Les meilleurs films taïwanais selon Homdepaille

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Hyper dynamique façon Kurosawa et A touch of zen, d'ailleurs la première partie s'apparente à la filature au début de son chef d'œuvre. Les personnages vont gracieusement dans une direction, le vent souffle à l'opposé et la caméra va encore dans un autre sens le tout raccordé à la perfection.
Les combats impressionnent aussi dans leur façon d'allier vivacité et discrétion. Peut-être l'absence de sons environnant et l'intimité d'une caméra proche.

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Wow. Avec mes références ça ressemble à du HK début années 80 à la découverte des effets par ordinateurs et au montage énervé... Avec des marionnettes au mélange maquette/décors naturel/CGI qui marche bien.

Seul problème, le doublage à une seule voix qui met une certaine distance surtout pour la femme.

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Des scènes très influencées par le théâtre dans la scénographie et les mimiques des acteurs adressées uniquement au spectateur.

Dans une conférence de 1980 celui-ci liste et points importants de l'opéra chinois : "Imagé plutôt que réaliste" "Les acteurs peuvent sortir de leur rôle pour devenir narrateur", "L'importance donnée aux acteurs entrant en scène" et la structure. Il développe chacun sur un paragraphe et lance quelques pistes sur leur application au cinéma.
King Hu (Roger Garcia, p112)

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Je pensais voir un film de zombies et en fait il s'agit d'une invasion d'Anthony Wong d'Ebola Syndrome, d'humains sans barrières prêts à contaminer leur prochain, le violer et le tuer de la manière la plus barbare possible. Une peur de la violence sexuelle et physique dans les lieux publics qui se concrétise dans une scène puissante de métro.

Le reste gère moins bien cet aspect mais donne quand même des images qu'on dirait sorties des représentations polissonnes des enfers.

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Ça commence par de beaux extérieurs qui ne sont pas sans rappeler A Touch of Zen, puis ça enchaîne avec des intérieurs carton-pâte brillants de mille feux colorés qui tiendraient presque la comparaison avec un Shaw façon Chu Yuan. Et pour une dernière référence : le casting recréé le couple de Zu. Bref, ce scope flamboyant est de toute beauté kitsch.
Gros bémol : j'ai beau avoir vu des adaptations de bouquins aux milliers de pages condensées en 1h30 de film, avec des apparitions/disparitions de personnages aléatoires, des retournements de situation toutes les 2min, etc. ce film est imbittable en comparaison.
Mais vraiment, au point que j'ai cru voir une version tronquée à la traduction farfelue. Donc rien n'a de sens, ce qui laisse le champ libre à des transitions rigolotes et incontestablement inattendues. Au final, à peine arrivé dans une Égypte de pacotille (pourquoi : on sait pas, c'est stylé), aux pyramides reconstituées sur une plage, des combats commencent en extérieur et continuent au fin fond d'un temple démoniaque, sans transition.
Les combats sont à la hauteur du bordel ambiant : ça tape correctement à l'épée mais ça dérape toujours dans le généreusement fou : des câbles à tout va, enfant ver de terre, monstres mi-homme mi-tigre et j'ai une tendresse particulière pour les ninjas, jaillissant d'un ventre ou le fabuleux ninja-momie.

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Série B comme bas du plafond mais sympathique. Une histoire prétexte mais qui nous épargne un trop plein de scènes dialoguées pour aller à la baston. La maladresse des combattants est rattrapée par le travail de caméra King Hu-esque. Original (sauf pour les musiques pompées) avec un beau travail de photo aux raies de lumières qui devancent A Touch of zen.
Ça s'épuise un peu vers la fin avec des enchaînements de combats dans la montagne alourdis par un environnement naturel qui ne permet pas beaucoup de folies.

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Petite comédie d'action très fun avec pour héros des cascadeurs qui ont plus l'air de tenir une boutique de farces et attrapes que des accessoires de cinéma. Action gaguesque sur BMX, en patins à roulettes qui crachent des étincelles, etc. on est bien dans les années 80.

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J'suis pas raciste mais j'ai pas pigé grand-chose au premier film parce qu'il se ressemblaient tous. 20 ans plus tard, les marionnettes sont bien plus différenciées et l'histoire se suit même si elle est dispensable.
J'ai pas retrouvé le choc furieux du 1er film mais l'action y est plaisante dans un bon mix maquettes et effets par ordinateurs pas trop encombrants. Ça part surtout dans un gore délirant de membres tranchés, têtes explosées et massacre faisant couler le sang jusqu'à un véritable torrent.

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1ère partie de King Hu dans son bain stylistique et thématique. La troisième partie d'un réalisateur que je ne connaissais pas m'a plus marqué avec des rites sanglants et des scènes de danses entre enfer et contemporain.

