Les meilleurs films du studio Ghibli selon Edelwice

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Mon film préféré, tout simplement. Aucun mot, aussi juste soit-il, ne saurait exprimer à quel point ce film est important pour moi. C'est quelque chose que j'ai d'ailleurs du mal à comprendre mais ça n'a au fond pas grande importance. Le Conte de la princesse Kaguya me touche en plein coeur, et c'est peut-être tout ce qu'il y a à dire...

Je ne conseille pas à ceux qui n'ont pas encore vu le film d'écouter cette musique : https://youtu.be/jtFCNu9x1IQ
Et les larmes coulent, pas parce que c'est triste, ça l'est, mais parce que Le Conte de la princesse Kaguya est le plus bel hymne à la vie qui soit, dont la beauté céleste irradie dans tout mon corps.

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Le Château dans le ciel est un peu le film, l'histoire de ma vie. Il m'accompagne depuis que je suis petit, il était là quand j'étais un adolescent un peu paumé, et aujourd'hui il est encore là, toujours.
Le Château dans le ciel est un magnifique film d'aventure, où le rêve et la liberté prennent toute leur signification, qui a transcendé la simple nostalgie par sa réalisation d'excellence.
Le Château dans le ciel est le plus beau des voyages, un voyage qui reste en moi pour la vie.

"Ce n'est plus la salle du trône, c'est déjà notre tombe, la vôtre et la mienne. A quoi bon se proclamer roi une fois que son royaume est anéanti ?"

"Bamus"

La sérénité faite musique : https://youtu.be/kQG8qC2oFYA

"On fait cinq repas par jour ici ! Et n'abuse pas de nos réserves d'eau surtout"

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Une oeuvre magistrale, tragédie inévitable où seules les braises de l'espoir subsistent. Initiation cruelle à la vie qui a pourtant tant à offrir, Princesse Mononoké est d'une virtuosité inégalée.

Ashitaka - Quelle magnifique forêt ! Okkoto n'a pas encore chargé ?

Moro - Les sangliers sont en marche. La forêt dévastée pleure à leur passage mais tu ne peux pas entendre le sanglot des arbres. Moi, je demeure ici à écouter leur lente agonie. Ces cris réveillent en moi la blessure de la balle, et je rêve du jour où je pourrai enfin broyer de mes crocs la tête de la femme qui nous tue !

Ce dialogue cristallise toute la tragédie de Princesse Mononoké, la difficulté à aller au-delà de sa condition et à comprendre l'Autre.

"Eboshi, ne tire pas !" : https://youtu.be/rRjEgXhWd_c
Parce que cette musique accompagne ma scène préférée du film, une scène d'une rare puissance où la nature humaine est montrée dans toute sa bonté et sa haine.

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Le château ambulant est très certainement le film de Miyazaki le plus controversé pour l'interprétation très libre de l'histoire, pleine de symbolisme qu'il nous est laissé libre de déchiffrer ou non d'ailleurs, qui en a sûrement déconcerté plus d'un. C'est un film qui va dans tous les sens mais qui est d'une cohérence à toute épreuve malgré les apparences, et ça tombe bien car c'est justement le thème du film : le jeu des apparences et des images.

Ce film doué d'une sensibilité tout à fait unique et singulière me transporte littéralement dans son univers bien à lui comme aucun autre ne sait aussi bien le faire. Et c'est pour cette raison que Le château ambulant est un film très important à mes yeux. Il aura toujours une place de choix dans mon coeur.

"Je t'avais demandé un abri pour la nuit mais là je trouve que tu y es allé un peu fort !"

Hauru - Et peut-on savoir qui vous a embauchée ?
Sophie - Je me suis embauchée moi-même !

https://youtu.be/TzXJMFlh3iM
"Hauru ! Calcifer ! C'est moi, Sophie !"

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Je me souviens très bien de mon premier visionnage du film, il m'avait relativement ennuyé et j'étais bien content d'avoir à mes côtés une boîte de bonbons pour passer le temps. J'avais 15 ans et j'étais alors bien plus intéressé par l'approche plus fantastique du cinéma de Miyazaki.
Je m'étais dit : "Tant pis pour moi, je ne peux pas adorer tous les films du studio Ghibli après tout".

Immature je fus.

Le deuxième visionnage a complètement changé ma façon de voir et d'appréhender le film. Cette fois, j'ai été happé tout du long par l'histoire tellement réelle, presque banale, mais terriblement touchante de Taeko dont Takahata esquisse un magnifique portrait. Souvenirs goutte à goutte, c'est la réminiscence d'un passé qu'on pensait sans importance dans un présent où l'avenir n'est qu'incertitude : un film d'une grande justesse et d'une sensibilité rare.

