Les meilleurs films sur Godzilla selon Exca1

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-- ERE REIWA N°1 -- Un contrepied fort puisqu’on est sur un film en quasi huit-clos très "protocolaire" (beaucoup de blabla technique comme dans Evangelion mais poussé à son paroxysme : le film crée la tension par ce biais). Un propos politique également avec l’US qui veut fourrer son nez partout et aussi d’actualité en s’inspirant de la catastrophe de Fukushima

Puis sur grand écran, un film d’une telle proportion c’est autre chose. Bref, si vous voulez voir un épisode live étendu d’Evangelion, c’est par ici.

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-- ERE MILLENIUM N°6 -- Ça pendait au nez de la série depuis qu’elle est partie dans le comique mais pour les 50 ans de la série, voilà une conclusion parfaitement logique avec un film bis débile à souhait jusqu’au boutiste. Partie de foot entre monstres, le retour de l’acteur du 1er Godzilla en secrétaire général de l’ONU qui dézingue de l’alien à coup de pistolets lasers, combats matrixiens... On passe par toutes les étapes d’un réalisateur à qui on donne du budget pour assouvir toutes les conneries qui peuvent passer par son cerveau.
Le bestiaire de monstres est gigantesque et ressort des monstres moins populaires du placard, impossible de ne pas penser à Anguirus le grand oublié de la saga, mais même des King Caesar et des Ebirah sont de la partie (forcément quand on part dans un délire, on prend les monstres les plus moches). Comment ne pas mentionner le Zilla d’Emmerich fait entièrement en CGI par pur esprit de référence et même Minilla !
On peut regretter que Godzilla n’apparaisse qu’à la moitié du film mais ce serait omettre l’histoire (ou la non-histoire) qui est quelque chose qui se voit trop rarement dans la série : assumée et pas prétexte.
Pour réussir à caser 2h d’action non-stop, des concessions sont forcément faites et là c’est tous les départements qui prennent : CGI, costumes, maquettes... Tout jure, mais le but n’est évidemment pas d’être crédible. On retrouve des terrains dignes de l’ère Showa pour le VS avec Anguirus et King Caesar, même le grain d’image est reproduit, Zilla en CGI comme je disais tout à l’heure, bref, le curseur de l’hommage est poussé au-delà de la recherche du réalisme de toute façon (ce qui fait que je peux pas m’empêcher de penser à certaines séquences d’Evangelion 3.0+1.0... On est sur ce type d’hommage où montrer la technique fait parti du propos).
C’est assez étonnant avec un rythme d’1 film par an et la moitié des films de l’ère Millenium faits par Masaaki Tezuka (et donc une pâte reconnaissable) d’avoir d’un coup un film qui fait un virage total, le film paraît hors du temps malgré une technique qui crie les années 2000.
Bref, dernier film de l’ère Millenium qui souffle les bougies d’un demi-centenaire par un film hommage débile actioner de la 1ère jusqu’à la dernière seconde.

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-- ERE SHOWA N°5 -- On commence à entrer dans la surenchère avec un combat à 4 monstres. Le traitement comique est beaucoup plus assumé, dans quelques dialogues, la chorégraphie du combat et une codification de film policier assez improbable.

Retour assez timide mais cool à être mentionné : le retour de Takashi Shimura qui était là dans les 2 premiers films.

Aussi, 1ère fois que Godzilla devient allié avec l’humanité.

