Les meilleurs films du Nouvel Hollywood selon Housecoat
41 films
créée il y a presque 9 ans · modifiée il y a 9 moisLe Parrain (1972)
The Godfather
2 h 55 min. Sortie : 18 octobre 1972 (France). Policier, Drame
Film de Francis Ford Coppola
Housecoat a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Shining (1980)
The Shining
1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Stanley Kubrick
Housecoat a mis 10/10.
Le Parrain - 2e Partie (1974)
The Godfather: Part II
3 h 20 min. Sortie : 27 août 1975 (France). Gangster, Drame
Film de Francis Ford Coppola
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Horde sauvage (1969)
The Wild Bunch
2 h 25 min. Sortie : 17 octobre 1969 (France). Action, Drame, Western
Film de Sam Peckinpah
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis en envie.
Taxi Driver (1976)
1 h 53 min. Sortie : 2 juin 1976 (France). Drame, Policier
Film de Martin Scorsese
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis en envie.
La Poursuite impitoyable (1966)
The Chase
2 h 15 min. Sortie : 15 septembre 1966 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Arthur Penn
Housecoat a mis 9/10.
Annotation :
Une page de l'histoire du cinéma se tourne. L'âge d'or d'Hollywood touche à sa fin et la période sombre que vit les Etats-Unis inspire des nouveaux réalisateurs à refléter leur société troublée à travers des films provoquant. Le premier grand pas vers cette nouvelle ère sera faite par qu'Arthur Penn, admirateur de la Nouvelle Vague Française qui va insuffler avec La Poursuite impitoyable une bouffée d'air frais dans le cinéma Américain. Un détenu s'est évadé et les habitants d'une petite bourgade redoutant son arrivée en pleine nuit de débauche vont provoquer des conséquences imprévisibles dans le déchaînement de leurs passions. Ce qui fait fonctionner toute cette machine impitoyable s'avère être les habitants de la ville qui s'avèrent infiniment plus vicieux que le pauvre prisonnier Bubber Reeves qui ne cherche qu'une échappatoire, cette société malfamée étant en réalité la véritable responsable de ses malheurs. Toutes personnes lié à l'évadé cachent des secrets qu'elles croient dissimulés mais dont tout le monde a connaissance en raison de l'absence de pudeur des individus les plus douteux contrairement aux personnes vertueuses forcés de les subir, l'évasion de Bubber n'est rien de plus que l'étincelle qui met le feu aux poudres pour présenter un chaos qui ne demande qu'à être libéré avec tout les dégâts que ça impose. Un flamboiement filmique annonciateur de la période qui verra naître parmi les plus grandes légendes du cinéma Hollywoodien. La révolution est en marche.
La Porte du paradis (1980)
Heaven's Gate
3 h 39 min. Sortie : 22 mai 1981 (France). Drame, Western
Film de Michael Cimino
Housecoat a mis 9/10.
Annotation :
Sortant de Voyage au bout de l'enfer, Michael Cimino, légende du Nouvel Hollywood, tentera de continuer sa lancée avec une autre oeuvre à l'ampleur artistique immense: La Porte du paradis. Les multiples dépassements de budget et le rallongement du temps de tournage provoqués par l'obsession du détail de Cimino auront été fatal pour le film que les producteurs auront charcutés afin de reprendre les choses en main. La carrière de Cimino ne s'en relèvera jamais et marquera la fin imminente du Nouvel Hollywood et la carrière d'un cinéaste qui aurait pu être riche en chef-d’œuvres. Rien que pour ça, La Porte du paradis eut une bonne réhabilitation avec sa Director's Cut, dans les fait on se demande bien quel drogue ont pris les producteurs pour charcutés un film pareil.
Car on ressent la puissance de La Porte du paradis à chaque scènes. Avec comme fil rouge un triangle amoureux, on assiste à une histoire qui a autant de souffle épique que Autant en emporte le vent, une démystification total du rêve Américain avec une lutte des classes aux aboutissements horrifiantes ainsi que des émigrés pris au piège dans une terre qui les condamne à la pauvreté et à la mort. Après le film, on ressentirait presque un malaise avec toute les injustices qui ont transparu devant nous si le voyage que l'on passe dans ces grands espaces n'était pas aussi grandiose malgré une ou deux longueurs.
