Les meilleurs films en found footage selon Robin Souriau

Annotation :

Modèle irrévérencieux, modèle tout court. Plusieurs années d'avance, sur l'écriture, sur le thème, sur le scénario, sur la scénarisation. Un nouveau-né immonde, fils de la folie et de la démerde. Un apport immense.

Annotation :

Une foule de bonnes idées, parfaitement mixées par un fil rouge aussi discret qu'efficace, couronnées par la perf' incroyable et délirante de Gareth Evans. Un bonbon.

Annotation :

Parce qu'au fond, ce n'est rien de plus qu'un faux "Faites Entrer L'Accusé". Et que, même s'il réside à un océan fictif d'intervalle, on a quand même peur que le tueur soit notre voisin.

Annotation :

S'il n'est pas le premier, il pose quand même de sacrées bases pour ses contemporains. Dont une, au cœur de toute, la pierre philosophale du found footage : le doute.

Annotation :

Il incarne le mal absolu, et peut se targuer du mythe. Parfois grossier, souvent gerbant, jusqu'à se dire qu'au final, ce n'est ni plus ni moins que le but. Donc, réussi.

Annotation :

PLACEHOLDER - MARBLE HORNETS, 8

Annotation :

Un trésor de légitimation du genre et de cohérence scénaristique. Rarement aura-t-on utilisé la mythologie de manière aussi bonne. Chapeau (de chasseur)

Annotation :

Même principe que Poughkeepsie Tapes, quelques longueurs en plus. Le montage quasi-parfait fait le très gros du film.

Annotation :

Dans toute cette liste, la seule oeuvre où je me dis "............................. PEUT ETRE C'EST VRAI". 99% de chance que non. Mais le 1% me travaille de ouf. Un excellent angle sans quoi, sur celui de la déshérence et de la dépression. Ah, et le meurtre est un vrai meurtre. 1%.

Annotation :

Le faux-documentaire TV con-con, une mine d'or de contextualisation. Y a pas de raison que ça ne marche pas. Alors ça marche. Le jeu sur le flou de production, plutôt sympa. Cœur avec les doigts à Sean Rogerson.

Annotation :

Toujours charmant, une merveille de contextualisation. Dans les mémoires surtout pour son final, il est vrai marquant.

Annotation :

Je savais que le meilleur (le seul ?) allié de l'horreur c'est la contrainte, mais alors là ! Tout ce qu'on aime du spectre popcorn du genre : inventif, rythmé, rentre dedans et des jumpscares d'enfoiré. C'est un grand oui, à regarder évidemment sur PC dans son lit.

Annotation :

Méta dans le méta, on aime ça. Mais s'il n'y avait que ça, on serait forcément déçus : Erik Kristopher Myers n'oublie pas le frisson avec cette légende de "Peeping Tom" solide sur ses appuis. Quand il y a un peu de tout, on se regale.

Annotation :

Le monstre, c'est vous. Un rapport fou à la caméra, un méta sans la prétention. Superbe. Indispensable pour les fans d'horreur.

Annotation :

Joliment écrit, immédiatement attachant, juste psychologiquement sans tomber dans le gore : un found footage qui en a dans le ciboulot. Dommage que Denham annonce sortir les corones sur la fin, sans qu'on en voie l'intérieur d'un quelconque slip.

Annotation :

Deux règles posées par Shyamalan : les enfants ne seront pas bêtes / le film slalomera entre les genres, jusqu'au bout. Drôle, agréable, attachant, à défaut de coller vraiment les jetons. Mais était-ce le but ?

Annotation :

Film à sketch = irrégulier. Ni plus, ni moins qu'alternant entre le positif et le négatif. Heureusement, monte en puissance vers la fin.

Annotation :

Du cœur. On ne sauve pas le monde, on fait léviter des Lego. Le Graal de ceux qui rêvent d'avoir des super-pouvoirs, même quand l'âge devrait les en dissuader.

Annotation :

Honnête et cohérent, avec son lot de petits passages flippants. On aime l'immersion et le montage vrai-semblant, on regrette le poil dans la main.

Annotation :

Le coup écolo, on nous l'avait rarement fait. Un plaisir aussi étonnant que le nom du réalisateur. Si ce n'est le plus rythmé ni le plus pétochard, un des FF les plus intelligents. Mention spéciale à la nana devant moi au ciné qui a demandé à ses amis, à voix basse, si l'histoire était pour de vrai ou pour de faux.

Annotation :

Un FF qui n'a pas froid aux yeux, montrant clairement ses enjeux et ses monstres, quitte à avoir un poil trop confiance en lui. On valorise quand même, grâce à des histoires simples mais directes, et son taf tout de même notable.

Annotation :

Un peu fou qu'une équipe française n'ait jamais fait ce film avant. "Catacombes". A Paris. Bref. Mythologie un peu surfaite, quand les effets et la claustrophobie marchent d'elles-même. De belles sensations.

Annotation :

Bel hommage (si on peut dire) aux dérives sectaires des 70's aux Etats-Unis. Ti West, toujours aussi à l'aise à la mise en scène. Pas dingue, mais méritant, notamment dans ses dialogues.

Annotation :

Toujours aussi parodique, jusqu'à être brusquement aussi flippant que sérieux. Devient en 10 minutes (les dernières) la seule raison de (re)voir PA premier du nom. Coup de génie.

Annotation :

Pour le film, non. Pour la mythologie, oui. 3/10 s'il était en standalone.