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-- ERE MILLENIUM N°4 -- Encore un film dans une continuité bizarre mais au moins le film suivant va être dedans.
Godzilla apparaît très vite dès la 2ème minute et s’avère horrible, on le voit carrément écraser des personnes, ce qui sera une mise en bouche pour ce qui va être un des rares drames de la série. Les personnages doivent avancer malgré leurs traumas et faiblesses, leur psychologie est bien plus mise en avant que d’habitude pour l’avancement du plot. A titre perso, je les ai trouvé carrément attachants et ceci également par leur jeu d'acteur, je pense surtout à Akane et Sara.
Les combats cherchent plus le grandiose que d'habitude, Godzilla et Mechagodzilla ont plus de poids et sont cadrés plus à taille humaine j'ai l'impression.
C’est pas tout le temps que l’histoire est directement reliée aux enjeux de combat dans la série, à tel point qu’on a régulièrement l’impression de voir 2 films en un mais ici, les enjeux sont directement reliés à la présence de Godzilla (logique hein mais c'est pas assez systématique pour être mentionné). Il y a même un questionnement sur la moralité d’utiliser une arme de destruction massive contre Godzilla.

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-- ERE SHOWA N°1 -- Le père fondateur tout simplement, le film qui a révolutionné le film catastrophe et inventé les kaiju et le tokusatsu

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-- ERE SHOWA N°9 -- Pour ce qui était censé être le dernier film de la série, on retourne en 1ère partie dans la forme originelle de Godzilla : le film d’invasion mais avec tout le catalogue kaiju de la Toho des films précédents. Une phase space opera, un combat géant avec 11 monstres au pied du Mont Fuji, des maquettes toujours plus détaillées, plus de mouvement de caméra... Il y avait clairement la volonté d’y aller à fond et de se faire plaisir sur un film épique.

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-- ERE HEISEI N°1 -- Retour aux sources en grandes pompes pour ce 1er film de l’ère Heisei. Un Godzilla à nouveau force de la nature et un propos politique sur l’escalade nucléaire pendant la guerre froide. C'est même d'ailleurs marrant de noter que pour une fois, Godzilla devient une menace secondaire dans le film quand une bombe atomique est tirée par accident par l'URSS, une situation non pas sans rappeler la crise des missiles cubains.
On repart pas complètement de 0 puisque le film est la suite directe du 1er sorti pile 30 ans plus tôt et il est beaucoup moins pudique à montrer le gros monstre à découvert, sans pour autant le ridiculiser comme ça a beaucoup été le cas a fur-et-à-mesure de l’ère Showa (même si je ne doute pas que la suite des films hésitera pas à retourner dans ce travers). A ce titre, les maquettes sont plus immersives que jamais avec des immeubles d’une hauteur encore jamais atteinte dans la série, à tel point que Godzilla deviendrait presque prisonnier de cette jungle urbaine.
Je me demande aussi si ce film a pas été une des grosses inspirations de Shin Godzilla, il y a ce côté très protocolaire des réunions avec chaque personnage introduit avec l’intitulé de son poste qui est quand même bien présent dans le film.

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-- ERE SHOWA N°6 -- Même compo de monstres du dernier film à part Mothra et 1er Godzilla à incorporer des éléments de SF. Un accent plus prononcé pour la destruction de décor dans ce film à défaut de pousser dans les autres départements et un Godzilla plus humain

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-- ERE REIWA N°5 -- Exceptionnellement, pas de continuité avec le film précédent de l'ère, les 2 sont des stand alone. Un Godzilla plus effrayant que jamais, faisant aussi de gros dégâts mais qui fait un retour dans le passé assez étonnant. On a l'habitude maintenant du retour aux sources dans la série pour honorer le traitement plus sérieux et politique de Honda mais pour la 1ère fois, le film se passe dans le passé afin de parler du présent, là où d'habitude, on est bien plus ancrés dans une situation politique du moment. On est donc de retour au lendemain de la 2ème guerre mondiale, dans une situation qui rappelle forcément Hiroshima : le film hésite pas à montrer d'ailleurs de la pluie noire. Ce saut dans le passé ne semble pas incompatible avec notre présent puisque le film critique l'inaction du gouvernement japonais et valorise les actions prises par les citoyens.

