Les meilleurs jeux vidéo de 2017 selon Xeno

Annotation :

On ne recherche pas l'originalité à tout prix avec cette première place.
Si j'essaie de me remémorer les meilleurs moments de jeu de cette année deux mille dix-sept, c'est indéniablement celui-ci qui fait surface et grimpe aussitôt au sommet.

Introduit la notion d'exploration, partagée par de nombreux jeux de cette liste.

Annotation :

Après être monté au firmament, on descend aussitôt dans les bas-fonds du Deepnest, à la rencontre de sensations d'exploration qu'on ne s'attendait pas à trouver dans un jeu 2D.

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Cherchant à faire l'effet d'un feu d'artifice, Odyssey n'a peut-être pas d'égal quand il s'agit de multiplier des situations de jeu toutes plus détonantes et fulgurantes les unes que les autres. La thématique "lune de miel inversée" réussit à créer une certaine cohérence malgré la diversité des lieux traversés, tout cela incarné par le pittoresque guide touristique renseignant le joueur sur sa prochaine destination.

En termes de gameplay, là aussi une idée phare sert de base à l'ensemble des mécaniques de jeu : la casquette enrichit de façon intuitive le panel d'actions de Mario, prenant tout son sens lors des courses Koopa, qui sont toutefois la seule activité qui intéressera encore le joueur ayant fait le tour du globe.

En fin de compte, plus qu'un explorateur le joueur est ici un touriste qui multiplie les destinations de rêve avant de repartir aussitôt chez lui, la malle pleine de souvenirs mais les souvenirs un peu vagues.

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Deux mille sept, certes.

Cette conclusion à l'histoire des personnages de Liberl fait honneur à la série en proposant le casting, les combats et les donjons les plus riches de la série, tout cela associé à une narration efficace - notamment dans ses scénettes secondaires -, et d'une ost de très haute volée. Ne possède pas pour autant l'envergure du second chapitre, qui pourrait trôner au sommet de cette liste.

Annotation :

Ne paye pourtant pas de mine, mais les sensations procurées lorsqu'on surmonte une difficulté souvent intense mais jamais frustrante suffisent à lui concéder une place d'honneur ici.

Perle de design et de maniabilité, on y retrouve l'aspect exploration qui domine dans cette liste, ici sous un tout autre aspect : mêler plateforme ardue et passages secrets semblait inapproprié, mais cela fonctionne finalement avec fluidité et brio.

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Des airs de jazz incessants pour accompagner ces combats face à des boss dont les animations ultra détaillées se mettent au service de la richesse des patterns. A good day for a swell battle.

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[Fait en avril-mai 2019]

L'un des meilleurs représentants de la notion d'exploration, qui a sa propre conception de la chose : ça se fait en courant à fond et en fracassant les ennemis sur des riffs énervés, qui sentent ici la plage et le soleil. https://www.youtube.com/watch?v=mDd6pSTDGC4

On découvre les mystères de cette île inconnue qu'est Seiren, et en parallèle on crée du lien, en contribuant au village des naufragés. Dialogues qui marquent une pause prolongée dans l'action, inhabituelle pour la série et lorgnant du côté de la formule Kiseki, aspect hélas plombé par une mauvaise traduction.

Annotation :

Bêta fermée (merci à Valmy) puis publique

Le fameux plaisir coupable qui voit s'enchaîner les parties et les heures, et ce malgré les soucis de connexion et les mises à jour parfois douteuses. Ça vaut bien quelques petites parties de Gwynt au coucher du soleil, histoire de se replonger dans l'univers du sorceleur qu'on a déjà accompagné durant toutes ses péripéties.

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[Fait en juillet-août 2019]

On y explore le subconscient d'adultes avec une vision déformée du monde, mais littéralement seulement. Le jeu est à son meilleur durant l'arc Medjed puis s'éternise jusqu'à la lassitude. À force de trop vouloir en faire pour en mettre plein la vue, on finit par perdre en sincérité, et donc en ambition.

I wish life had changed, but it's not even in smush...

Annotation :

[Fait en Janvier 2018]

On a affaire ici à l'échec de l'imbrication entre exploration et quête principale. Exacerbant ce défaut présent dans Xenoblade et effacé par l'open-world de X, on est pris entre deux facettes d'un jeu qui sont toutes deux prenantes mais s'accordent si mal qu'elles en viennent à se nuire réciproquement.

Plaisant mais se situe trop dans la redite, notamment du premier Xenoblade. Il se démarque de ce dernier grâce au système de Lames, qui d'une part en fait un jeu à système très prenant, et d'autre part enrichit un scénario non sans atouts mais déjà vu et revu.

Annotation :

C'est à un remake que l'on doit une petite bouffée d'air frais dans la licence Fire Emblem. Pas de waifus, pas de scénario vaseux divisé en 2 cartouches, mais des règles propres à Gaiden (portée des archers, absence du fameux triangle des armes, donjons...) changeant un peu de la routine habituelle, le tout sublimé par une modernisation exemplaire à tous les niveaux.

Seul le level-design ne parvient pas à se défaire du poids des ans.