Les meilleurs livres de 2020 selon H Bazé

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FOR-MI-DA-BLE !!

D'une part, on apprend énormément de choses (qu'on devrait savoir depuis bien longtemps, mais bon). D'autre part, on se marre du début à la fin (Jüne écrit comme elle parle et c'est génial !).

Et en plus (c'est quand même un des buts avoué du livre), ça ouvre le panel du plaisir et offre plein de nouvelles idées qu'il me tarde de tester...

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Un auteur de Besançon écrit un livre qui parle du Congo belge et le fait paraitre dans une maison d’édition québécoise. Cette phrase est surement le seul aspect comique de ce livre. Le reste n’est que poésie et introspection (historique et personnelle).

En suivant les pérégrinations de ces personnages, on se pose les mêmes questions qu’eux (si ce n’est qu’on n’était déjà contre la colonisation en ouvrant l’ouvrage – là où c’était une normalité pour eux) et on évolue avec eux…

C’est beau, c’est puissant et on ne peut pas lâcher ce livre. Pari réussi.

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Enorme succès littéraire décliné en podcast et spectacle, "Les Téméraires" nous présente la longue et fabuleuse histoire des Ducs de Bourgogne.
Mais comme Bart Van Loo est perfectionniste, il choisit de nous conter cette histoire - proche d'un Game of Thrones où tout est vrai, comme indiqué sur le bandeau - le plus exchaustivement possible en commençant... vers l'année 500.

Plus de 1000 ans d'histoire de stratégie, de traitrises, d'arrangements et de guerres. Un mot : passionnant.

Le livre dépassant les 800 pages, il est tout de même conseillé d'avoir le temps devant soi avant de le commencer. Une fois qu'on est parti, on continue sans souci ; mais il faut un début à tout...

Je vais aller le voir sur scène en mars : j'ai hâte !

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Premier roman de Mireille Gagné, "Le Lièvre" nous parle de ces gens qui se noient dans leur travail et y consacrent toute leur vie, et même au-delà.

Le tout saupoudré d'un étrange documentaire écrit sur l'animal titre. Le résultat est surprenant, mais assez envoutant. On a envie de savoir, de comprendre les pourquoi et les conséquences de cet étrange choix que pose Diane, la protagoniste.

Pour ne rien gâcher, l'objet-livre est très beau.

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Jean-Philippe Toussaint continue son nouveau cycle romanesque (trilogie, quadrilogie... on ne sait pas encore), mais revient à ses précédentes amours : les longs passages réflexifs.

On se centre ici sur la vie privée du personnage principal (Jean Detrez - c'est rare que les protagonistes aient un nom chez Toussaint), ce qui fait que le livre est surement un "prologue" au précédent, "La Clé USB" (Toussaint avait pareil avec M.M.M.M. - le deuxième tome se passait chronologiquement avant le premier). Le fait de s'intéresser à cette vie, à ses souvenirs et à ses introspections permet à Toussaint de faire à nouveau virevolter sa plume et ses mots, comme il sait parfaitement le faire ; ce qui fait des "Emotions" un livre plus intéressant (à mon sens) que le précédent, dans lequel on avait trop "d'histoire" à mes yeux (j'aime quand il ne se passe rien chez Toussaint).

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Je voulais lire de la poésie ultra-contemporaine... je n'ai pas été déçu.

L'écriture de Simon Johannin est touchante, percutante et déstructurée (comme j'aime la poésie). J'ai retrouvé les sentiments que j'ai pu trouver avec certains "des plus grands" : lire dix poèmes de suite en me disant "c'est joli" et tombé sur un onzième... écarquiller les yeux... le lire quinze fois... et sourire... J'adore.

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Dans ce petit volume, Lou Sarabadzic nous présente tous les bienfaits du lubrifiant... et c'est hilarant.

On y retrouve des listes, des nouvelles, des poèmes. Elle y ajoute également quelques réflexions féministes toutes plus pertinentes et percutantes les une que les autres.

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Ça commence par une chronique radiophonique. Chaque jour, dans l'émission "Entrez sans frapper", cinq animateurs de la radio belge La Première écrivent une histoire sur le principe du cadavre exquis. Cette histoire, elle raconte la vie au temps du confinement.

Et c'est beau. Très beau.

Certes, on sent l'écriture à dix mains ; mais, si cela peut en rebuter certains, cela offre aussi des visions et des chapitres tellement différents.
Mais surtout, c'est la résonance avec l'actualité qui touche au but. Ce livre a été écrit ces derniers mois et doit être lu dans les prochains mois.

Pour conclure, tous les bénéfices et droits d'auteur sont reversés à trois associations qui luttent contre l'inégalité... et ça, c'est très bien !

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Capucine enfant écrit un petit poème tout rose et tout mignon.
Boulet s'en empare, l'illustre et le bouletise.

Le résultat est formidable. Court, hilarant, tout rose, tout mignon et épique comme se doit un récit sur le Joli Coco.

En 4e de couverture, on nous cite les 13 autres tomes de la collection... ça donne envie...