Les meilleurs jeux vidéo de 2023 selon Danny Fonseca

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J'avais trouvé It's Winter très intéressant mais un chouilla trop vide de but et de sens. Du coup j'imaginais que Neyasnoe serait un peu similaire, et en fait pas du tout. On a un jeu bien plus charnel, dense, émouvant et éprouvant, tout en étant propice à la flânerie et à l'exploration pure.

La fin m'a aussi complètement pris à contre pied, j'en suis sorti soufflé.

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Absolument sur le cul, je m'attendais à un petit shooter débile de 5h avec du fan service de partout, j'ai eu un jeu d'action narratif de 20h avec un world building travaillé et une compréhension folle de l'univers de RoboCop. Incroyablement moderne sur tous les thèmes qu'il aborde, c'est drôle, c'est fun, c'est intense, parfois émouvant avec ses personnages secondaires fantastiques et ses dialogues intelligents.
Les combats sont incroyablement cathartiques, notamment parce que l'exploration et les conversations sont longues (et toujours intéressantes !) donc on a le temps d'avoir hâte de se battre.
Je suis aussi très étonné des thématiques politiques du jeu. Bien sûr c'est une donnée importante des deux premiers films, mais là ça va au delà de ça puisqu'en tant que joueur qui roleplay en tant que RoboCop, on est confronté à sa récupération politique de toute part et on doit décider de s'il fait quelque chose pour empêcher ça ou non. Un vrai coup de génie.

Sinon malgré l'aspect visuel à tomber par terre, on sent que ce n'est pas un AAA dans sa mise en scène et son jeu d'acteurs, mais j'ai trouvé que ça donnait un charme au tout, un peu comme à l'époque de Max Payne et ses méchants qui avaient la tête des développeurs du jeu.

Un vrai triomphe.

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La réussite de The Wreck vient simplement du fait que The Pixel Hunt comprend parfaitement les humains dans leur entièreté, leurs besoins de contrôle, de joie, de misère ou de tristesse. Caractériser un personnage c'est s'intéresser autant au jour où il a perdu sa mère qu'à l'odeur de sa chambre d'ado, le bruit que faisait son lit lorsqu'il a fait l'amour pour la première fois, les films qu'il a regardé au moment le plus misérable de sa vie...

The Pixel Hunt comprend si bien les humains que The Wreck est rempli de petites choses dans lesquelles on se projette. Je doute pas une seule seconde que beaucoup de ces petites choses resteront longtemps avec moi même bien après avoir terminé l'histoire du jeu.

Bref, c'est super.

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Inkle commence à avoir une variété de jeux vraiment impressionnante pour un petit studio, et au final A Highland Song est peut être mon préféré (même si je les aime tous). Une fois habitué aux mouvements pas super précis, c'est un vrai bijou d'exploration, de découvertes, d'espièglerie, d'aventure... Il accomplit ce que les deux derniers Zelda ne font que toucher du doigt, c'est à dire avoir un vrai sentiment de danger naturel, d'inconnu, et parfois aussi de perdition totale quand tous les éléments difficiles s'additionnent.
Une vraie petite merveille à quasiment tous les niveaux.

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Je m'attendais pas vraiment à être aussi à fond dans l'histoire, dans ses personnages et dans les enjeux, et je m'attendais encore moins à autant d'impact de nos choix sur l'histoire (surtout en regardant les succès après avoir terminé le jeu).
Malgré une écriture qui manque un peu de punch et un doublage pas terrible (mais il y en a très peu), j'ai été totalement happé par cette histoire de communauté en ligne du début des années 90 et d'amitiés éphémères.

C'est bourré de petites idées rigolotes et avec un contenu assez phénoménal (et toujours cohérent !) pour un si petit jeu.

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Fabuleuse immersion dans un quartier dévasté et déprimant, bourré de petites absurdités drôles et gênantes avec étonnamment beaucoup de choses à découvrir par soi même. Totalement ma came.

