Les meilleurs livres de Charles Bukowski selon Kaptain-Kharma

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Toujours aussi crade et un brin miso mais beaucoup de poésie, mélancolie et un peu de chant du cygne.

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Ça partait presque bien et puis non c'est juste un gros pervers ivre eeeeeet un poil pédo.

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Ça commence direct avec de la nécrophilie donc autant vous dire que Charlie il est à son max.

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Bonjour je suis Charles, je vous ai déjà dis que j'aimais le sexe et l'alcool.

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C'est pas tant le fait qu'il évoque un vi*l qui me surprend que le fait que ce soit lui la victime et qu'il tourne comme si en fait boh ça va.

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Pas trop de cringe à part ce tant sur les féministes. Et Sarah a l'air cool.

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Charlie il décide d'alterner entre les deux genres qu'on lui connaît bien à savoir le roman a.k.a je raconte ma vie avec des alias pour paraître humble et la poésie a.k.a un roman mais avec plein de retours à la ligne au pif. Sauf que le livre il est gros et que Charlie au bout d'un moment on finit par comprendre qu'il aime les courses de chevaux, la vodka 7up et les femmes surtout pour lui faire la popote parce qu'en fait sinon c'est un peu un myso, mais bon il aime bien les féministes quand même car elles achètent son livre. Bref on apprendra rien de plus sur le monde avec ce livre si ce n'est que le monde il est mauvais, l'humain il est mauvais et l'alcool il est... ben ça va. Mais je crois que tout ça il l'a déjà dit.

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Certes son style est ici à son meilleur, on a enfin un angle d'attaque intéressant et mon dieu quelle vie horrible mais comprendre l'origine des travers, névroses et lubies de l'auteur implique qu'on se les farcie à nouveau en pleine face. Certains argueront que du coup ça humanise un vieux dégueulasse et permet de comprendre le personnage qu'il est devenu sauf que bon on va pas pardonner à Jason d'être devenu le tueur de Vendredi 13 parce que son père le violentait. Une spirale de violence, de mépris qui même si à priori n'a pas transformé Charlie en bourreau d'enfant l'a quand même laissé en sacré épave. Je n'attendais pas un brulôt contre la violence, la lutte des classes et autres joyeusetés, c'est un marqueur de son temps et très bien, mais imaginez Bukowski avec en plus l'esprit d'un gamin de 10 ans et ça devient alors un enchaînement de Mon père me bat/Je me branle devant les jupes qui remontent. Vu la longueur du bouquin ça devient vite lassant (le plus gros point faible de Charlie) et cette descente aux enfers dans l'amérique profonde a un goût de rance.