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-- ERE HEISEI N°4 -- Depuis le début de l’ère Heisei, on dirait que la série trouve un équilibre entre le divertissement et son message. Ici, on a une critique de l’avarice incarnée par les petites dames qui parlent à Mothra qui sont de retour (et qui font toujours des incantations en J-pop pour notre plus grand plaisir).
On commence à surfer sur des tendances, le film précédent c’était Star Wars, ici les 20 premières minutes du film font clairement penser à Indiana Jones.
Encore une fois je sais pas trop ce qui se passe avec le titre où Battra est complètement absent alors qu'il est essentiel au récit, peut-être même plus que Godzilla. Battra qui ne peut que parler aux fans de la 1ère heure d'ailleurs vu que c’est littéralement un Dark Mothra, on rentre vraiment en territoire de gros nerd.
La maquette du combat final fait clairement partie des plus impressionnantes de la série, pas pour rien que la caméra à un moment profite pour faire un travelling panoté quand Godzilla apparaît. Je sais pas si on a les infos des tailles des maquettes quelque part mais c'est probablement une des plus larges et les éléments de premier plan : immeubles, grande roue même, sont encore une fois très grands. Les monstres vont d'ailleurs se faire un malin plaisir à détruire tout ça puisque le niveau de destruction est assez grandiose, la maquette se fait terraformer.

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-- ERE SHOWA N°4 -- Un traitement plus proche du 1er film avec le besoin de suivre un propos, cette fois-ci sur le respect de la nature

Un combat plus "stratégique" (ça reste bien débile)

Et il y a les demoiselles de Rochefort en minimoys dedans

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-- MONSTERVERSE N°3 -- C’est quand même dingue de devoir se taper un film prétexte avant de pouvoir avoir du combat grand spectacle. Retour de la formule VS avec un casting de monstres digne de l’ère Showa. Le film balance sans trop d’hésitation les attaques les plus démesurées, à ceci près que le montage alterné et des obstacles visuels viennent encore un peu casser la lisibilité des combats.
Un film sous forme d’hommage à la série donc, assez étonnant pour un blockbuster hollywoodien déjà et quand le 1er était parti pour être ce qu'on peut s'attendre d'un blockbuster hollywoodien, un film qui se prend trop au sérieux. Il y a des signes qui trompent pas, quand le thème historique de Godzilla était absent du précédent film et fait son retour ici en grande pompe, il y a une envie de bien faire. Tout ça pour finir sur un combat avec un niveau de destruction jamais égalé dans tous les Godzilla que j’ai pu voir pour l’instant (me manque encore l'ère Heisei et Millenium).

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-- ERE HEISEI N°3 -- Mélange de VS et film d’invasion, comme le film précédent. C’est assez étonnant que ça a jamais été fait comme ça dans l’ère Showa d’ailleurs (que ce soit Godzilla qui envahisse dans un film VS en tout cas).
Retour de la SF et on sent que Star Wars est passé avant, notamment le combat dans le vaisseau à coup de pistolets laser et enfin, le fameux coup du voyage dans le temps (eh oui, sur 40+ films fallait bien passer par là à un moment).
Impossible de pas penser aux films originaux où Ghidorah apparaît où il était systématiquement contrôlé par des aliens, la formule est de retour même si là, ce sont les voyageurs dans le temps qui le font. Puis, sa forme Mecha-Ghidorah c’est bien un truc pour gros nerd (ça marche sur moi).

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-- ERE SHOWA N°3 -- (Vu le montage américain) Les américains ne pas charcuter tout ce qu’ils touchent challenge. Je peux pas dire que j’ai compris grand chose tant la partie américaine du film est intrusive.

1ère apparition de la couleur dans la série, quoi de mieux pour un affrontement au sommet.

Blackface land aussi

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-- ERE SHOWA N°13 -- Un Godzilla réalisé avec peu de moyens, un peu de recyclage et le Godzilla le plus goofy avec un robot combattant inspiré (volé) d’Ultraman, des prises de catch, Godzilla qui fait carrément un high kick

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-- ERE HEISEI N°2 -- Un film de versus qui se transforme en film d’invasion, un peu comme si c'était un Reretour de Godzilla. Exceptionnellement un propos sur le pétrôle et les armes biologiques au lieu du nucléaire.

