Les meilleurs livres sur la bande dessinée selon Kaptain-Kharma

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(Édition de 2014 pas dispo sur SC) J'avoue que la couverture m'avait un peu rebuté et je m'attendais à un ouvrage trèèèèèès généraliste mais non ça sent les passionnés. Une relecture de l'histoire du Japon à travers l'un de ses plus bel art avec aussi les jeux vidéos, le cinéma, la télévision et la musique en toile de fond. Bourré d'anecdotes, de recoupements intéressants entre les petites histoires et la Grande histoire, c'est généreux. Un poil politique, assez diversifié dans son choix d'auteur et D'AUTRICES, parfois critique envers le métier de mangaka et même envers les mangas et l'industrie. Avec de très belles interviews de fin sur les professionnels français du secteur qui apportent leur regards bien à eux. Pas grand chose à redire si ce n'est p'têt qu'on a pas beaucoup de pages en illustrations.

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Passionnant par moment car mêlant les petites histoires de chacun.e à la grande Histoire, le bouquin fait quand même des choix éditoriaux chelous dans la place accordée aux photos, extraits de comics et interviews. Au début on se dit OK y a des grandes photos comme dans un livre de recette, des interviews fleuves et pas mal de pages. Et puis suivant les auteurs ça commence à varier, parfois le livre parle de super comics dont on ne verra aucune image et fout des photos en double page. On a quand même Alex Ross qui n'a le droit qu'à une pauvre couverture (oui je suis fan boy). Ensuite vient la question du numérique qui est clairement un faux problème mais bon toute l'industrie flippait à ce moment là. Sauf que du coup la mise en page change totalement. On a trois artistes par pages, parfois plus aucun discours et surtout l'auteur est omnibulé par la question de la digitalisation alors qu'encore une fois on voit bien que ça n'a rien changé. Encore et toujours le problème des livres "histoires" qui doivent bien faire des choix et forcemment une nostalgie des âges d'or du média qui l'emporte sur les artistes émergent.e.s mais ça reste malgré tout sympa.

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Encore trop de flap flap sur les mêmes mais une ouverture intéressante sur la bd "" "" moderne""". Curieuse présentation que celle de cette collection de livre et comme dhab pas assez d'illustrations.

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Thème ô combien original, ça reste très focus sur une imagerie et une époque en particulier où fatalement la beauferie est reine. Assez prévisible vu le mood rockeur à l'ancienne de l'ouvrage (HEY C4EST QUAND MËME MIEUX QU4UN VIEUX MP3 DE BRITNEZ SPEARZ HEIN ,8) où on retrouve carrément les côtes des vinyles mais y a quand même de jolies choses dedans.

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La mise en page (en tout cas version US) est vraiment chaotique. Les textes se perdent dans les dessins, c'est très peu lisible et parfois tout est balancé au pif sans rendre honneur au bonhomme. Bonhomme qu'on ne verra d'ailleurs pas, on a un tout petit making of à la fin mais c'est surtout un livre sur les héros qu'il adore. Alors du coup on apprend pas grand chose si on a lu Kingdom Come. Juste la confirmation qu'Alex Ross est un génie mais qu'il est resté coincé au Golden Age. Dommage j'adorerais voir son travail sur des univers originaux mais bon le mec reste quand même fou fou fou. Pas un indispensable mais toujours un plaisir de redécouvrir les dessins.

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Petit ouvrage sans prétention à mi-chemin entre une encyclopédie du manga et un dictionnaire franco-japonnais. Quelques fun facts intéressants même pour les experts du sujet. Après on sent le bouquin de passionnées qui ne remettent pas plus que ça en cause le médium notamment dans ses aspects les moins ouf : précarité des auteurices, conditions de travail déplorables, sexisme latent etc etc

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C'est sympa, ça se lit vite mais ça manque d'illustrations (alors qu'il y en a déjà pas mal) et on se retrouve parfois avec des descriptions de pages qu'on ne verra jamais. Un peu frustrant (et je vous parle pas des livres sur la musique) et on sent que le monsieur a plus sa place en conférences. C'est aussi très académique/traditionnaliste/classique dans son corpus littéraire. Les mangas c'est Akira, les comics c'est Watchmen, la bd c'est tintin et les romans graphiques c'est un truc lointain. Je comprends qu'il faille montrer en quoi les précurseurs ont posés des bases mais c'est un discours relatif à tout le monde de l'art qui fait qu'on se retrouve éternellement avec les mêmes vieux artistes blancs dont on parle encore et toujours (même quand on sait qu'ils sont problématiques) et qui renvoie à l'idée d'un art très peu diversifié dans son corps de métier. Bref ça mérite une petite mise à jour de cette décennie pour montrer à quel point oui, Hergé il fait des trucs trop propres mais punaise la bd a tellement plus à proposer.

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Monsieur Kriegk a l'air toujours aussi passionné et en même temps très en surface de son sujet. Un livre forcément pour toustes donc on apprendra rien de plus que dans tout les autres mais à noter quelques pages sur des sujets intéressants. Sauf que. Sauf que le dossier sur le sexe et la violence dans le manga ben à part s’ériger en anti Ségolène Royal (toujours une noble lutte) n'est pas des masses critiques envers le médium manga. Et pour autant que j'adore lire des mangas on peut quand même reconnaître les problèmes du secteur dans une société japonaise encore bien sexiste, raciste et désabusée. C'est pas que c'est mieux en France mais finir en disant juste qu'il y a peu de crimes au Japon c'est mettre tout les problèmes sous le tapis.

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Pas dispo sur sc : art de bd du même auteur. Très simpliste, expéditif (on montre même pas toute les bd dont le texte parle) et j'imagine (j'espère) destiné à un jeune public néophyte. Le livre évoque la bd qui a du mal à se faire un nom comme véritable art mais passe son temps à évoquer les musées, les grands peintres et les noms les plus connus de la bd. On aura un pauvre Brecht Evans montré sur une page (sur la couleur... qui ne dit rien), pas d'art vidéo, de jeux videos, de vitraux etc etc. Une intention louable mais exécutée de manière très superficielle.