Les meilleurs livres de George R. R. Martin selon Kaptain-Kharma

Annotation :

En vrai on a là un très bon premier script de film d'horreur. Une bonne paranoïa, de bons enjeux et juste une écriture un peu vieillotte. Parce que tout le monde parle en langage soutenu et que ça parle de cul de manière tellement insipide. Forcément Georgy peut pas s'empêcher de se pignoler sur les descriptions de personnages féminins (pourquoi décrire les totosses ? ) et de faire coucher tout ses personnages parce que dans le futur on sera tous des gros baiseurs bien sur. C'est d'autant plus chiant avec le personnage principal de la femme évoluée qui est très forte, très dure de caractère mais veut s'envoyer un commandant de 60 piges à moitié handicapé et à moitié hologramme. Une belle leçon de tolérance sauf que là c'est juste mettre du cul pour du cul (même quand il n'a pas lieu hein). C'est aussi dommage qu'elle lui fasse si vite confiance (ok le livre est fin) alors qu'on est face à une entité omnisciente qui ne veut répondre à aucune question. Du coup le reste de l'équipage a de vrais doutes mais doit forcement crever alors qu'elle, fait le choix du cœur. Mais bon c'était rapide et pas de la fantasy donc dans le haut du panier de Martin.

Annotation :

Gros potentiel dans cette histoire qui pue le bayou et le sang séché. On se dit au début que ce truc de Demeter est un poil trop prévisible puis Martini nous surprend bien avec les différents protagonistes. J'en suis venu à me demander si il était vegan (non) car après Tuf on a encore une réflexion sur l'exploitation animale sauf qu'en fait le héros à de la compassion uniquement parce qu'il s'imagine à la place de la victime, même chose pour l'esclavage bref pas un bouquin ultra militant. On repassera aussi sur les persos féminins qui ne servent à rien à part être des femmes fatales, petites choses faibles ou procreatrice ce qui est quand même un peu con quand les vampires t'expliquent au départ qu'iels ont pas besoin de toute ces conneries d'amour et de reproduction. Mais sinon le bouquin pêche surtout par des longueurs que ce soit dans les courses de bateaux ou le dénouement final qui prend tout son temps et perd en subtilité par rapport à une première moitié qui joue sur le mystère, la terreur et les faux semblants. Surtout avec ce capitaine qui se fait duper tout du long mais décide quand même de pardonner à chaque fois.

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Alors. J'étais un peu sceptique au début du premier chapitre avant de finalement me rendre compte que c'était surement le meilleur. Même si toute la galerie de mercenaire est insipide, Tuf apparaît suffisamment peu pour briller par sa bonhommie et son caractère exceptionnel. On a une solide nouvelle qui repend bien le phénomène Alien avec un petit côté aléatoire dans les créatures et un contre héros qui fait vite rigoler. Ensuite le bouquin se transforme plus en recueil de nouvelles même si Tuf, l'Arche et les chats troooooop mignoooooons (mon dieu Martin est une grand mère) sont récurrents. Le pire c'est que les autres nouvelles n'ont pas toute besoins de Tuf pour exister, pire certaines n'ont pas besoin d'exister. Car globalement le vaisseau de l'Arche permet de faire popper n'importe quelle créature vivante (sauf l'humain ? je ne suis pas allé jusqu'au bout) mais Tuf se prend pour un biologiste écologiste. Ce qui donne lieu a une très belle morale sur le fait de comprendre et respecter un écosystème (accessoirement Tuf est vegan) pour mieux vivre soi-même. Sauf que cette morale est appliqué peu ou prou de la même manière plusieurs fois d'affilée et que l'histoire se résume alors à Tuf qui se fait berner, qui retourne la situation, dit bigre 20 fois, négocie de l'argent, la personne en face refuse, Tuf ne dit rien, la personne cède, plein de créatures partout c'est la crise et Tuf a gagné. Le bouquin est beaucoup trop long pour ce qu'il y avait à raconter (c'est à dire au grand max les 4 premières nouvelles) et c'est bien dommage.

Annotation :

Assez marrant d'imaginer comment l'éditeur fait la sélection des nouvelles. Car clairement les dernières sont là pour remplir. Y a même carrément une nouvelle de 10 pages qui est spoilé dans la quatrième de couvertures tellement on en a plus rien à faire (alors qu'en vrai on dirait un film de Nolan). Comme d'hab Georgio ne sais pas trop finir ses histoires mais plein de nouvelles pourrait être adaptées. Un penchant pour son côté SF, les histoires plus réalistes fonctionnent moins et alors la fantasy....

Annotation :

Chanson pour Lya a un petit potentiel même si on voit venir le twist à 500 pages et le reste est gentiment chiant. Et bordel pourquoi cette couverture d'une jeune fille sein nu ?! C'est quelle nouvelle ?!

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Un sentiment étrange puisque d'un côté on sent que c'est rushé comme une nouvelle, on est direct mis dans le bain, il y a une seule quête et ça se lit globalement vite. Et de l'autre l'histoire a quand même la volonté d'un roman, il y a un début de développement de lore, ça multiplie les pistes et les enjeux mais on a le temps de s'attacher à personne. Le cul entre deux chaises il est donc dur de s'impliquer et on sent un manquement, ou plutôt une ébauche pour le petit George qui est à ce moment là relativement jeune. Ça se sent dans l'écriture, c'est très académique et déjà que je ne suis pas fan du style littéraire, ça n'aide pas.

Annotation :

Ça commence plutôt mal avec une nouvelle qui se perd dans un trip de réincarnation complexe pour pas grand chose avant ensuite de revenir à du bon vieux médiéval bien chiant. Ce n'est seulement qu'après qu'on voir enfin tonton Martini revenir à son époque, pas forcément à mon plus gros bonheur puisque le tout est un brin cliché et n'a même pas le charme d'un Stephen King. On suit donc plein de gens un peu perdus dans leur vies et dans des villes miteuses, le basculement dans le fantastique (coucou Allan Poe et Lovecraft) et une résolution en une ligne. Il y a vraiment un aspect premier jet avec ces histoires qui ne savent pas se conclure ni même se développer en fait. Quelques high concept qui pourrait être pas mal mais clairement le genre a fait beaucoup mieux.

Annotation :

Point positif : un personnage féminin principal pas trop stéréotypé (et tout ça à 4 ans oui oui)
Point négatif : des dessins de personnage féminin un brin sexualisé (et tout ça à 4 ans oui oui)
Et sinon on est chez Martin Matin donc des gros dragons qui font parfois du feu parfois du froid, de la gueeeeerre et au moins ça se lit vite grâce à beaucoup de dessins pas folichons.

Annotation :

Mon dieu.. J'avais tellement d'espoir car ça commence quand même avec la "Guenièvre" (sic) du héros qui lui dis qu'elle l'a quitté parce qu'il ne l'aimait pas vraiment pour qui elle était. Et c'est trop cool ça fait une espèce de quête amoureuse détruite direct et un mec qui va devoir se reconstruire émotionnellement pour peut-être espérer juste redevenir un très bon ami. Et en fait non, il force de ouf à chaque fois qu'il lui parle, comme par hasard on apprend que son nouveau mari ben en fait c'est plus un esclavagiste et du coup d'un coup la meuf tourne dans ses sentiments, cède aux plaintes et c'est reparti. Et franchement si y avait que l'histoire amoureuse qui était nulle, mais en plus en fond y a tout un lore de fantasy (désolé c'est pas de la sf hein) qui tartine pendant des pages et des pages et punaise on dirait Tolkien dans ses pires moments. Inbuvable.