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-- ERE HEISEI N°5 -- Toujours dans les titres bizarres, c'est bien un Mechagodzilla 2 car c'est une version améliorée d'un 1er dont on nous parle dans le film mais ça tu le sais pas avant de l'avoir vu. C'est pas une suite au film de l'ère Showa, auquel cas ce serait un Mechagodzilla 3 même.
Le film où on voit le plus Godzilla de toute la série, et très fourni en combat par la même occasion. Des combats bien plus longs que ce à quoi on nous a habitué, et intenses, on hésite pas à égratigner (quasiment tuer) Godzilla à coup de plein de lasers différents, dont un arc-en-ciel car il est très très puissant évidemment.
Retour timide de Rodan et d’un nouveau bébé Godzilla, forcément attendrissant mais pas pathos comme l’original car pas du tout humanisé et il sert pas à plus qu’être un Macguffin pour Godzilla.

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-- ERE MILLENIUM N°3 -- Brawl contre Godzilla avec Ghidorah qui protège l’humanité étonnement. Mothra saute l’état de larve pour être direct le papillon qu’on connaît. Et puis il y a Baragon, qu'est-ce que tu fous là gars t'es juste un monstre de Honda qui a jamais été introduit dans l'univers jusque là. Fait plutôt amusant, son costume est comiquement faux comme s'il sortait effectivement tout droit de l'ère Showa et que son costume avait pas évolué depuis.
Mélange assez étrange au niveau du ton entre série B cheesy (les persos principaux tournent un série B au début du film d’ailleurs !) et un Godzilla plus terrifiant que jamais : pupilles blanches, dents acérées et sourcils froncés donnent un Godzilla à l'allure vicieuse. Il est d'ailleurs plus puissant que jamais puisqu'il arrive à mettre Ghidorah à genou pendant un bon moment, souvenez-vous qu'ils avaient souvent besoin d'être à plusieurs pour lui casser la gueule avant.
Plus de plans composite cette fois pour insérer les monstres dans l'environnement et il y a une vraie emphase mise sur la puissance des monstres via la CGI.
Petite emphase sur les conséquences pour les civils comme certains Godzilla plus sérieux, ce qui veut dire civils qui fuient, subissent les attaques de Godzilla... Sinon on est sur un film d’enquête infusé avec une dose de mysticisme.
Apparemment c’est dans une continuité à part qui prend en compte le film de 54 et le film d’Emmerich : hein

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Commission improbable

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Encore un film commémoratif avec un véritable scénario qui se met en place en prévision du suivant

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-- ERE SHOWA N°2 -- Au lieu de faire une redite du 1er film, la formule du monstre contre monstre est déjà introduite dans cet opus

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-- ERE SHOWA N°14 -- Avant-dernier film de l’ère Showa, une formule qui ressemble un peu au film Ghidra je dirais avec un mélange de combat et un style proche du film d’espionnage et avec des éléments de SF bien débiles (les espèces d’hommes-singes)

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Fan film jamais fini tourné avec l’aide d’anciens employés de la Toho. Si j’ai bien compris, il a été shooté mais jamais entièrement monté ce qui est plutôt étrange. Tout ce qu’il subsiste sont des séquences assez classiques dans la série de base : conférence de presse, destruction de maquettes, l’armée qui prépare des armes... Avec des moyens digne des films, ç'aurait pu être un film crédible pour l'ère Showa, on retrouve même le design reproduit de manière fidèle à l'exception d'un peu de cache-misère (on va pas se plaindre ceci dit tant construire une Godzilla suit doit être une tâche ardue dans ces conditions)

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Film commémoratif à l'occasion des 50 ans du film original