Une oeuvre unique qui ne méritait pas son lynchage. Pensez-y, Michael Cimino aurait pu nous offrir des films aussi grands si tout s'était bien passé.
La Guerre des étoiles (1977)
Star Wars
2 h 01 min. Sortie : 19 octobre 1977 (France). Aventure, Science-fiction, Action
Film de George Lucas
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Sûrement l'un des objets cinématographiques les plus fascinants à étudier. Nous suivons des personnages simples aux archétypes assumés mais aux mimiques humaines dans une aventure simple mais à la complexité diffuse. Le contrôle oscillant de George Lucas sur son œuvre de passion incontrôlable et imprévisible capte des imperfections qui s'imbriquent, la direction des acteurs, l'ambiance, la technologie, les détails, l'inutilité ou l'utilité de telle ou telle péripéties. La production électrique du film se transfert aux événements vécus par les personnages, s'en sortant d'une situation impossible par chance, hasard ou par prédestination, la Force, celle de son réalisateur est un catalyseur annonciateur et étincelle de grandes choses au gré de l'imagination, la force de création de son seul maître. Une accumulation de facteurs mais qui se forment de la magie la plus inattendue en harmonie par une alchimie théoriquement impossible en l'une des œuvres les plus fertiles de l'histoire du 7e Art.
Les Dents de la mer (1975)
Jaws
2 h 04 min. Sortie : 1 janvier 1976 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Drame
Film de Steven Spielberg
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Un après-midi de chien (1975)
Dog Day Afternoon
2 h 05 min. Sortie : 30 janvier 1976 (France). Drame, Gangster
Film de Sidney Lumet
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le summum du cinéma policier et social. Il est évidemment impossible d'évoquer tout ce qui arrive à passer dans Un après-midi de chien tant Sidney Lumet traite à partir d'un simple braquage raté toute les spécificités de la société Américaine, en pleine ère de la contre-culture où les différentes classes et mœurs ne demandent qu'à exploser au grand jour. Il ne suffisait que d'un grand coup médiatique pour que ça arrive, ce petit événement déchaînant tellement de passions pour ses enjeux et les raisons qui l'ont amené qu'elle concernait n'importe qui. L'une des principales forces du film qui permet de véhiculer confortablement les messages sociaux tout en jonglant entre les différentes étapes de la prise d'otages repose sur la caractérisation des personnages incarnés par Al Pacino et John Cazale (on peut aussi compter le troisième larron qui abandonne au début, préfigurant déjà l'impact de la nature sur une situation aussi tendue), de véritables débutants incapables de commettre le pire et sympathisants malgré eux avec les concernés et la foule qui les loue au rang de héros du moment. Lumet garde pourtant en tête la nuance indéterminable sur l'effet de masse, les réactions pouvant êtres imprévisibles. Les moments de collaboration et même d'amitié entre les protagonistes maintiennent la dangerosité de la situation mais se développent en véritable compassion, tant pour les otages que pour le spectateur malgré la tension qui pèse de plus en plus sur leurs épaules. Le film dont le Nouvel Hollywood avait besoin, le témoignage le plus réaliste et le plus tonitruant de son époque, parlant de tout et questionnant tout le monde en un temps record.
Les Moissons du ciel (1978)
Days of Heaven
1 h 34 min. Sortie : 16 mai 1979 (France). Drame, Romance
Film de Terrence Malick
Housecoat a mis 9/10.
Raging Bull (1980)
2 h 09 min. Sortie : 11 mars 1981 (France). Biopic, Drame, Sport
Film de Martin Scorsese
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Patton (1970)
2 h 52 min. Sortie : 24 avril 1970 (France). Biopic, Drame, Guerre
Film de Franklin J. Schaffner
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis en envie.
Rocky (1976)
1 h 59 min. Sortie : 25 mars 1977 (France). Drame, Sport
Film de John G. Avildsen
Housecoat a mis 9/10.
Soleil vert (1973)
Soylent Green
1 h 37 min. Sortie : 26 juin 1974 (France). Drame, Science-fiction, Thriller
Film de Richard Fleischer
Housecoat a mis 9/10.