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Vu pour Yukari Oshima qui tabasse bien.

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L'ennui plaisant. La fin à coup de tambourin réveille après s'être laissé bercer 3h.

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En quelques images on ne peut que se demander si A City Called Dragon n'a pas été filmé par l'équipe de A Touch of Zen pendant ses interruptions de tournages. J'sais pas combien de techniciens les deux ont en commun mais c'est la même boîte de prod et un assistant de King Hu sur Dragon Inn qui réalise.
Du coup des plans assez beaux, le regard de braise de Hsu Feng (la Meiko Kaji Taïwanaise) en gros plan, et un montage qui ne recherche pas la continuité de l'action mais à enchaîner des mouvements. Malheureusement le dernier point ne bénéficie pas du sens du découpage de King Hu et reste très chaotique. Très platement bavard.

Grosse déception assez fréquente dans les films de sabreuses : l'héroïne qu'on a suivi pendant 1h20 se fait remplacer par un mec balèze sorti de nul part qui fini le méchant surpuissant à sa place.

https://youtu.be/yGA228YcY-A

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Charmante comédie kung-fu.

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Gros coup de mou pas très drôle pendant 45min. J'ai largement préféré Demon of the lute dans le genre film de sabre pour enfant, mieux rythmé et moins insupportable dans l'humour.
Les 25 dernières minutes excusent tout. Une superbe bataille rangée dans une forteresse. Haute voltige et bourré d'idées (j'adore le bras tête d'oiseau) solidement soutenues par l'équipe technique qui gère ses effets spéciaux.

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Soit des trucs m'ont échappé soit il y a un sacré paquet d'incohérences. En tout on ne voit pas trop où va cette intrigue de palais avec un empereur malade à soigner contre sa volonté. Puis le final raccroche : "ça n'allait nul part, c'est la marche à l'aveugle de l'Histoire". Logique et étonnamment peu décevant.
très en dessous des précédents King Hu. Parfois un peu plat, parfois correct. La lumière est souvent d'une laideur incroyable.

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Exploitation de vengeance jouissive comme j'en avais pas vu depuis quelques temps. Des nichons à la première scène, de vilains méchants, la musique à fond et des idées, beaucoup : torture au miel+fourmis, bordel dans des conteneurs avec trans-palette comme ascenseur, mutilations variées... Manque juste de bons artistes martiaux.
L'équipe profite d'un voyage à Tokyo pour filmer sur le vif une fête dans les rues et j'aime ça ces scènes au milieu d'une vraie foule. Comment la caméra se comporte, est-ce qu'elle se cache au maximum ou ignore la réaction des passants ? On a des plans, notamment de danses, qu'une reconstitution n'aurait pas atteint.

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Romance sans prétention. Le charme prend malgré (ou grâce j'ai du mal à me décider) le seul thème musical du film en boucle.

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Un film d'espionnage très académique à part pour sa cruauté. Beaucoup de trucs déjà vu surtout dans les idées de doubles et de déguisement : des acteurs amateurs deviennent espion amateurs et un défilé de costumes et de maquillages auxquels répondent des scènes de mise-à-nu émotionnelle et physique. Les premières minutes laissent penser qu'on aura le droit à du thriller paranoïaque : Tang Wei dans la rue est observée par tout le monde et au Mah-jong une autre joueuse la regarde de biais, mais non c'est juste pour l'intro mystérieuse.

Reste la cruauté. Tony Leung en tortionnaire désabusé au masque dur, très violent en amour. Tang Wei dépucelée par un moche "pour la bonne cause" sans que son beau flirt ne dise rien. Et d'autres que j'ai oublié.
Malheureusement la romance entre les deux ne clique pas pour moi, la bascule est censée se faire autour de la fameuse chanson du chef d'œuvre Shanghaïen de l'époque L'Ange de la rue (1937) mais c'est bien la seule fêlure qu'on nous laisse voir entre lui suspicieux tout au long de leurs jeux de séduction et elle portée par un dégoût de lui durant une bonne partie du film.. Mais voilà une chanson (belle certes) pour lui et une grosse bague pour elle et apparemment faut y croire.

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Nanar pas trop mal filmé et rythmé.
Film sur les années 30 mais où une scène sur deux est filmée dans des maisons, avec des voitures et en costumes contemporains. Et les rares tentatives de reconstitutions ne sont pas brillantes. Rempli de scènes super-sexy dont des exercices de souplesse aux filles ligotées et en toute petite tenue.

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Kung fu comédie vraiment bas de la ceinture. Les quelques folies sont desservies par la réalisation molle. Bien inférieur aux autres films de la team : Heroic fight et Magic of spell.

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Pas vu jusqu'au bout, j'étais peut-être pas d'humeur. À revoir de préférence au cinéma où je pourrai surmonter cette lenteur.