Les meilleurs livres sur le jeu vidéo selon Kaptain-Kharma

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Un poil trop exigeant parfois et à se perdre dans les réflexions (après j'ai du mal avec la philo et la socio en livre en général) mais hautement intéressant. La partie historique arrive à m'apprendre des trucs par rapport aux bouquins supposés retracer l'histoire du jeu vidéo et le traitement global est bien plus mâture. On regrettera juste que le livre à presque 15 ans maintenant et qu'il y a tellement, tellement à dire en plus.

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On a parfois l'impression que les psys font leur propre psychanalyse mais ça reste tout de même très pertinent et contribue à faire du jeu vidéo autre chose qu'un simple loisir pour bébé. Les parties purement psychologie sont assez velus et ça cite ce bon vieux Freud à outrance mais l'éventail de jeu est très varié et les parcours de vies des ados/enfants très touchants. Il ne reste que ce petit passage sur Sword Online où on justifie un peu facilement le côté cringe de ce que fait beaucoup l'animation japonaise sans réel sens critique.

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Ça fait le café. On sent le passionné, monsieur Cario va d'ailleurs bien évoluer pendant la décennie suivante avec ses podcasts et son travail à Libé. Le livre comme tout les livres du genre se veut accessible au quidam qui n'a jamais entendu parlé de Gran Turismo ou GTA. Bien évidemment le fait de s'arrêter à 2011 limite pas mal l'évolution folle du monde du JV récente (et dieu seul sait qu'Erwann est critique là dessus) et la conclusion sur le potentiel futur est marrante vu comme tout tombe faux. Faut dire que prévoir l'avènement de la VR (et sa chute), les battle royal ou la switch c'était compliqué tant chaque décennie part en vrille de plus ou moins belle manière. Le livre forcement rend un peu nostalgique de chaque génération où tout était plus simple jusqu'à la sacro sainte guerre des consoles next gen qui en même temps qu'elle a présenté le medium JV comme quelque chose d'abouti l'a aussi amené dans une ère de pur produit, avec tout ce que ça implique de blockbuster, de logiques de marché et d'une certaine tristesse.
On pourra aussi regretter une mise en page et un choix éditorial qui font la part belle à certains jeux déjà giga connus ou encore un manque de critique sur une industrie majoritairement dominé par la gente masculine et qui jusqu'à récemment n'était donc pas bien fofolle (rien que la double page sur Dofus).

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On commence à faire le tour de la question avec les livres généralistes sur le sujet. Mêmes jeux, mêmes illustrations, mêmes anecdotes. Ici on pardonne un peu plus car c'est un livre d'une exposition même si du coup on a le droit à une préface de mec qui font leur auto promos. Chose sympathique aussi pas mal de femmes sont intégrés dans les portraits et quelques angles que je n'avais pas encore vu comme la VR ou la "télékinésie". Même si on voit bien depuis ce que ça a donné avec un casque Apple claqué au sol et un jeu batman VR whaouuuu.

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Toujours trop court, toujours pas assez illustré mais il y a de bonnes comparaisons avec certains arts et on sent une volonté de rendre le jeu vidéo noble même si ce n'est pas avec du contenu si "grand public" qu'on va faire avancer le shmilblick.

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Une belle idée de livre mais Ô combien frustrante. La première partie n'est presque composée que de textes. Alors non que je sois un animal bâté incapable de lire autre chose que des bd sans bulles mais les marges vides sont énormes et c'est quand même un comble que de parler d'images sans jamais en mettre là où ça pourrait servir. Y compris dans l'introduction sur Walt Disney et consort, il y avait la place à mettre quelques roughs et autres illustrations. Ensuite viennent les interviews d'artistes avec certes des illustrations mais jamais à propos de jeux précis, que des travaux personnels. J'imagine qu'il y a surement des histoires de droits (ou de conservations des documents, une question qui reviendra souvent à la fin) mais c'est bien dommage d'entendre parler de Dishonored par exemple et de ne rien voir à ce propos. De plus les makings of sont assez succins et on manque des étapes importantes comme les moods boards ou les recherches de textures. La dernière partie enfin s'attardent sur des studios même si c'est parfois un peu trop verbeux. Il y a la bonne intention de contextualiser le jeu via ses createurices et le studio mais au final le concept art devient un peu annectodique. La mise en page change car cette fois-ci les images arrivent en milieu et fin d'interviews et du coup on se retrouve à faire des allers retour pour comparer. En tout cas le panel de jeux est assez diversifié et rafraichissant et on ne peut que se féliciter du focus sur des studios frenchies, beaucoup de petites productions et sur un métier encore trop peu reconnus. Par contre on se rend compte qu'il y autant une uniformisation du style jeu vidéo que du style illustratif (le fait que beaucoup de gens utilisent les mêmes univers, influences ou techniques) et il y a toujours cette frustration de voir parfois des early design magnifiques pour ensuite donner des jeux un peu trop dans la norme. Il n'en reste pas moins un livre qui fera bien murir l'industrie, normal de la part d'une membre d'Un Jour de Play.

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Un poil redondant des fois dans les tournures de phrases, les réflexions et certaines infos. La partie pré N64 est ptêt un poil longue en comparaison des années de vies de la console. Mais on reste sur un taf de passionné même si rien n'est dit sur le stick gris horrible qui ne survivait à aucun Mario Party !! Et une fois n'est pas coutume ZERO PHOTOS/IMAGES/NADA

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Une très bonne première partie historique qui retrace l'évolution de la saga. Hélas il faut en garder sous le capot pour la suite et on a donc un chapitrage un peu chelou. Le lore est ensuite détaillé mais partiellement vu le nombre de jeux à couvrir, beaucoup de redites dans la présentation des spin off et produits dérivés et au final une liste exhaustive un peu rompshit. Comme d'habitude le manque d'image est assez flagrant surtout pour la description des nombreux pokémons et on se serait bien accommodés d'une partie un poil plus politique/philosophique/critique. Parce que les auteurs osent quand même dire que l'univers de Pokémon invite à l'entente malgré "un petit rapport de soumission" alors qu'il est question de captivité et de combats permanents. Bizarre pour la cause animaliste et le monde qu'on veut façonner, sans compter le sexisme inhérent à cette saga japonaise crée dans les années 90 etc etc. Mais il y a quand même plein d'anecdotes chouettes et même si j'aurais aimé l'évocation de certains pkmn on sent les passionnés. Au final le positionnement du bouquin est assez étrange car les néophytes ne vont pas se farcir des paragraphes entiers sur les attaques spéciales de carapuce par rapport à la défense de sorboboule et les ultras fans n'apprendront pas grand chose dans les parties descriptives. Du coup j'imagine être le public parfait et j'ai envie de relancer certaines cartouches. Merde.