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Je sais honnêtement pas trop d'où sort ce jeu, si ce n'est que son scénariste a bossé sur MGS1 et un Final Fantasy que je connais pas (mais au son, pas au scénario) et que c'est étrangement édité par Square Enix et vaguement développé par Xeen mais c'est pas du tout mis en avant...
Je joue à peu de visual novels, j'avais détesté Virtue's Last Reward mais adoré To The Moon et Videoverse... Ici on est plus proche de Virtue mais avec une écriture beaucoup plus intéressante, moins laborieuse et avec des systemes de jeux discrets mais intelligents.
Ce que j'ai vraiment adoré c'est l'évolution du récit qui bascule de genres en genres, les quelques premières heures c'est du mystère horrifique avec quelques scènes assez stressantes, puis de l'enquête paranormale basée sur des légendes ancestrales, et ça se termine en pur jeu d'enquête whodunnit une fois qu'on est familier avec ses (très très) nombreux personnages, qui ont tous étonnement beaucoup de personnalité donc certains vraiment mémorables - surtout sans acteurs de doublage.
Il évite pas quelques répétitions et surtout cette tendance qu'ont les jeux japonais à laisser peu de place au sous entendu (après l'enquête est vraiment complexe donc ça m'a pas mal aidé que certains éléments soient répétés), mais quelle satisfaction quand on arrive à faire le lien entre les événements et personnages !
Un vrai triomphe narratif.

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Fantastique petit jeu de stratégie mélangé à de la roulette, c'est très simple au début puis ça se complexifie, on comprend rapidement que nos choix du tout début auront un impact énorme dans la deuxième moitié de la partie.

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Peut être les 40 minutes les plus drôles dans un jeu vidéo, l'exploration est top, c'est magnifique, la musique est géniale, et la conclusion à pleurer de rire.

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Expérience narrative fascinante assez proche des jeux de Cosmo D, c'est drôle, très joli et parfois assez finement écrit.
Très court aussi, donc faisable en une petite soirée.

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Fantastique immersion dans la peau d'une biologiste de l'espace qui essaye de comprendre ce qui est arrivé au reste de son équipage, j'ai été étonné de la longueur de l'aventure (10h pour un walking simulator !) et de la précision des dialogues et de la mise en scène. Certains artifices sont un chouilla grossier mais n'entâchent jamais l'élégance de tout le reste, notamment du design retrofuturiste absolument délicieux.
Le mystère autour de ce qu'il se passe m'a totalement scotché et j'ai été profondément accroché au destin de ces divers personnages. Petit bémol quand même sur le dernier acte hyper bavard (je suis certain que ça passe plutôt bien dans un bouquin, mais dans un jeu vidéo c'est pas ouf) et sa fin abrupte.

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J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans (petit jeu de mots tout à fait intentionnel) mais ça a fini par beaucoup me plaire !
Sans avoir une écriture d'une finesse folle, le concept assez proche de Gamedec m'a bien conquis, et surtout ça arrive à être à la fois varié et cohérent dans les thèmes traités et suffisamment malin pour ne pas rester en surface de son sujet.

J'ai aussi trouvé la fin extrêmement mignonne !

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Complètement taré, très court, très fun même pour les nullards comme moi, très enthousiasmant petit jeu de plateforme !

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J'ai trouvé ça fabuleux du début à la fin ! Évidemment je l'ai backé parce que ça ressemblait à Flashback, mais au final le scénario, les contrôles et surtout le rythme permettent à Lunark de vraiment se détacher.

Toute la seconde partie du jeu, une fois que j'ai bien assimilé les contrôles, étaient super satisfaisantes, d'autant que le scénario s'accélère et accroche malgré une certaine simplicité et des dialogues perfectibles.

Chapeau, c'était pas facile de s'inspirer d'un jeu aussi culte tout en réussissant à s'en démarquer intelligemment.

