Les meilleurs films des années 1950 selon Albator_Larson

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"Les films de Kenji Mizoguchi sont d'une rare élégance et d'une grande noblesse pour ses images et le jeu des acteurs." Andrei Tarkovski

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Le cycle de la vie composé du fait de grandir et vieillir avec les différents stades de la vie : l'enfance où l'on choisit son orientation professionnelle, l'âge adulte où l'on se marie et on a des enfants et la vieilesse où on voit grandir ces petits-enfants jusqu'à la mort ... ce film illustre au final magnifiquement une des citations d'un des personnages de Ozu : " Nous faisons en sorte de rendre les choses de la vie compliqués, peut-être qu'au final, tout est plus simple que nous le pensons ! "

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Et un chef d'œuvre de plus pour Kurosawa !

Sérieusement, si ça continue je devoir être obligé de faire une rétrospective complète du réalisateur à tel point il me met des claques à chaque film !

En reprenant l'histoire de Macbeth de Shakespeare, Kurosawa réplique l'exploit de Ran (ou du moins l'inverse, car Ran est sorti après), adapter Shakespeare de manière convaincante !

Avec une réalisation toujours aussi sophistiquée, utilisant les éléments pour véhiculer des émotions ou dans ce film la brume pour personnifier le futur, avec comme toujours une mise en lumière du mouvement qui donne le rythme au film (voire lui donne de la puissance comme dans la scène où Mifune demande quelque chose à ces hommes et où nous sommes face à plusieurs centaines d'hommes hurlant la gloire de leur chef), en s'inspirant de l'expressionnisme Allemand par rapport au traitement de la lumière (qui aura inspiré Andrei Tarkovski dans l'Enfance d'Ivan), afin d'apporter un côté hanté et déterministe à l'ensemble des scènes.

Tout cela avec la performance digne des plus grands de Toshiro Mifune, qui dans la scène finale est époustouflant !

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Un autre chef d'oeuvre vu dans le catalogue particulièrement fourni d'Akira Kurosawa, et le maître impressionne aussi bien : par son adaptation de deux nouvelles du fameux Ryunosuke Akutagawa (avec l'aide de Shinobu Hashimoto qui collaborera avec Kurosawa sur Les Sept Samourais, Vivre, Le Châteaux de l'Araignée, etc. il écrira également Hara-Kiri ou encore Le sabre du Mal, des films que je recommande à tous, ce sont des sacrés films) qui donnera son nom au fameux prix Akutagawa qui est un équivalent du prix Goncourt en France.

Qu'au niveau de la réalisation, utilisant les éléments pour véhiculer les émotions des personnages ou encore pour tout de même avoir du mouvement, alors que les personnages restent assis, d'ailleurs sa manière d'aborder le mouvement et encore une fois impressionnante même s'il manque encore cette subtilité qui fait des Sept Samourais un chef d'oeuvre absolu du cinéma, mais il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre devant autant de matière philosophique où l'humanisme pessimiste de Kurosawa rencontre une enquête qui donnera son nom à un effet, qui est dans le cas où des versions se contredisent entre elles.

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Quel film ! 12 acteurs très impliqués avec leur propre personnalité, manière de voir le monde, problèmes, milieu social, avec bien sûr une performance de haute volée d'Henry Fonda qui crève l'écran par son personnage qui au début se dresse pour permettre de ne pas envoyer trop vite un jeune homme à la chaise électrique en déroutant peu à peu chacun des arguments évoqués contre lui …

Bref, un très grand film qui a beau briller davantage par ses acteurs que par sa réalisation ou son scénario, mais qui dispose d'une mise en scène très efficace directement inspiré du théâtre allant à l'essentiel, un film à voir au moins une fois !

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Une romance adulte sur un couple marié (par un mariage arrangé) qui en dépit de ses différences aussi bien au niveau de l'âge que des origines sociales apprendra à s'apprécier jusqu'à s'aimer montrant un portrait délicat des traditions japonaises qui seront remises en question dans le film par le personnage de la nièce de la jeune mariée, Setsuko qui ne veut en aucun cas de mariages arangés.

Mention spéciale à Chishu Ryu qui joue un patron d'un pachinko qui a servi lors de la seconde guerre mondiale avec le marié des plus touchants dans sa subtilité habituelle.

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Un autre grand film d'Ozu sur les drames familiaux où Setsuko Hara intérprète à nouveau une jeune femme qui est sur le point de se marier. La sagesse des différents membres de la famille en particulier le grand-père et la grand-mère apporte du recul sur la vie, sur le cycle de la vie et sur les difficulté pour des parents de faire en sorte que leur enfant soit heureux sans en demander trop !

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Remake de Gosses de Tokyo en couleur avec un Chishu Ryu toujours aussi juste en tant que père de famille, mais que je ne trouve pas aussi percutant que dans l'original, parlant du passage de l'enfance à l'adolescence, alors que dans Bonjour, on est plus sur un film se rapprochant des Quatre Centre Coups avec plus de moments comiques.

Le film est bien, niveau technique, il n'y a rien à dire, mais il est moins " profond " ...