem.

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Also spach Zarathustra...

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La critique de l'anthropocentrisme et des délires bien spécifiques à ce singe qu'est l'Homme ; le tout par l'entremise d'une fable, d'un compte philosophique que n'auraient sans doute pas renié La Fontaine ou Voltaire.

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"You're next". Tout est là, dans cet phrase que le film nous adresse, préfigurant le "Wake up" de Matrix. Restez vigilant, ne vous endormez pas. Une société, ça s'entretient. Le risque est trop grand de se laisser aller, dériver, rentrer dans la meute : en gros, c'est ça que ça me dit.

Lorsqu'il agît en meute, l'homme est le plus bête et le plus terrifiant des animaux. L'histoire du XXe siècle en est la meilleure preuve.

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"Non de Zeus", "ah ouaih, c'est pas l'pied", ou plutôt si en fait, c'est le méga pied ce film (et ses suites pareil). Et comme un héritage de La vie est belle de Capra, pour l'utopie que représente le 1955 du premier film, et la dystopie du 1985 de Beef dans le second.

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Le voyage dans le temps est fortement déconseillé au personne souffrant de céphalées chroniques.

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Tout est dans le titre. Cette peur viscérale de l’aliénation, du viol de son intégrité physique, de son unicité, de voir un autre être vivant se développer dans son propre corps. De quoi causer quelques angoisses à une femme enceinte.

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Au royaume des aveugles, le borgne Big Brother peut devenir dictateur.

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Et le film post apo naquit - enfin presque, Les raisins de la colère ont précédés - en revêtant les traits du western.

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Atroce, génial.

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Une étape de plus dans l'avancée du cinéma. Normal, c'est Cameron.

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Le noir lui va si bien à Spielby.

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Vaut pour les deux.

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Vers l'infini et au-delà, jusqu'au confins de l'univers, du temps et de l'humain.
Puissant voyage ciné. Magnifique.

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Quand l'inhumain récupère l'humanité des humains qui se sont endormis sur elle.

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Un des plus "nouvelhollywoodien" de Spielberg.

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Fondateur.

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Grande énigme : comment Hollywood a t-il pu laissé faire ça ? J'en sais rien mais, en tout cas, ça fait du bien.

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Du danger des rêves des gosses qui dépensent sans compter...

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L'anti-Elysium. Dans le genre réflexion et modernisation de la lutte des classe, préférer Bong à Blomkamp et Hollywood.

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Rien de tel que se métamorphoser en l'Autre pour comprendre son point de vu.

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Naissance d'un mythe qui condense le trauma du nucléaire, des éléments de la religion shintoïste et toutes les catastrophes naturelles (typhon, tremblement de terre, tsunami) qui frappent régulièrement le territoire japonais particulièrement exposé.
Qui plus est, ce film à tout le charme des films de SF des années 50.