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Les Beat Them Up japonais sont pas mes jeux préférés et je préfère généralement les jeux d'action occidentaux parce qu'ils sont plus simples et droit au but (genre God of War tu peux les finir facilement en connaissant juste deux combos).
Mais malgré le fait que je sois horriblement nul à Hi Fi Rush, faut bien avouer que son enthousiasme est communicatif, mais surtout qu'une grosse partie des choix audacieux qu'il entreprend sont réussis, notamment au niveau de la mise en scène qui essaye plein de choses différentes et qui réussit au moins 95% du temps.
La grande réussite du jeu pour moi ce sont ses personnages principaux (et un peu secondaires) qui ont beau être un peu trop verbeux pour moi, force est de constater qu'ils ont beaucoup de charme et déjouent leurs archétypes avec beaucoup d'humour.
Très réussi, surtout pour un jeu qui à la base n'est pas vraiment destiné à des gens comme moi.

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C'est agréable d'avoir un jeu court, concis, concentré et plutôt bien écrit. C'est très émouvant tout du long, surtout en tant que fils d'immigré tiraillé entre deux cultures.
J'ai trouvé la fin assez peu satisfaisante, trop bavarde et facile, mais je suppose que c'était quand même nécessaire de finir sur une note positive.

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J'y ai joué sur Switch donc peut être que l'émerveillement visuel est moindre par rapport aux autres versions, mais malgré une histoire mignonne et une ambiance globalement réussie, je peux pas ignorer que la platitude des dialogues nuit énormément aux personnages et aux enjeux. Pourtant les personnages en eux même sont intéressants, mais pour une histoire de famille détruite par les non-dits, les choses sont quand même ni subtiles ni vraiment cachées...
Mais ça vaut le coup et le nombre de jeux basés sur le réel (et en plus un réel aussi proche de nous) se comptent sur les doigts d'une main cette année donc je boude pas mon plaisir.

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J'ai cru comprendre que le jeu n'était pas à la hauteur de sa démo, mais vu que j'ai pas vu la démo j'ai trouvé ça vraiment très sympa. Très court (exactement ce que je voulais), relativement simple (pareil), très mignon et avec des moments vachement rigolos aussi.
Alors oui on pourrait entrevoir autre chose qu'un "simple" puzzle game avec ce concept, mais ça m'a parfaitement suffi.

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Je pense pas y avoir joué dans les meilleures conditions (c'était sur un Android qui ramait un peu) mais si j'ai globalement passé un bon moment je trouve que le jeu perd assez rapidement de sa saveur notamment à cause du côté esthétique des infrastructures qui fait vraiment bordel...
Mais c'était agréable pendant les 4-5 premières parties ce qui est déjà cool.

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Je peux pas dire que ça soit un ratage total mais au bout d'une heure de jeu j'ai laissé tomber l'immersion et je me suis juste mis en facile avec la musique de Hotline Miami à fond. C'est un défouloir extraordinaire, le gunplay est phénoménal et assez hilarant aussi, mais tout ce qu'il essaye de faire d'autre (horreur, histoire, ambiance, rythme) est raté. C'est dommage d'avoir autant voulu refaire F.E.A.R. alors qu'il aurait juste fallu reprendre son gunplay dans un autre setting.
Mais je boude pas mon plaisir de certaines scènes très sympa.

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Extrêmement étonné par l'accueil exceptionnel accordé à cette extension. Je l'ai trouvée plutôt laborieuse et peu intéressante, avec notamment des personnages vraiment caricaturaux et une intrigue assoupissante. Je pense aussi que j'ai pas eu de chance parce que pour ma part l'extension était bien plus buguée que le jeu original auquel j'ai pourtant joué il y a 2 ans (j'ai gardé la même sauvegarde, ça vient peut être de là ?).
Je trouve la performance d'Idris Elba très monocorde, très lue, et l'écriture globalement incroyablement bavarde, il n'y a quasiment rien à lire entre les lignes tellement tout est dit. Les deux dernières heures de l'histoire principale sont un peu meilleures, et j'apprécie qu'elle apporte une fin alternative au jeu de base plutôt que se forcer à retomber sur ses pattes juste avant la mission finale. Mais il manque vraiment la douceur et la mesure que j'avais adoré dans le jeu original.

