Les meilleurs films des années 1970 selon LeLoudu59au38

Annotation :

Une réussite absolue du cinéma d'épouvante, tirée d'un roman exceptionnel, créant un équilibre parfait entre horreur graphique, tension psychologique et réflexion spirituelle.

Annotation :

Une grandiose saga sur l'univers des yakuza, dont le succès sera tel au Japon qu'il initiera plusieurs suites. La fin est mythique : "M. Yamamori, il me reste encore des balles !" Bunta Sugawara était un des meilleurs acteurs du genre.

Annotation :

Une sombre et déchirante histoire d'un yakuza sans limites, manifestement inspirée d'une histoire vraie. Un autre chef d’œuvre signé Kinji Fukasaku.

Annotation :

Al Pacino et John Cazale, tous deux à peine sortis du "Parrain" et du "Parrain 2", jouent des braqueurs pas communs dans ce film à la fois réaliste, drôle, touchant et tragique. "Attica, Attica, Attica..."

Annotation :

"Le salaire de la peur" revu et corrigé par Walon Green, le scénariste de "La Horde sauvage" de Peckinpah, et William Friedkin. Un casting transnational pour un voyage au bout de l'enfer et de la fatalité... Redécouvert recemment.

Annotation :

Michel Serrault joue Louis Martinet, un retraité qui, au début des années 30, donne en viager sa villa d'un village encore inconnu (Saint-Tropez) à la famille de son médecin, les Galipeau (Galabru, Darras, Laure, Varte, Roquevert, Brasseur), car celle-ci pense, sur les conseils du docteur Galipeau, que le Martinet n'en "a que pour deux ans à vivre". Les années passent, Martinet retrouve un second souffle, le viager prend les Galipeau à la gorge - à tel point qu'ils échafaudent tous les plans pour mettre le vieux bonhomme, qui ne se doute mais alors de rien, hors-jeu. Attention au retour de manivelle. Participe à cette comédie à la fois grinçante et chaleureuse tout un éventail de vedettes du cinéma et de la télé françaises de l'époque, y compris un certain Gérard Depardieu...

Annotation :

Le premier film "professionnel" de John Carpenter, deux ans avant le triomphe d' "Halloween". Un thriller efficace, qui mélange les fantômes vivaces d'une Amérique en pleine ébullition (le Vietnam, la criminalité en hausse) à de doux effluves de western. Ce futé de Carpenter, qui a également monté le film, se crédite sous le pseudo de "John T. Chance"... qui était le nom du personnage de John Wayne dans "Rio Bravo".

Annotation :

Palme d'or à Cannes en 1970, cette comédie "chirurgicale" prend prétexte de la guerre de Corée pour critiquer en réalité - et avec talent - l'engagement américain au Vietnam, autre "front chaud" de la guerre froide. Altman à son meilleur.

Annotation :

Projet vertigineux (adapter Conrad en transposant l'action du cadre colonial africain au conflit vietnamien) et ivresse des profondeurs (en témoignent le Journal de Mme Coppola et le remarquable livre de Peter Cowie sur le sujet, ainsi que l'indispensable documentaire titré "Heart of darkness" comme le roman dont il tire son concept) ont marqué toutes les étapes de ce film qui, à lui seul, relate avec gigantisme, exotisme et violence la folie de l'engagement américain au Vietnam dans les années 60-70. Le dernier chef d’œuvre de Coppola - le film qui a bien failli lui coûter son mariage, sa santé, sa carrière... Quoi qu'il en soit, le monde est un bien meilleur endroit pour avoir ce film.

Annotation :

Premier vrai succès de Martin Scorsese, première collaboration avec De Niro (mais pas avec Harvey Keitel) : un film sur les amitiés perverties par les logiques mafieuses. La première scène de dialogue entre De Niro et Keitel est un grand moment de comédie, mélange d'improvisation et d'énergie. Ce film est d'une intensité et d'une sincérité remarquables.

Annotation :

Quand un grand nom de l'horreur (Romero) voit son meilleur film remonté par un autre grand nom européen (Argento), on obtient un film plus condensé, énergique et implacable. Une satire sociale qui n'a pas perdu de son... mordant.

Annotation :

Une version "civile" de "La Nuit des Morts vivants", mais aussi une vraie capsule temporelle sur le climat de paranoïa larvée des années Nixon. Comme "La Nuit des morts vivants" avant lui, et "Martin" puis "Zombie" après, Romero fait le portrait provincial d'un pays inquiet, désorienté, sans bons ni méchants (même les militaires sont dépeints par endroits avec une certaine lucidité).