Les meilleurs jeux en réalité virtuelle selon toma Uberwenig

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Rez a toujours divisé. Mais indéniablement, il a toujours su articuler les technologies nouvelles sans changer son ADN.
REZ Infinite ne fait pas exception à la règle et offre au joueur une expérience d'une intensité hors le temps.
A-t-il atteint le Plafond de Verre ? Les prochaines technologies révèleront-elles d'autres aspects passés à coté des testeurs ? L'avenir nous le dira.
Mais c'est à se demander si REZ premier du nom, consciemment ou non, ne portait pas en lui les germes de toutes les occurrences dont il a bénéficié avec le temps, car ce vrai faux rail shooter était, dès le départ, un jeu de fuite en avant, mariant les genres et les axiomes avec brio (rhythm game, shmup, rail shooter, jeu musical, jeu futuriste...etc.), nous faisant presque oublier son message originel écolo, car tout, en terme vidéoludique, pourrait se résumer en un simple mot : immersion.
Avec la VR, clairement, mission accomplie, et qui n'a pas joué à REZ en VR n'a pas joué à REZ tout court.

Et le mode de jeu "bonus" nous offre une vision de ce que pourrait/aurait pu être REZ Infinite 2.

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A la croisée des chemins entre le conte, le jeu de plateforme, le puzzlegame, où se rejoignent des God Games, des jeux à la Ico, des mignonneries, des coups de génie en terme de level design, d'ergonomie, d'ambiance esthétique, se trouve une perle injustement méconnue, ou mal connue plutôt : MOSS.
Mieux, c'est peut-être lui qui offre avec humilité une des portes vers le gameplay vers lequel la VR aurait dû se tourner plutôt que les courses de voiture et le FPS à tout va.

Avec la manette, vous jouez et incarnez Moss, intrépide souris dans un monde magnifique mariant la beauté du compte, les énigmes et un rythme impressionnant.
Mais le jeu ne vous oublie pas et les devs se sont souvenu de l'existence du gyroscope dans les manettes.
Vous êtes donc un Dieu omniscient (plus ou moins) qui peut bouger et influer sur le décor pour filer un coup de patte à votre compagnon d'arme, qui ne manquera pas de vous saluer et vous remercier si vous vous approchez. Vous pouvez même, par jeu de miroir, voir comment ce petit être vous perçoit dans un reflet d'eau ou autre.

Un sans faute, qui se permet qui plus est de pousser l'exploration (attention à ne pas se prendre un mur par erreur) et l'immersion le plus loin techniquement possible.

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Pure performance au sein d'un série qui commençait à battre sérieusement de l'aile : une série qui ose se renouveler (c'est déjà pas mal audacieux, non, quand on porte un nom aussi lourd que RE, avec son héritage), qui offre une expérience ludique "classique" en FPS de qualité, mais qui en plus réussit l'exploit de donner au joueur son premier triple A en VR!! Se faire poursuivre par un grand bonhomme sauce Cannibale, c'est déjà flippant, comme idée, même si un amateur d'horreur vidéoludique aura l'habitude de situations autrement plus rudes... mais quand un mec de 2m23 fait VRAIMENT 2m23... on fait moins le malin.
(PS et malgré les capacités limitées de la VR (qui restent vraiment cool pour le prix de sortie) exigent une suspension d'incrédulité de la part du joueur, plutôt qu'une recherche des détails qui pourraient le sortir de cette ambiance anxiogène, je me suis quand même cassé la gueule dans ma chambre en voulant m'appuyer sur un rebord de fenêtre...)

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L'audace de Statik tient à un concept simple : un puzzle game où tous les puzzle sont des extensions du joypad! En terme d'immersion, on est dans un top tier (malgré peut-être un jeu trop court, et encore, je n'ai pas exploré la rejouabilité de la bête)
Les mains enfermées dans une boite dont les manipulations peuvent et évoquent la manette, attaché sur une chaise, le joueur et le personnage fusionnent pour essayer de s'échapper de cet enfer évoquant Portal par son humour tranchant, avec des puzzles audacieux, assez complexes pour être gratifiants, assez simples pour être accessible.
A part un bisou, que demander de plus ?
Une perle. Et je pèse mes mots.

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J'ai ragé quand j'ai lu/entendu des joueurs chouiner parce que ce n'était pas assez beau, parce que le jeu "abusait" des brumes pour masquer ses faiblesses.
Reste que ce jeu m'a donné le vertige, m'a fait peur, m'a fait visiter les recoins d'une ville qui aurait pu être Silent Hill, tout en osant le ciel ouvert et les abysses, le jump scare (sans en abuser), le malsain, la sensualité glauque, l'amour glissant, la violence abrupte.
Un voyage qui ne laissera pas indifférents les amateurs de vraie terreur, qu'elle soit cinématographique ou vidéoludique.
Et je continuerai à défendre ce jeu tant qu'il en aura besoin!

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Superhot, c'était super, Superhot VR, c'est mieux.

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Rail shooter jouissif qui réussit à soulever le coeur de vertige, de peur, et qui ne débande que très rarement.
Une des expériences les communicatives, pour faire découvrir la VR, et sur laquelle on revient de bon coeur, à plus forte raison si nos goûts cinématographiques ont une légère composante série B
PS : pas nécessaire d'avoir fait les autres Until Dawn pour apprécier cet opus. Mais ce serait dommage de se priver du bisseux chapitre originel.

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Toutes les possibilités des WipeOut originaux sont là. En VR, il y en a qui fonctionnent magnifiquement, d'autres qui assurent une envie de gerber, et d'autres entre deux eaux.
C'est dynamique, intense, impressionnant en terme de réalisation.

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Moquez-vous du joueur tant que vous n'avez pas chaussé le casque. Après, vous trépignez d'impatience en attendant votre tour.

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Pari ultra risqué pour un jeu qui joue BEAUCOUP sur son intensité et son rythme.
La réussite tient du miracle.

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Un jeu qui pèche peut-être par excès de générosité (si tu as imaginé une façon de jouer, Bound l'a forcément proposé).
Trop "arty" pour certains, la grâce de la danseuse, les réactions de l'univers en mouvement m'ont personnellement convaincu.

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Tout est dans le titre.

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Se mater dans un miroir et voir Batman, ça fait TOUJOURS son effet. Dommage que ça ne soit pas plus long...

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Thumper se suffit à lui-même. La VR ne lui apporte peut-être pas grand chose, mais suffisamment pour intensifier une expérience qui est cauchemardesquement géniale!

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Oser un monde ouvert de cette taille en VR, fallait oser. Et ils l'ont fait. Les Master Race PCistes chouineront parce que c'est flou, ça pixellise, oubliant les faciès qu'ont subi les amateurs de la série à l'époque (qui n'avaient pas de quoi faire tourner tout en qualité max).
Et qu'ils aillent se doigter l'urètre devant les cartes mères de la génération d'après-demain, dire à qui veut l'entendre que ES4, si on a un PC à seulement 20 000 euros, il tourne super bien, on croirait le vrai...etc.
Perso, je me contenterai de remarquer qu'on a osé Skyrim sur PS4 VR, et réussi le pari.

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Vous avez déjà fait les vendanges au point d'en perdre votre gaule du matin et voir des grappes de raisin dès que vous fermez les yeux ?
Jouez à Tetris en vous impliquant et vous comprendrez mieux. Tentez l'expérience en VR et ce sera ENCORE plus intense!
Une réussite à laquelle je ne croyais a priori pas, mais seule l'expérience fait loi.
Et savoir admettre ses torts, c'est le début de la guérison!