Kramer contre Kramer (1979)
Kramer vs. Kramer
1 h 45 min. Sortie : 7 février 1980 (France). Drame
Film de Robert Benton
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
La Barbe à papa (1973)
Paper Moon
1 h 42 min. Sortie : 13 décembre 1973 (France). Comédie dramatique, Road movie
Film de Peter Bogdanovich
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Parmi les réalisateurs reconnus du Nouvel Hollywood lancés par Roger Corman, il y a Peter Bogdanovich qui s'était illustré notamment avec La Cible et La Dernière Séance. C'est en 1973 qu'il réalisa son film le plus reconnu: La Barbe à papa (Paper Moon est quand même bien plus parlant) qui raconte la virée à travers les Etats-Unis des années 30 en pleine Grande Dépression d'une petite fille orpheline et d'un escroc notoire qu'elle prend pour son père, les deux vont bien entendus s'entraider et vont passer de coups fumants à coups fumant, oubliant complètement leur mission première pour rester ensemble. Ce road-movie retranscrit idéalement bien que d'une façon assez éclipsée la pauvreté de l'Amérique en pleine déprime (le choix du noir et blanc est parfait), les deux protagonistes n'hésitent pas à filouter leur argent à de pauvres gens honnêtes pour subsister tandis que les individus les plus moralement douteux s'en sortent indemnes. Les deux compères sont dans l'entre-deux, gardant même avec certaines hésitations des scrupules qui maintiennent notre attachement. Leur relation qui n'est au départ motivée que par l'appât du gain devient au fur et à mesure une véritable relation père-fille, et c'est justement le fait qu'il s'agisse d'un lien familial qui ne s'assume jamais qui la rend aussi forte (les deux ne s'avoueront jamais, pratiquement à demi-mot la teneur de leur lien, c'est par des actes dissimulées qu'elle se dévoile au spectateur). Relation père-fille rendue savoureuse, triste, mignonne et drôle par le duo Ryan et Tatum O'Neil que Bogdanovich n'hésite pas à placer dans des plan-séquences (chaque plan dans la voiture, une véritable arlésienne) pour démontrer tout leur talent. La Barbe à papa est une perle du Nouvel Hollywood, témoignage d'une époque triste enveloppant un fragment de lumière qui la rend à la fois mélancolique mais tellement charmante.
Les Hommes du président (1976)
All the President's Men
2 h 18 min. Sortie : 22 septembre 1976 (France). Thriller, Historique
Film de Alan J. Pakula
Housecoat a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.
Annotation :
C'est en 1976 qu'Alan J. Pakula atteint une véritable consécration avec son oeuvre la plus réputée et sûrement la plus aboutie et engagée: Les Hommes du Président. Un film au risque énorme de se consacrer sur l'enquête de Bob Woodward et Carl Bernstein du Washington Post sur le Scandale du Watergate alors même que ses lourdes répercussions politiques ont eu lieu il y a à peine 2 ans. Pakula comprend que la sensibilisation envers ses personnages est superflu à côté de l'affaire qui les dépasse, dépassement parfaitement représenté par ses choix de cadres les écrasant sous le décor au milieu du gigantesque réseau de bureaux du Washington Post en intérieur ou par les fréquents zooms arrières en extérieur passant d'un plan large au plan en altitude, révélateurs de l'ampleur nationale de leur enquête. Woodward et Bernstein tout deux incarnés avec sobriété par Robert Redford et Dustin Hoffman bénéficient d'une grande confiance de leur auteur qui les place dans des plans-séquences maîtrisés d'une main de maître quand il ne les dirige pas dans des scènes plus classiques mais plus étirées en longueur afin d'en retirer toute la complexité du système dont ils cherchent à éclairer les zones d'ombres. Ils ne sont que journalistes, le seul moyen qu'ils ont pour mener leur enquête n'est rien de moins que leur plus grand obstacle, les personnes ayant les moyens de fléchir la conspiration doivent seulement trouver le courage de témoigner face au pouvoir en place en pleine lumière car les informations voilées ne valent rien du tout, l'occasion pour les deux protagonistes d'user de toute leur finesse pour tout délier révéler l'une des plus grandes conspirations de l'histoire des Etats-Unis. Le film le plus rythmé et sans doute le plus réussit d'Alan J. Pakula.