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Simple, efficace

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-- ERE MILLENIUM N°2 -- On atteint un nouveau niveau de ridicule dans la série, la manière de mettre Godzilla hors d’atteinte cette fois est en lui tirant un trou noir dessus depuis un satellite quand même.
Un combat qui se veut beaucoup plus comique dans son déroulement, on parle prises de catch, beaucoup de jeu sur la vitesse de lecture ce qui est très élégant avec un monstre volant (non) et le film tout autour est un peu dans la même trempe, on est sur du nanar assumé jusqu’au jeu d’acteur.
Les miniatures et le costume de Godzilla lorgnent plus vers le cheap et j’ai pas pu m’empêcher de faire un rapprochement avec le sentai (ce qui a l’air plutôt assumé dans le film avec un super saut de Godzilla cadré comme du sentai). L'esthétique de la G-Grasper, ce bleu bien profond et ce vaisseau qui sent bien le plastique, ça change du côté grand spectacle cinématographique que la série avait jusque là, et pourtant on en a eu des quarts d'heure de débandade. C'est la 1ère fois que j'ai une sensation de téléfilm sur certains plans, ce qui m'a pas dérangé personnellement puisque ça concour à l'effet d'ensemble mais vous êtes avertis. A l'inverse, on a quelques idées très cinématographiques, comme cette ville submergée sous l'eau qui propose une esthétique encore jamais vue dans la série, ou bien une petite nage à dos de Godzilla d'une membre de la G-Grasper. Il y a aussi beaucoup moins de CGI que dans le film précédent, on retrouve à fond ses maquettes auxquelles on est tant attachés depuis maintenant 46 ans.
Fait rare pour être mentionné : le film est pas dans la continuité du film précédent mais est une suite directe au Godzilla de 54. C'est plutôt quelque chose de réservé aux 1ers films de continuité habituellement mais nous y voilà, et ça va être la norme pour cette ère (que je vais quand même appeler Millenium tout du long ici puisqu'il s'agit bien de ça en terme de sortie de films et pour éviter les confusions). Dans le prologue du film, Godzilla a envahi Tokyo une 2ème fois en 96, c'est à se demander si c'était vraiment utile de casser une continuité pour ça...

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-- ERE MILLENIUM N°5 -- Suite de VS Mechagodzilla qui joue sur la nostalgie puisqu’en amenant Mothra, on retrouve nos deux petites dames J-pop ainsi que l’acteur du Godzilla VS Mothra original et la morale sur la nature qui va avec.
Un film particulièrement intense en combat, j’ai pas compté mais je pense qu’on est lancé à partir d’~1/3 du film et on s’arrête plus jusqu’à la fin. Au final on est sur un gros actionner qui reprend pas mal la mise en scène du précédent : beaucoup de ralentis pour donner du poids aux monstres, des coups plus crédibles pour des monstres de cette taille (ça empêche pas Godzilla de slider sur 2km tho), des cadres régulièrement à taille humaine... Il y a plus une recherche du majestueux qui est quasiment perdu depuis l’ère Showa.

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-- ERE HEISEI N°6 -- Rien de bien nouveau dans ce film, la télépathie introduite dans Biollante est pleinement utilisée ici (et tout le monde sait qu'aucun film au monde oserait utiliser la télépathie de manière bullshit bien sûr), Mechagodzilla est transformé en MOGUERA et Bébé Godzilla a grandit mais il sert à rien.
Le film a surtout un traitement plus épique que jamais, annoncé à l’intro avec une musique d’orchestre où on met bien les cuivres en avant pendant qu’on présente MOGUERA (on avait eu un peu ça avec Mechagodzilla II ceci dit). Pareil pour Space Godzilla qui est essentiellement Godzilla avec plus de crocs, des yeux rouges attention et une armure de cristal. Tout est dans la puissance brute dans ce film.
Tu sais que la série a atteint un stade de conscience en elle-même quand tu fais partir Godzilla dans la mer au coucher de soleil avec de la J-pop romantique derrière.

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-- ERE SHOWA N°10 -- Encore un film pour enfant ce qui le rapproche de La planète des monstres (dont il pique du footage d’ailleurs) cette fois-ci sur le harcèlement

Et le vendeur de jouets c’est Jigen live action