Mention spéciale pour le sublime générique de fin : le passé refait surface dans le présent pour permettre à cette jeune femme de marcher vers l'avenir, c'est très poétique et terriblement touchant.

https://youtu.be/gIvsPfhBJps

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Jamais le voyage intérieur d'un personnage de fiction n'aura été aussi beau et aussi fort que celui de Chihiro.
Le Voyage de Chihiro est un enchantement de tous les instants qui raconte l'histoire d'une jeune fille qui s'affirme peu à peu en découvrant la vie à sa façon : un film d'une beauté éblouissante.

Mention spéciale pour la scène du train évidemment ET celle chez Zéniba où les mot "sérénité" et "plénitude" prennent alors tout leur sens.

Itsumo Nando Demo : https://youtu.be/9O4SMw_8Om0
Yumi Kimura a vraiment une voix angélique...

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Tout adolescent en proie aux doutes devrait regarder ce film. Si tu tends l'oreille m'a personnellement beaucoup apporté, Shizuku et Seiji ont été une source d'inspiration à un moment où je ne savais plus trop où j'en étais. Ce n'est bien sûr pas à prendre au pied de la lettre, ce n'est pas ce film qui m'a fait sortir de cette période de doutes, quant à mon avenir notamment, mais il m'a aidé et m'a apporté un peu de réconfort quand j'en avais besoin, et ça, je m'en souviendrai toujours.

Je me rappelle que le film m'avait laissé une telle impression que je l'avais revu le lendemain même de mon premier visionnage.
Si tu tends l'oreille est de ces rares films qui rendent heureux et qui te laissent à la fin avec un sourire jusqu'aux oreilles ! Cette bonne humeur ambiante est cristallisée par la scène vers la moitié du film où Shizuku, accompagné de Seiji au violon, chante "Country Road" : un moment intimiste touché par la grâce, à l'image du film dans son ensemble (https://youtu.be/PHWrEcVfflE).

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Pompoko est un grand film, un des meilleurs de son réalisateur, que j'apprécie de plus en plus avec le temps. Il est parfois un peu long (la succession des saisons donne l'impression d'un cycle qui se répète), avec une légère baisse de régime dans la deuxième heure, mais il se passe tellement de choses qu'on n'a franchement pas le temps de s'ennuyer. Le film peut donner la sensation de ne pas toujours savoir où il va mais c'est en fait une fausse impression car il épouse au plus près, un peu à la façon d'un documentaire avec un narrateur omniprésent dont les interventions apportent une touche poétique à l'ensemble, la nature et le mode de vie des tanukis : bien que l'histoire soit tragique, c'est plus leur insouciance et leur amour pour la fête qui sont mis en avant.

Le long-métrage de Takahata est surtout extrêmement gratifiant, d'autant plus à mesure qu'on approche de la sublime fin douce-amère, comme si l'on venait de vivre quelque chose de tout à fait exceptionnel. Ce qui est le cas, sans aucun doute. On rit avec les tanukis, on s'attendrit devant l'histoire d'amour entre Okiyo et Shokichi, on s'émeut de l'issue inéluctable de l'histoire, de la fin de l'insouciance, perdue mais pas à jamais comme le montre la dernière scène pleine d'optimisme...

"Je les admire moi les humains. Je ne sais pas comment ils font pour tenir le coup"

Musique de l'épilogue, douce mélancolie : https://youtu.be/RoUTMPglkW4

"Pas du tout ! Fris et sans chapelure, c'est le top !"

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Porco Rosso est le film le plus personnel de Miyazaki si l'on en croit ce qu'il dit, bien que Le vent se lève soit venu après, et ça se voit. Ce n'est pas forcément évident d'apprécier le film à sa juste valeur quand on est encore trop jeune pour en saisir toute la portée même si l'essentiel a quand même été compris. Même aujourd'hui, j'ai le sentiment de ne pas avoir tout découvert de Porco Rosso, mais ce n'est peut-être pas plus mal tant cela contribue indéniablement à son charme. Il n'empêche que j'ai adoré Porco Rosso dès le premier visionnage, et je l'adore encore un peu plus chaque fois que je le regarde à nouveau.

Son ambiance nostalgique, son romantisme presque désuet mais terriblement touchant, ses personnages particulièrement attachants (Gina que j'aime tant), et son aventure parfois loufoque mais surtout humaine font de Porco Rosso un film de Miyazaki tout sauf mineur, bien au contraire...