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Slayers X est probablement le plus gros jeu de niche auquel j'ai joué, parce que pour y jouer il faut :
- avoir joué à Hypnospace Outlaw pour comprendre les références
- se souvenir et apprécier le personnage de Zane
- aimer les FPS des années 90
- aimer l'humour meta chelou

Je remplis plusieurs de ces cases du coup j'ai passé un bon moment, mais même en le prenant comme une blague c'est loin d'être le meilleur boomer FPS de ces dernières années (pas même de ces derniers mois). Par contre ça m'a donné envie de refaire Hypnospace Outlaw ce qui est toujours une jolie chose.

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Premières minutes vraiment alléchantes, Jusant ne va malheureusement jamais au delà de sa promesse de base et donne quand même l'impression d'un acte manqué. L'histoire racontée par des pavés de texte cumulée à la timidité du level design ont eu raison de moi. Bizarrement, le jeu se réveille lors des deux derniers niveaux (forcément, vu que le rythme est calqué sur Journey) qui montrent un peu ce que le jeu aurait pu donner avec plus d'audace, mais c'est trop peu trop tard. Dommage.

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Incompréhension totale face à ce jeu gargantuesquement long avec un énorme bordel d'idées qui parfois fonctionnent, parfois non, parfois sont vaguement cohérentes, parfois n'ont rien à foutre dans un jeu comme ça...
Il n'y a aucune vision, aucune cohérence aucune direction claire : si une idée permet de rajouter de la durée de vie alors on l'ajoute.

J'ai joué environs 70h et j'ai abandonné face à Ganon, parce que j'ai passé tout le jeu a éviter le plus possible ces combats merdiques et que je suis arrivé devant lui en réussissant à parer un coup sur 3 comme depuis le début de BOTW (j'ai donc passé plus de 100h à ne jamais réussir à utiliser une fonctionnalité basique du système de combats que je maîtrise sans aucun soucis au bout de 20mns sur n'importe quel autre jeu).

Mais bon c'était plus important d'inclure une maison personnalisable (que je n'ai jamais vue en 70h de jeu) plutôt que de raffiner le système de combats, ça rend mieux au dos de la jaquette).

Annotation :

Beaucoup de mal à voir l'intérêt de ce genre de jeux. J'ai trouvé le début ultra prometteur, les premières heures de découvertes vraiment sympa, mais là au bout de 8 heures je me demande un peu pourquoi je m'inflige ça. C'est toujours la même chose non stop, il n'y a aucune surprise que ça soit niveau mise en scène, gameplay ou narration.
Les nouveaux équipements servent juste de carte-clé pour ouvrir de nouvelles portes, et quand on en trouve un nouveau on passe juste 10 minutes à regarder la carte à chercher des portes de la bonne couleur. Si on arrive devant une porte bloquée après 10 couloirs d'affilée, on va devoir tous se les retaper avec les mêmes ennemis au même endroit pour repartir.

Il y a quelques moments où j'ai entrevu le côté très cool de repasser par des endroits qu'on connaît déjà avec de nouveaux pouvoirs et du coup les traverser plus vite, mais ça arrive dans 1 pièce sur 20 et de toutes façons on est obligés de re-regarder la carte toutes les 2 pièces pour être sûr de pas se tromper.

Et puis les ennemis on dirait vraiment que ça vient d'un cahier des charges Nintendo : y'a ceux qui attaquent en masse mais font un millième de dégâts (donc au bout de 1h de jeu on les calcule même plus, ceux qui te chargent et que tu dois taper dans le dos, ceux qui s'accrochent à toi et tu dois t'en défaire...

Bref j'ai trouvé ça au mieux ennuyeux, au pire désagréable à jouer. Je vais ptet arrêter d'insister avec les gros jeux Nintendo, c'est pas du tout mon délire.