Les meilleurs mangas selon llllIIlIIIlI

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Le manga de sport - ou supokon - est un genre qui permet de mettre en exergue toutes les qualités d'un bon dessinateur de bande dessinée, que ce soit dans la mise en scène comme dans la narration et son rythme. Modèle du genre, Slam Dunk montre alors que Takehiko Inoue, dès sa première série longue, est un mangaka de génie. Visuellement grandiose, rythmée à la perfection, la série est capable de rendre le banal absolument épique, se posant alors, au delà de son succès commercial, comme l'exemple à suivre en terme de manga de sport

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En terme de génie de la bande dessinée, la manga de sport - et cette fois-ci pas n'importe quel sport : le tennis de table... - a aussi montré que Taiyou Matsumoto, dans un style beaucoup plus singulier et beaucoup moins reproductible, est capable de magie dans la mise en scène. Ping pong est peut-être l'œuvre visuellement la plus réussie que j'ai pu lire, que ce soit dans l'intensité des matchs comme dans la tranquillité des moments de tranche de vie. Une justesse qui en fait la série la plus maîtrisée de Matsumoto, auteur à part dont je nous pourrais jamais assez louer le talent et le style.

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Chaque nekketsu et supokon ont une part de Joe en eux, montrant alors que ce récit de Kajiwara et Chiba a cela d'intemporel qu'il a posé les jalons les plus fondamentaux du genre shonen. Si tout n'est pas à prendre, ce qui l'est retourne du génie d'autant plus que, contrairement à la plupart de ses héritiers, Ashita no Joe porte un message social important et loin de toute naïveté, en faisant alors autant un modèle de forme que de fond.

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Tragédie nippone portée par le maître Tezuka, Ayako a tout du chef d'œuvre. Mésestimée en occident par rapport à des Astroboy ou Blackjack, la série est certainement ce que l'auteur a fait de plus abouti et de plus prenant, tant dans sa noirceur que dans la révolution de ses mises en scènes. Ayako est une fable tragique imprégnée d'un contexte socio-historique passionnant, en faisant alors l'œuvre d'une époque et le propos d'un auteur et non pas seulement un objet artistique sublime.

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Après sept parties et presque 20 ans de publication, Araki a toujours autant d'imagination et de créativité et l'idée de cette réalité alternative a alors de le mérite de l'affranchir de beaucoup de contraintes. Steel ball run c'est la partie visuellement la plus aboutie et avec Stardust crusaders celle qui parvient le mieux à représenter le voyage et l'épopée. Chef d'œuvre de créativité et d'ingéniosité, chacun des combats repoussent encore un plus loin la frontière de l'épique du style arakien.

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Le manga originel pour beaucoup, si personnellement je ne l'ai pas découvert à la petite enfance, ma lecture d'un œil moins naïf m'a justement permis de prendre pleinement la mesure du chef d'œuvre qui s'offrait à moi. Le succès de Dragon Ball est absolument justifié et Toriyama est l'un des auteurs avec un sens du dessin et de la bande dessinée les plus développés.

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Oeuvre symbolique du style Urasawa poussé à l'extrême, malgré une fin décevante, 20th century boys est une série qui se garde de rendre le thriller morbide pour le rendre captivant et fascinant. La maîtrise des ficelles narratives de Urasawa est bluffante et montre le talent et l'expérience d'un auteur important pour l'industrie du manga.

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Shuzo Oshimi, si je ne suis pas adepte de la totalité de son œuvre, fait parti de ces mangakas qui ont su prendre pleinement conscience de la malléabilité qu'offre la bande dessinée dans ces procédés. Le travail de mise en scène est si bien pensé que je lisais cette série avec un étrange goût de malaise qui m'entrainait à compulsivement tourner les pages. Addictif mais pourtant très pesant, Les liens du sang parvient avec une justesse rare à dépeindre les troubles psychologiques et la complexité des liens de manipulation.

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Un monument à n'en pas douter, malgré une deuxième moitié d'œuvre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était, Miura a su dans ces premiers tomes construire un récit pour l'éternité. Visuellement hors de ce monde, Berserk a ce quelque chose d'à part qui sait nous faire gommer ses maladresses pour mieux rendre hommage à son défunt créateur.

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Une des preuves que la bande dessinée japonaise a cela de particulier qu'elle est ce qui se fait de plus ingénieux. Elles sont rares ces œuvres qui parviennent à dépasser leur concept initial sans se laisser bouffer. Tout en maitrise et intelligence Ôba et Obata, tant dans la forme que dans le fond, méritent ce succès justifié que les mauvaises critiques ne savent à peine qu'effleurer.

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Simplement la lecture la plus addictive et enivrante que j'ai eu à expérimenter. Yasuhisa Hara, quand bien même son œuvre est peuplée de maladresses, de facilités et d'un manque de profondeur, parvient pour chacune des pages à donner l'envie de voir la suivante.

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Devilman a cette allure de mythe qui, tout comme son auteur, représente une singularité dans l'histoire du manga. Aussi cryptiques qu'influents, Gô Nagai et son Devilman font désormais partis de la légende.

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Sans ça, je n'aurai jamais lu le reste de ce top. One piece reste ma porte d'entrée dans le monde de la bande dessinée japonaise et je ne peut que regretter de le voir vieillir dans de si mauvaises conditions.