Les meilleurs films où on parle de sexe sans jamais le montrer selon youli

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exemple parfait de comment contourner la censure avec malice et intelligence

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certains y voient un film tout entier sur la frustration sexuelle (classique avec Hitchcock), ce n'est pas la scène finale du train qui contredira ça...

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"L'Exorciste est l'histoire
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d'une actrice de cinéma soumise aux hommes qui régissent sa vie et qui nie avec force les agissements de son metteur en scène pervers (Burke Dennings) sur sa jeune fille Regan. Cette dernière montre pourtant les signes de régression typiques (pipi sur la moquette, scarifications) d'un enfant abusé sexuellement. Burke n'est pas plus discret lorsqu'il fait constater avec amusement la présence d'un poil pubien inconnu dans son verre de gin. Regan va jusqu'à mimer devant sa mère la violence des agressions dont elle est victime (soulevée de son lit par des coups de reins invisibles, crucifix dans le vagin) tout en se qualifiant elle-même (avec la voix de Burke si vous écoutez bien!) de "chienne de fille".
Burke est finalement assassiné alors qu'il se trouvait seul dans la chambre de Regan et nous ne saurons jamais vraiment qui, de la fille, de la mère ou du valet allemand, a porté le coup fatal. La seule façon de nier/déguiser le drame et d'éviter l'enquête "inquisitrice" du Lieutenant Kinderman est de faire passer Regan pour possédée. L'actrice se retourne alors vers le Père Karras, homosexuel refoulé et traumatisé par la mort de sa mère. Karras comprend que l'appel à l'aide de la jeune fille (apparaissant sur son ventre) ne sera pris en compte ni par sa mère ni par les institutions médicales. Il redirige alors la mère vers l'exorciste Merrin, lui aussi homo et lui aussi confronté à ses démons, qui va tenter d'aider la jeune fille à ne pas plonger dans la spirale de la haine de soi, de l'auto-désacralisation et au final de la perversion. Merrin échouera dans sa tâche et le père Karras, lui-même tenté d'abuser de l'enfant, décidera de se suicider et de rompre ainsi le cycle "démoniaque".
(Rafik Djoumi)

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cf. Rafik Djoumi (même s'il dit que la théorie n'est pas de lui) :
"Le Voyage de Chihiro (2001)
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est l'histoire
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d'une initiation à la prostitution, doublée d'un sous-texte marxiste.
Ou comment, afin de payer la dette de ses parents, une jeune fille intègre un 'yuna baro' (maison close de l'ère Edo, spécialisée dans les bains et massages 'spéciaux' et reconnaissable à ses lanternes rouges) et démarre tout en bas de l'échelle, en tant que 'Yuna' et sous un nouveau nom (à la façon des strip-teaseuses), avant de se heurter à la direction qui l'exploite. Sa route est parsemée de pervers inquiétants (le Sans Visage, métaphore de la libido), de la peur d'un enfant non désiré (Boh) et d'une romance inattendue avec un 'mauvais' garçon (Haku).
"L'industrie du sexe est partout au Japon aujourd'hui, et le nombre de jeunes filles qui ressemble à des prostituées grandit" (Hayao Miyazaki)"

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là pour le coup les métaphores sexuelles sautent aux yeux (voire au visage)...

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le dialogue mythique sur les escargots et les huitres

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et nombre d'autres films de vampires

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frustration, émasculation, voyeurisme, du classique encore pour Hitchcock

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Si le film a bien une qualité, c'est d'expliciter la métaphore sexuelle (notamment les MST) présente dans nombre de films de zombies. Bon je peux comprendre qu'on trouve ça trop explicite justement, mais moi ces marées humaines de foutre contaminé me font marrer.

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Pour, entre autres : "Chaque nouvelle main glissée dans une culotte est magique, redonne sens à la vie". (de mémoire)