Josey Wales hors-la-loi (1976)
The Outlaw Josey Wales
2 h 15 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Western
Film de Clint Eastwood
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le début est singulier, aucune exposition pour la famille qui disparaît à peine le film commencé, car tous enfermé dans la maison en feu, laissant notre héros assister impuissant à leurs cris désespérés. Clint Eastwood ne se limite pas à interpréter un héros en quête de vengeance mais un homme devant se reconstruire. Refusant la fin de la guerre qui lui a coûté sa vie paisible, s'enfonçant dans sa folie meurtrière pour apaiser sa peine, le fameux Josey Wales n’exulte son traumatisme que sur ceux lui voulant du mal, ce qui compte tout individus cupides le chassant pour l'argent, ceux qui ne voient en lui qu'une tête mise à prix plutôt qu'un homme ayant tout perdu. En revanche, il est prêt à s'unir à tout ceux capables de s'identifier à sa vie miséreuse. Ce qui commençait comme une vengeance solitaire devient par la suite une odyssée à travers les terres sauvages pour retrouver une vie heureuse en famille afin de se reconstruire en un homme meilleur, préférant la paix à la guerre pour protéger l'idéal qu'il faut défendre. On peut reprocher à Clint Eastwood d'être assez fleur bleue, mais c'est une vision tout à fait cohérente et tellement émouvante après avoir assisté à tant d'épreuves. Une sorte de western plus riche et aboutit car il présente une aventure complète pour parler d'une renaissance complète.
Reds (1981)
3 h 15 min. Sortie : 7 avril 1982 (France). Biopic, Drame, Historique
Film de Warren Beatty
Housecoat a mis 8/10.
Annotation :
Projet dantesque que Warren Beatty a mit 10 ans à mettre au point, Reds est une de ces œuvres épiques et romantiques dépeignant à la fois une époque bouleversée et l'ébranlement sociale de ses principaux protagonistes. Reds est bien plus une histoire d'amour qu'un film politique, Beatty met toute la première heure du film au service de la relation romantique mais troublée entre les deux journalistes intellectuels Jack Reed et Louise Bryant afin de mettre en confrontation leurs points de vues du journalisme et de leurs visions avant de les placer tous les deux dans la Révolution d'Octobre en Russie. Voyant Reed à travers les yeux de sa femme quand ils sont ensembles, nous pouvons autant voir Beatty traverser la frontière entre artiste et politicien comme une crainte que comme une responsabilisation sociale honorable, l'histoire que partagent les deux individus est forte mais ne peut être que fragilisée par les idéologies différentes entre les deux nations qu'ils affectionnent ne pouvant amener qu'à des éloignements interminables au nom de leurs volonté de faire valoir leurs idées pendant le bouleversement qu'entraîne la transformation de l'un des plus grands pays du monde au Communisme qui, n'est jamais discutée dans son idée de base, seulement dans sa transition douloureuse depuis son système périmé. Beatty comprend ses personnages, les dépeints comme des humains capables de vivre des épreuves douloureuses derrière la caméra, il les dépeint avec un regard extérieur (les témoignages) quand cela lui permet de plus les humaniser pour, rendre leur amour que plus vrai dans la distance. Risqué mais parfaitement réussit dans ses intentions et dans son cadre ciblé.
Blow Out (1981)
1 h 47 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Thriller
Film de Brian De Palma
Housecoat a mis 8/10.
Le Syndrome chinois (1978)
The China Syndrome
2 h 02 min. Sortie : 12 septembre 1979 (France). Drame, Thriller, Catastrophe
Film de James Bridges
Housecoat a mis 8/10.
Annotation :
A mi-chemin entre le film catastrophe et le thriller politique. Le Syndrome Chinois a l'intelligence de vendre son propos sur la possibilité d'une catastrophe nucléaire capable d'arriver à tout moment tant une petite erreur est capable de provoquer une retombée cataclysmique. Très critique envers es corporations préférant rogner les coûts sur la sécurité, James Bridges offre beaucoup de places aux activistes concernés pour réduire les risques, les enjeux des deux côtés étant faramineux, la confrontation entre les deux se fait dans le bruit et le silence, soit parce que les magouilles de coulisses sont plus déterminantes, soit parce que la population préfère détourner le regard sur les défauts d'un système dont elle est dépendante. Pas de meilleur visages pour conduire ce message que le trio formé par Jane Fonda, Michael Douglas et l'immense Jack Lemmon, disposant tout trois d'une évolution personnelle pour renforcer l'attachement envers eux et leurs choix humains et humanistes. Une approche réaliste et glaçante.
