Les meilleurs livres sur le cinéma selon James-Betaman

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Difficile de ne pas rester extatique devant une telle discussion entre les deux bonhommes. Il y a d'abord l'introspection de Hitchcock sur ses propres films, critique, terre-à-terre et capable de dire ce qui fonctionne, pourquoi ça fonctionne et inversement. Il y a les questions judicieusement posées par Truffaut, passionnés par son interlocuteur tout en conservant sa position de journaliste. Et il y a cette relation de respect et d'amitié mutuelle qui s'amplifie et fil de la lecture. Bref, un pur bonheur.

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Un regard très juste et passionnant sur le montage et son évolution inexorable vers le numérique. Tout comme Hitchcock, Murch est très critique envers son propre travail et c'est toujours très agréable à lire.

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Mon directeur de mémoire ne m'avait pas menti lorsqu'il disait qu'il s'agissait du meilleur ouvrage sur le burlesque. Lu pour mon mémoire (dans lequel j'expliquais l'influence du burlesque dans le cinéma de Gore Verbinski), un tour d'horizon sur ce qu'est le burlesque ainsi que les thématiques abordées aussi bien dans les courts que les longs-métrages du genre.

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Pour le plaisir. Bouquin d'un de mes profs en fac de cinéma. Autant, son style est parfois dur à suivre, autant, la réflexion qu'il y développe est toujours passionnante et surtout très bien menée. Il y explore les différentes approches critiques de l'histoire du cinéma (ce qui lui permet notamment de démonter tous les travaux de Noel Carrol qui vise à noter un film en fonction de son genre et s'il répond bien aux codes du genre); affilie la critique de cinéma à la philosophie allemande, notamment à travers Nietzche et son approche de la musique classique; et surtout, évoque l'usage que l'on fait d'un film après l'avoir vu et en quoi il peut changer notre perception du monde et notre comportement, chose finalement peu vue dans la critique cinéma. Bref, il faut s'accrocher, parfois revenir au début du paragraphe pour bien comprendre, mais le livre n'est pas trop long et la réflexion qui y est développée vaut le coup.

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Ouvrage intéressant qui explore la question de la transgression de la comédie face à la censure de certains pays (USA, France, Italie) des 30's aux 80's. Chaque chapitre explore un thème précis (le sexe, l'homosexualité, l'armée) et utilise des exemples pour comprendre comment on peut détourner la censure pour parler justement de ce qu'on ne devrait pas.
Le livre se finit d'ailleurs avec une réflexion intéressante : vu qu'il n'y a plus vraiment de censure appliquée par le gouvernement, la comédie peut-elle encore être transgressive ? J'ai failli partir sur cette réflexion pour mon mémoire de Master 2 mais je me suis rebiffé et suis parti sur des sujets d'étude tout autre (les spécificités de l'image numérique contre celles de l'image argentique).

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Lu pour le mémoire, ici, il s'agit vraiment d'une fresque historique sur l'évolution du numérique dans la production hollywoodienne sans trop rentrer dans le domaine technique. Ça se veut accessible à tous, c'est agréable à lire même si j'aurai aimer plus d'explications sur certaines techniques. Typiquement l'IMocap, évoquée mais jamais expliquée : technologie développée par ILM sur Pirates des Caraïbes 2 et qui permettait pour la première fois de créer des personnages numériques à partir d'images tournées en extérieur.
Et si vous voulez encore plus de détails sur cette technologie parce qu'elle est quand même passionnante
https://beforesandafters.com/2019/09/10/computer-pajamas-the-history-of-ilms-imocap/

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Voici un de mes crimes, je n'ai jamais vu un film de Bresson (pourtant, j'en ai dans mon ordinateur), ça ne m'a pas empêcher de l'étudier et de lire son livre. C'est un journal personnel, il y note ses réflexions au jour le jour, des commentaires courts parfois très justes, parfois peu intéressants sur le cinéma. Bref, à boire et à manger mais c'est surtout un très bon bouquin de citation quand on veut écrire des articles. En tout cas, mon exemplaire est envahi de fluo, héhé.

