Les meilleurs films libanais selon Homdepaille
8 films
créée il y a presque 4 ans · modifiée il y a plus de 2 ansPetites Guerres (1982)
1 h 48 min. Sortie : 9 février 1983. Drame
Film de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 7/10.
Annotation :
Si je m'attendais à trouver ça caché entre deux séries clonées sur Netflix... Les "restaurations" des films de Bagdadi sont criminelles (vraiment aucune exagération, y'a des interventions/aberrations qui défigurent l'image). Celui-là passe encore il doit avoir un minimum de prestige, mais Beyrouth, o Beyrouth est un massacre.
Je ne connaissais rien de la guerre civile libanaise. Bagdadi montre des combattants présents pour épater la famille, les filles et les journalistes étrangers (qui ne cherchent que des frimeurs de toute façon), des mafieux et des grands propriétaires désireux de garder leur emprise en se transformant en seigneurs de guerre.
Kuwait Connection (1973)
Zi'ab la ta'kol al lahm
1 h 41 min. Sortie : 1973 (Égypte). Action
Film de Samir A. Khouri
Homdepaille a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Plutôt une production égyptienne, mais le réalisateur et une partie de l'équipe sont libanais. Tout est bon pour placer cette pépite de l'exploitation à moustache.
Un peu le John Woo de la scène de baise (ça implique beaucoup de colombes dans une chambre minuscule). Sinon caméra portée ultra énervée, bastons dans plein d'environnement, beaucoup de nudité gratuite... C'est plutôt pas mal en tirant volontairement vers le surréel. Le film a une personnalité, un peu dérangée mais appréciable. La fin traîne un peu en longueur et pompe trop les films US (des plans directement tirés de Point limit zero) perdant sa "personnalité".
Hors la vie (1991)
1 h 37 min. Sortie : 15 mai 1991 (France). Drame, Guerre
Film de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 6/10.
Annotation :
Plein de tension dès le début, vouloir nous plonger dans la répétitivité de la captivité d'un otage ennuie quand même un peu à la longue. On le trimballe d'un endroit à la l'autre, scènes de caca, bon geôliers et mauvais geôliers à chaque fois...
Je suis toujours autant admiratif de ces quelques escapades dans la ville/zone de guerre en ruine et ses longs plans en voiture au milieu d'explosions, ce qu'on a en mieux dans Petites guerres.
La "restauration" est zoomée à mort sur Netflix...
Beyrouth, ô Beyrouth (1975)
Beyrouth ya Beyrouth
1 h 51 min. Sortie : 24 décembre 1975 (France). Drame
Film de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Les pères (spirituels et familiaux) meurent et la jeunesse perdue se divise. Pas didactique, Beyrouth, ô Beyrouth se suit difficilement sans connaissance de l'histoire du Liban. Très influencé par Godard au montage plutôt abstrait, fait d'idées plutôt que narratif, et très elliptique.
La dame aux lunes noires
Sayedat al akmar al sawdaa
1 h 46 min. Action
Film de Samir A. Khouri
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Beaucoup moins exploitation que ce que j'attendais, après le grand Kuwait connection. Plutôt un drame conjugal un peu sexy avec des touches de surréalisme sympathique pour nous sortir de l'ennui poli.
Tous pour la patrie (1979)
Koullouna lil watan
1 h 20 min. Guerre
Documentaire de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 5/10.
Annotation :
Documentaire au sud du Liban en 1978. Ardu sans connaissances préalables, les interviews sont parfois dures à suivre. Et le film se répète beaucoup dans ses longues parties musicales de montages alternées entre armée, guérillas et civils (procession funéraire, enfants, adultes fouillant les décombres de leur immeuble...).
Murmures (1980)
Whispers
1 h 32 min. Guerre, Politique, Société
Documentaire de Maroun Bagdadi
Homdepaille a mis 4/10.
Annotation :
Après la guerre en province, Bagdadi se penche sur la ville. Les portraits en musique sont remplacés par des déambulations dans les ruines. Plutôt que les paysans, les notables et les guerriers, il interroge cette fois les entrepreneurs économiques ou artistes attelés à la reconstruction de la vie urbaine que ce soit par des routes ou des spectacles (cinéma et danse ce qui donne une scène plus dynamique que le reste du film mêlant les paroles aux répétitions de Tango libanais).
L'angélisme m'a un peu gonflé, tous vantent la reconstruction du Liban sans que Bagdadi ne leur pose la question de leur enrichissement personnel et d'autres motivations moins pures. Peut-être aussi un effet de lassitude de ma part sur le sujet après We are all for the fatherland.
Caramel (2007)
1 h 35 min. Sortie : 15 août 2007 (France). Comédie dramatique
Film de Nadine Labaki
Homdepaille a mis 3/10.
Annotation :
Décrit vaguement la vie de cœur des employées d'un salon de beauté. Malheureusement la jolie réalisatrice/actrice ellipse les fins de scènes compliquées. Alors pourquoi pas, comme le titre le film se veut sucré. Malheureusement tous les bons mots tombent à plat, les romances sont cul-cul au possible et beaucoup trop lourdes comme du caramel (même les plus simples des flirts et le symbolisme qui devrait être léger fini en grand sourire idiot). Le plaisir de ce genre choral pourrait être dans les numéros d'actrices mais rien d'exceptionnel non plus : sympathiques et souriantes quand il faut et les beaux yeux maquillés sont noyés dans le collyre quand nécessaire.