Les meilleurs films des années 1950 selon Mogadishow

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1er film de Sidney Lumet, chef d’œuvre instantané. A 33 ans.
Le mètre étalon du film de procès et du huis-clos, d’une modernité folle dans le propos et la mise en scène, presque 70 ans plus tard.
Aucun de ses remakes ne lui arrive à la cheville et pourtant, certains ont de très beaux castings.

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Mon amour pour les films qui te plongent dans le quotidien d’un boulot ou d’un univers que tu ne connais pas a commencé avec ce drame flamboyant parangon de la définition d’entertainment par le génie Cecil B DeMille.

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Tout mon amour des péplums est né avec ce film (et dans Quo Vadis).
Il faut dire que le spectacle est monumental dans cette épopée biblique qui s’offre un caméo de Jésus et une scène « d’action » toujours mythique 65 ans après sa sortie. Tu m’étonnes que Tom Cruise s’accroche à des avions pour ne pas qu’on l’oublie !

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Une déclaration d’amour fraîche et enthousiasmante au 7e art et la plus belle comédie musicale de l’histoire du cinéma avec l’inoubliable « Singing in the Rain », quintessence de la joie sur pellicule.
Gene Kelly est prodigieux.

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Un quasi huis-clos voyeuriste, quintessence du divertissement porté par un duo de comédiens dont le charme nous emporte dès l’instant où ils apparaissent à l’image.

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Le portrait en 3 actes d’une intrigante hors pair dont l’entourage se souvient de l’ascension.
L'un des meilleurs films sur le théâtre et le star system.
Bette Davis est fabuleuse.

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Encore un de ces films qui a tous les attributs du film à remake mais auquel personne n’a jamais osé se frotter. Et pour cause ! Comment dépasser l’ogre Robert Mitchum et cette ambiance ?

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Étouffant et infernal, un modèle de tension.

Si on a tous durablement imprimé sur la rétine la mission suicide de quatre kamikazes qui convoient des camions chargés de nitroglycérine avec tout ce que ça implique comme transpiration, le prologue d’une heure qui ouvre le film dans un village angoissant d’Amérique du Sud où croupissent des épaves de toutes nationalités est d’un implacable réalisme. L’enfer commence ici, dans cette prison à ciel ouvert et plombé.
C’est français et ça date des années 50. Qui l’eut cru ?!

Annotation :

Un shérif arrête le frère de l'homme le plus puissant de la région. Il n'a pour alliés qu'un adjoint ivrogne, un vieillard boiteux, un gamin virtuose du revolver, une joueuse de poker et un hôtelier mexicain, et contre lui une armée de tueurs.

Et nous on se délecte du plus grand western du XXe siècle.

Annotation :

Combien de fois j’ai vu l’épopée de Charles, prisonnier de guerre opiniâtre, débrouillard et humain en fuite, et de sa vache Marguerite ? On l’a vu et revu, en noir et blanc, colorisé, en famille, et ça marche toujours.
Road movie sensible, intelligent et unique. Bravo Verneuil, bravo Fernandel.