Les meilleurs films se déroulant au Moyen Âge selon Stimmung

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La fondation de l'ordre franciscain (1210) vue par un "athée total".

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Cinq épisodes de la vie du moine et peintre d'icônes russe Andrei Roublev, entre 1400 et 1424, sur fond de crise de foi et d'invasions tatares.

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Chanson allemande qui aurait été composée à l'aube du XIIIe siècle, inspirée d'événements s'étant déroulés au milieu du Ve siècle (apogée du royaume burgonde, invasions hunniques, etc.). Si vous cherchez l'esprit allemand, il est là.

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Procès de la Pucelle seconde version, dans le plus grand respect des minutes, rigueur bressonienne oblige.

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Procès de la Pucelle, première version.

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Début du XVe siècle (avènement d'Henry V d'Angleterre).

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Wagner libéré.

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Ecosse, milieu du XIe siècle.

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Adaptation d'un conte suédois du XIVe siècle. N'en déplaise à Bergman (qui a renié son film par la suite), il s'agit sans doute l'une des plus belles retranscriptions des mentalités religieuses du temps et de la condition de chevalier-paysan.

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Retour de croisade d'un chevalier teutonique au beau milieu du XIVe siècle, pendant la Grande Peste. Vision plus bergmanienne (athée ou agnostique ?) du Moyen-Âge que dans la Source.

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Dix des cent nouvelles du recueil éponyme de Boccace (1349-1353). Étrange symbiose (mais réussie, comme toujours avec Pasolini) entre mentalités médiévale et contemporaine.

Un autre article qui approfondit le rapport entre histoire médiévale et cinéma à travers l'exemple du Decameron : http://ir.uiowa.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1384&context=mff

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Chef-d'oeuvre du film de propagande, censé représenter la victoire du prince de Novgorod Alexandre Nevski (1220-1263) sur l'Ordre teutonique lors de la bataille du lac Peïpous (1242), mais personne n'est dupe...

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"L'automne" du Moyen-Âge nippon (vaut pour les deux autres Kurosawa qui suivront). L'intrigue, purement fictive, se déroule sur deux ans, entre la mort du seigneur de guerre Shingen Takeda (1573) et la bataille de Nagashino (1575). Comme dans Ran, elle illustre la victoire de la modernité, incarnée par Oda Nobunaga (premier unificateur du Japon, grand promoteur des armes à feu et de l'occidentalisme), sur l'ordre traditionnel représenté par le vieux clan féodal des Takeda, dont la renommée est bâtie sur ses fameux cavaliers lanciers (mais en réalité tout aussi bien adaptés aux nouvelles technologies). La fin d'une époque.

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Japon des années 1580. Kurosawa s'intéresse cette fois-ci à la figure du rōnin, samouraï déclassé car sans maître, objet de récits idéalisés vantant ses exploits, l'associant à l'image du chevalier errant et désintéressé.

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Sorte d'uchronie sur la succession du seigneur de guerre Mōri Motonari (1497-1571), qui se déroula en réalité sans encombre. Même contexte de guerres féodales, même triomphe du nouveau monde sur l'ancien. Plus encore que dans Kagemusha, parallèle avec l'holocauste nucléaire, véritable obsession chez Kurosawa (Vivre dans la peur, etc.).

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Élimination des dernières poches de paganisme dans la Bohême du début du XIIe siècle. Comme dans La Source, il y a cette volonté de recréer non seulement la culture matérielle, mais aussi et surtout les structures mentales de l'époque.
A noter que l'action du roman, qui se situe au milieu du XIIIe siècle (alors que le christianisme était fermement implanté dans la région), a été avancée d'un siècle et demi par souci de crédibilité historique, bien que le récit épouse davantage la forme de la légende que celle de la chronique.

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Comme dans Marketa Lazarova, occupation de la Bohême par l'Ordre teutonique, écho à l'ingérence soviétique quelques mois avant le Printemps de Prague.

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Invasion mongole de l'Empire khwarezmien (1219).

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Représentation d'un enfer médiéval conforme à celui décrit par les utopies millénaristes, sous le patronage de Bosch et de Brueghel.

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Epopée de Jehanne la Pucelle, de Domrémy à son échec devant Paris. Première heure magistrale d'authenticité (vie paysanne, périple de Domrémy à Chinon), la suite souffrant du manque cruel de moyens (Rivette aurait dû s'abstenir de représenter les "batailles" avec une douzaine de figurants...)

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De la capture au bûcher. Le procès, déjà abordé par les maîtres sus-cités, est intelligemment occulté, Rivette préférant s'intéresser à des aspects moins connus de l'épopée johannique.

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Dans le respect du texte (et des miniatures)

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L'automne du Moyen Âge, aux relents "de rose et de merde" (Johan Huizinga)

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Version post-soixante-huitarde.

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Louis XI contre le Téméraire, dans la pure tradition de l'imagerie d'Epinal.

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L'anti-Bresson

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L'épopée de William Wallace, théâtre des fantasmes gibsoniens, ou quand un justicier en kilt (XVIIIe siècle) pourfend les sbires d'Edward Longshanks, "a cruel pagan king" au nom de la Déclaration d'indépendance.

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Petit florilège des clichés sur le Moyen-Âge, "âge sombre" par excellence...