Le temps des cerises : https://youtu.be/UFtI2OPJLME

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La puissance salvatrice du rêve comme thème de son dernier long-métrage, à la fois aérien et terre-à-terre. Bouleversant d'humanité.

https://youtu.be/HaQaUSj1hEo

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Mes voisins les Yamada est mon film coup de coeur du studio Ghibli, il ne manque jamais de me redonner le sourire et du baume au coeur. Par la succession de petites saynètes du quotidien, Takahata (le film est adapté d'un manga mais on se comprend) décrit la vie de famille avec un humour qui fait mouche, chez moi en tout cas. Mais ce serait mal comprendre le film que de le réduire à la seule comédie (bien qu'il n'y ait aucun mal à ça). En effet, dans sa description subtile de la vie de tous les jours, le film se trouve être par moments particulièrement touchant : le discours de mariage au début notamment me met toujours la larme à l'oeil. Pas triste mais bien touchant à sa façon car c'est de la vie en général dont parle Mes voisins les Yamada, et il le fait avec une justesse surprenante et une simplicité désarmante devant lesquelles on ne peut que fondre de tendresse.

La VF est excellente sinon. Je suis tellement attaché aux voix françaises des personnages que je n'ai encore jamais regardé le film en VO.

"Petit chaton, tu es perdu, où est ta maison ?"

"Et vous maîtresse, c'est quoi votre souhait dans la vie ? Changer de métier ? Trouver enfin un mari ?"

https://youtu.be/TUD_wltlHO8

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Ponyo sur la falaise a un don très particulier qui est celui de m'enchanter et de m'embarquer toujours plus loin dans son petit monde plein de magie, où les enfants et les personnes âgées se côtoient dans leur quotidien, à chaque nouveau visionnage. Un pur bijou de sensibilité cinématographique.

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[Officiellement ce n'est pas un film du studio Ghibli mais officieusement tout le monde le considère comme tel, moi le premier.]

Je n'ai honnêtement pas grand chose à reprocher à ce film, mais pour des raisons qui me sont encore assez obscures, il ne me transporte pas autant dans son univers singulier, malgré des qualités évidentes et indiscutables, que les autres oeuvres de Miyazaki. Pourtant, plus je regarde Nausicaä de la vallée du vent et plus je suis impressionné par l'incroyable maîtrise du film, par le talent de Miyazaki, la cohérence de son univers et par les enjeux complexes - et menés à terme - de l'histoire. Peut-être que dans quelques années il prendra autant de place dans mon coeur que Princesse Mononoké, qui sait ?

https://youtu.be/qx2b-nK_Q8o

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L'histoire de Kiki la petite sorcière est très attachante par sa douce simplicité, et plus mature qu'il n'y paraît. Le film de Miyazaki se démarque notamment par sa légèreté ambiante et son optimisme qui donnent du baume au coeur même si tout ne se passe pas toujours très bien pour Kiki, elle qui expérimente pour la première fois les aléas de la vie. Si on a souvent tendance à se retrouver dans le personnage de Kiki et dans ce film, c'est parce qu'on a tous marché un jour dans les pas de Kiki...

La meilleure scène du film reste à mes yeux celle où Kiki dort chez Ursula et discute avec elle de sa situation, des petits tracas de la vie... C'est un très beau moment intimiste partagé entre deux personnages qui semblent alors presque réels.

https://youtu.be/vD1yAEWpzeQ

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Ce film signé Goro Miyazaki est en quelque sorte mon petit péché mignon du studio. La Colline aux coquelicots a certes ses défauts - mineurs et de toute façon submergés par toutes ses qualités - mais j'ai une affection toute particulière pour ce long-métrage. Ce qui me touche et me plaît autant dans ce film, c'est son ambiance mélancolique et nostalgique mais pleine d'espoir et d'optimisme, qui est presque tangible.

https://youtu.be/C35DrtPlUbc
Ce n'est pas une composition Ghibli mais cette chanson est tellement belle et entraînante que je ne pouvais décemment pas en mettre une autre...

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Il y a certaines choses qui me dérangent dans ce long-métrage de Hiromasa Yonebayashi, mais Souvenirs de Marnie n'en reste pas moins une très belle et délicate histoire sur le thème du pardon qui a rarement été aussi bien traité et avec autant de justesse que dans ce film.

"Anna, dis-moi que tu me pardonnes !"

Anna, d'une certaine façon je t'envie, car comme toi, j'aurais aimé rencontrer ma Marnie à moi que je n'ai malheureusement pas eu la chance de connaître...

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Un film fort, très fort, émotionnellement parlant bien sûr mais d'une façon générale également.
J'attendrai de le revoir (je ne l'ai pas revu depuis sa sortie au cinéma) avant de l'annoter.

https://youtu.be/lGjh5LKKHcM

Annotation :

Le Tombeau des lucioles est le premier long-métrage d'Isao Takahata au sein du studio Ghibli, je le précise car la qualité n'a vraiment rien à voir avec ses premiers films (Horus, prince du soleil, Panda petit panda...).
Ce film est sans conteste un chef-d'oeuvre de l'animation qui a largement contribué à montrer au monde entier que l'animation est un art à part entière.

