Les meilleurs livres de 2021 selon H Bazé

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Victoire Tuaillon réfléchit ici à la notion même des relations amoureuses : ce qu'elles signifient, d'où elles viennent, comment elles sont créées et influencées par la société patriarcale dans laquelle nous vivons... et comme toujours avec elle, c'est éclairant, perturbant, intriguant... bref, formidable.

On se pose beaucoup de questions, on se retrouve dans certaines descriptions (je suis un homme cis-genre hétéro), moins dans d'autres, mais on s'interroge tout de même... on remet sa vie et sa conception de l'amour en question et c'est intéressant (voire même nécessaire).

Véritable plus au podcast du même nom, Victoire Tuaillon nous offre en plus de nombreuses ressources qu'il me tarde d'éplucher pour continuer ma propre déconstruction jusqu'au plus profond de moi-même...

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Dans ce recueil particulièrement intimiste, Pauline Delabroy-Allard nous emmène dans la maison d'un couple d'ami où, par deux fois, elle s'est réfugiée avec elle-même.

C'est extrêmement touchant et particulièrement sensible. On sent sa détresse, mais on ne la plaint pas... on vit avec elle et on la comprend. On entre presque en communion avec elle quand elle parle des disques qu'elle écoute (dans la première partie) et des plafonds qu'elle regarde (dans la seconde).

Une vraie bulle de respiration...

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Deuxième livre d'Adeline Dieudonné, on reste dans son univers sombre, malaisant, dérangeant... mais toujours avec son écriture envoutante et passionnante (un don de conteuse).

Le livre nous présente de "simples" tranches de vie, des personnages qui se croisent sans se croiser sur la même aire d'autoroute... une seule d'entre eux se verra attribuer deux chapitres... les autres ne feront que des passages fugaces dans l'univers dieudonnien, nous apportant leur lot de pensées et ruminations.

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Sept courts textes, sept nouvelles qui nous présentent notre monde, ses dérèglements, ses problèmes... c'est aussi brulant que magnifique.

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Essai intéressant qui nous présente différentes féministes (réelles ou picturales) qui ont décidé que leur action ne pouvait passer que par la violence... Irene propose une réflexion intéressante sur l'usage de cette violence...

Annotation :

Charly Delwart a une écriture amusante qui nous fait réfléchir sur les crises classiques que traverse n'importe quel être humain occidental de classe moyenne. "Le Grand Lézard" est dans cette même veine d'absurde et de réflexion faussement philosophiques.

Si j'ai bien aimé la lecture, je reconnais aussi avoir trouvé le temps long à certains moments...