Manhattan (1979)
1 h 36 min. Sortie : 5 décembre 1979 (France). Comédie, Drame, Romance
Film de Woody Allen
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Les Trois Jours du Condor (1975)
Three Days of the Condor
1 h 57 min. Sortie : 21 novembre 1975 (France). Thriller
Film de Sydney Pollack
Housecoat a mis 8/10.
Annotation :
Réalisé par un Sydney Pollack au top de sa forme, Les 3 Jours du Condor est aujourd'hui une référence du film d'espionnage. L'empreinte du Nouvel Hollywood est pleinement visible dans ce thriller paranoïaque qui affuble la figure d'antagonisme non pas sur les Russes en pleine Guerre Froide mais sur le gouvernement Américain lui-même qui cherche à tout prix à effacer des preuves compromettantes quitte à prendre pour cible ses propres concitoyens. Le danger provient de partout, la confiance ne peut se trouver nulle part, n'importe qui peut être un ennemi ou un allié et vice-versa dans ce complot qui efface volontairement le moindre indice capable de nous repérer sur l'inclinaison des belligérants, à tel point que seuls les individus douteux ou en marge de la société se révèlent être les moins indignes de confiance. Le climat de paranoïa est donc persistant et encore plus accentué grâce à l'identification du personnage de Robert Redford et par le choix judicieux de n'en faire qu'un simple monsieur tout le monde sans le moindre enseignement d'espion, juste un simple gars avec beaucoup d'imagination qui se débrouille du mieux qu'il peut pour survivre. Possédant une fin brillamment écrite tout à fait appropriée et ne relâchant jamais son sujet ni son spectateur, ce film est la base des bases à voir.
Gloria (1980)
2 h 03 min. Sortie : 31 décembre 1980 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de John Cassavetes
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Dans la chaleur de la nuit (1967)
In the Heat of the Night
1 h 49 min. Sortie : 1 mars 1968 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Norman Jewison
Housecoat a mis 8/10.
Annotation :
Le Nouvel Hollywood vient tout juste de démarrer avec ses libertés de ton plus prononcés et ses thèmes plus diversifiés, Dans la chaleur de la nuit en est un parfait représentant lui qui remporta l'Oscar du Meilleur Film aux côtés des nominés Le Lauréat et Bonnie & Clyde. On peut penser que Norman Jewison traite le sujet de la ségrégation d'un seul point de vu mais il n'en est rien, les actes racistes commises par la police envers Virgil Tibbs incarné par Sidney Poitier ne sont pas employés dans un but purement manichéen, le chef Gillespie (Rod Steiger) tout comme Tibbs apprennent l'un l'autre à surmonter leurs préjugés pour résoudre une affaire de meurtre dans une ville constamment soumise à la chaleur étouffante représentative de la ségrégation ambiante qui l'entoure. Tibbs démontre par sa présence et ses techniques avancées tout le retard de la petite communauté qui semble en être resté à l'époque de l'esclavage, avec une ambiance musicale paradoxalement ingénieuse par des noms reconnus que sont Quincy Jones et Ray Charles qui sert furtivement son propos avant-gardiste. Dans la chaleur de la nuit annonce comme ses pairs l'arrivée d'une nouvelle ère cinématographique aux ambitions moins formalistes mais plus enrichi et provocatrice.
Délivrance (1972)
Deliverance
1 h 50 min. Sortie : 20 septembre 1972 (France). Drame, Aventure, Thriller
Film de John Boorman
Housecoat a mis 8/10.
Jeremiah Johnson (1972)
1 h 50 min. Sortie : 15 septembre 1972 (France). Western
Film de Sydney Pollack
Housecoat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
L'Arnaque (1973)
The Sting
2 h 09 min. Sortie : 19 avril 1974 (France). Comédie, Gangster
Film de George Roy Hill
Housecoat a mis 8/10.
Bullitt (1968)
1 h 54 min. Sortie : 28 mars 1969 (France). Action, Policier, Thriller
Film de Peter Yates
Housecoat a mis 8/10.