Je suis malheureusement atteint du syndrome de Totoro (car c'est avec ce film que j'en ai découvert l'existence) : le premier visionnage du film m'a marqué durablement, pour ne pas dire à vie même si c'est le cas, mais je suis relativement déçu - toute proportion gardée bien sûr - lorsque je le regarde à nouveau. Le Tombeau des lucioles m'a fait pleurer comme jamais, j'ai tellement pleuré la première fois que je l'ai vu que je crois que c'est une des explications possibles à ce syndrome des plus obscurs, comme si j'avais été essoré pour tous les revisionnages à venir.

Je tiens néanmoins à dire que Le Tombeau des lucioles reste à mes yeux un film profondément magnifique et poignant dans ses thèmes traités avec beaucoup de justesse, la dernière scène ne manque d'ailleurs jamais de me toucher en plein coeur, en particulier ce dernier plan évocateur qui est d'une beauté terrassante...

"Les lucioles sous une moustiquaire, c'est comme des flocons de neige sur une vitre"
Ou comment deux enfants parviennent, au moins l'espace d'un instant, à se créer leur petit havre de paix alors que la guerre fait rage...

https://youtu.be/_XuJEmSTHow

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Mon tout premier visionnage du film restera à jamais gravé dans ma mémoire mais j'ai malheureusement la terrible impression que la magie de Mon voisin Totoro s'estompe un peu plus à chaque nouveau visionnage... Je crois qu'il est préférable d'attendre plusieurs années avant de le regarder une nouvelle fois, et de voir ainsi si je peux retrouver la magie de la première fois ou si elle est définitivement perdue.

Cela ne l'empêche évidemment pas d'être une des meilleures et des plus justes représentations de l'enfance, de ses joies et de ses peines mais aussi de sa magie, dans le domaine de l'animation et même du cinéma. Mon voisin Totoro reste un film profondément enchanteur et intemporel.

https://youtu.be/MZgBjQFMPvk

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Arrietty a été pour moi une toute petite déception, très relative étant donné que le film a un charme singulier que j'apprécie tout particulièrement. C'est juste que je ne me sens pas spécialement transporté par cette histoire pourtant jolie et touchante, et que je trouve la réalisation assez impersonnelle dans l'ensemble, mais pas fade pour autant (il suffit de voir la première expédition d'Arietty dans la maison pour s'en convaincre).

Il s'agit du premier film de Hiromasa Yonebayashi qui est un réalisateur de toute évidence prometteur et qui l'a confirmé avec son Souvenirs de Marnie bien plus abouti à mes yeux. Cécile Corbel a également effectué un travail tout bonnement remarquable à la composition, bravo à elle.

https://youtu.be/XGs_QZmnLfs

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Léger, aérien et attendrissant, Le royaume des chats l'est assurément. Mais il est surtout terriblement anecdotique : l'histoire, bien que sympathique, est sans surprises et manque un peu de finesse (le changement dans le comportement de Haru à la fin du film est un peu exagéré bien que cohérent avec le ton du film). Les différentes péripéties, certes plaisantes, s'enchaînent sans vraiment parvenir à capter l'attention - si ce n'est lors de très belles scènes comme celle de l'arrivée de Haru au royaume des chats -, les personnages n'ayant que peu de consistance, à part peut-être le baron qui a un charisme naturel... C'est dommage car, même pour un film qui s'adresse évidemment aux enfants, Le royaume des chats aurait pu être plus abouti et davantage maîtrisé dans son scénario et ses enjeux.

https://youtu.be/NwoDrRCibhA

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Mon 4 est peut-être un poil excessif pour ce film qui n'est pas foncièrement mauvais mais c'est le reflet de la déception que je ressens à chaque fois que je le regarde. Pourtant, Les Contes de Terremer a un univers intéressant et complexe, un scénario attrayant au premier abord, un certain potentiel d'une façon générale, mais tout finit par être gâché ou mal exploité, par décevoir inéluctablement...

https://youtu.be/gMcwwnRcxv8

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Pas particulièrement mauvais, ni même moche quand on a accepté les graphismes et qu'on s'y est habitué, Aya et la sorcière est en fait un film sans aucun intérêt. Foncièrement bizarre, tout juste divertissant (c'est d'ailleurs ce point qui le sauve et qui fait qu'on ne passe pas un mauvais moment devant), le film de Goro Miyazaki peine à raconter une histoire qui tienne debout et laisse perplexe quant à son non-fin.

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Le studio Ghibli est fait pour le cinéma, pas pour la télévision ("pour le grand écran Monsieur Leblanc, pas pour la petite lucarne") et ce film dépourvu de charme en est la preuve. Il s'agit d'ailleurs du seul film du studio que je n'ai pas regardé au moins deux fois. J'ai malgré tout l'intention de le revoir pour lui donner une deuxième chance même si je sais à quoi m'en tenir.