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J'ai deux amis qui ont lu ce livre avant moi et qui m'ont avoué ne pas être allé au bout. Et bien ce fût mon cas aussi, c'est un gros gros pavé. Mais ce que j'en ai lu demeure très passionnant et c'est une façon ludique d'apprendre à écrire un scénario.
L'auteur nous invite à comprendre tous les rouages d'un scénario et nous incite à écrire au fil de notre lecture notre propre scénario, le tout, étape par étape. C'est la technique de John Truby, elle fonctionne pour lui mais pas forcément pour tout le monde. Et le véritable problème de ce livre, c'est qu'il ne parle que de cinéma hollywoodien, ses structures de scénarios ne répondent qu'aux blockbusters américains (le gentil, le méchant, la demoiselle en détresse), ce qui donne l'impression d'écrire un scénario éculé, revu et tout plein de clichés. Donc on finit par lâcher l'affaire vers la moitié de l'ouvrage (j'ai encore un marque page dedans d'ailleurs)

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Un ensemble d'articles divers autour du comique, du transgressif et de ses enjeux.

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Quasiment plus de souvenirs concernant ce bouquin. Encore une fois, du Dufour, donc dur à lire, et une réflexion moins poussée, donc oublié.

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Si le titre laisse entendre qu'il va parler essentiellement de numérique, il n'en est rien. C'est même fou à quel point Comolli reste attaché à la pellicule et parle plus des anciennes techniques que de la révolution numérique et des possibilités qu'elle engendre. Ici, il va vraiment être question d'étudier le "temps" au cinéma au risque de radoter à certains instants. J'avoue être loin d'avoir tout compris, d'avoir été largué à certains instants. Reste plusieurs phrases pas mal et assez intéressantes qui me serviront bien pour des citations.

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On m'avait vendu ce bouquin comme un indispensable, mais pour être honnête, je me souviens davantage de l'expérience de lecture que du contenu. Je devrais retenter, mais je me souviens de beaucoup de notes de bas de pages, d'une lourdeur incroyable pour mener à des théories aujourd'hui acquises voire évidentes sur le médium audiovisuel. En 1935, c'était p'tet très avancé, en 2022, ça paraît dépassé. Mais encore une fois, je devrai le relire.

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Mmmh, un peu fourbe comme formulation. J'avoue que le titre m'avait tapé dans l’œil et que la 4em de couverture vendait quelque chose d'intéressant. Mais finalement, Jean-Michel Frodon, ancien rédac en chef des Cahiers du Cinéma n'en fait rien puisqu'il y compile simplement des articles de lui de 2009-2012. Alors il dira que ça a un lien avec son intitulé mais...c'est ça c'est ça.
Alors reste quelques articles intéressants, celui sur le livre Nanouk et Moi notamment, celui sur Hugo Cabret de Martin Scorcese qu'il décrit comme une des rares utilisations judicieuses de la 3D (avant de se décrédibiliser en parlant d'Adieu au Langage de Godard), Pater d'Alain Cavalier, Inception, Duch, Chronique d'un Été.
Mais au final, j'ai quand même l'impression de m'être fait baisé dans l'histoire, donc c'est pas forcément agréable. Je m'y reprendrai à deux fois avant de prendre un livre de critique et non de théoricien au propos véritablement développé et réfléchi.

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La 5eme édition
A défaut d'être très fouillis (c'est six chapitres écris par quatre auteurs différents) je pense que c'est un très bon ouvrage d'introduction à l'esthétique du cinéma.
Déjà parce qu'on a droit à un récapitulatif aussi concis que clair sur la théorie et l'histoire de son évolution (de Munsterberg à Deleuze et Metz en passant par les théoriciens russes et bien évidemment à Bazin notre chouchou national).
Aussi, les autres chapitres sont bien intéressants et brassent des sujets aussi divers que les modifications apportées par le numérique sur l'élaboration du film que par la simple analyse esthétique de film. Bref, c'est bien.