Les meilleurs morceaux de Georges Brassens selon Oneiro

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Sous le couvert de l'ironie, un puissant cri de révolte contre les suiveurs et leurs idoles-profiteurs. Eternel, hélas, comme l'actualité et les mœurs ne cessent de nous le rappeler.

https://www.youtube.com/watch?v=iZpNgSaYWts

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De l'amour, sans concessions, sans préjugés, plus libre que la liberté même, mais... de l'amour, du vrai.

https://www.youtube.com/watch?v=jzmQcdw9IPU

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Être humaniste, c'est regarder tout et tous, toutes, avec un regard bienveillant et la volonté de comprendre, et ne jamais oublier que le sort qui nous mit en notre place put nous mettre ailleurs, par hasard.

https://www.youtube.com/watch?v=dITKYyjsr5Q

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Une mélodie poignante pour donner toute sa reconnaissance au splendide poème d'Antoine Pol, découvert par le grand public avec cette chanson.

https://www.youtube.com/watch?v=OV5bI0tixYQ

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Jean Richepin le poète anar qui entra à l'Académie, inspira également des mises en musique à l'humble troubadour sétois.

https://www.youtube.com/watch?v=McPr_UbhKGU

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Une chanson qui rebondit comme des éclats répétés de la roche sur l'eau, d'une rive à l'autre (Rive gauche à rive droite pour la jeune fille de la chanson). Des trouvailles de parolier exceptionnelles ("Fallait se lever matin pour trouver une pierre plate", "Ce n'est pas souvent qu'on arrive au Havre"etc...)

https://www.youtube.com/watch?v=blERcs5L2hM

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Passer de l'autre côté comme faire l'école buissonnière. Regarder la fin avec un sourire espiègle.

https://www.youtube.com/watch?v=o9fyJn6BCHM

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Un régal de mélodie, voguant sur une belle acrobatie d'accords comme sur la houle : l'humble esquif sur le fil.
Et comme toujours le génie de la réplique :"C'était pas des amis choisis par Montaigne et La Boétie".

https://www.youtube.com/watch?v=L9oEcWFjF3M

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Tout simplement l'écriture d'un grand poème du répertoire français, furieusement fidèle à son auteur, sur une des rares mélopées planantes et lentes de l'artiste. Quelle somptueuse nostalgie.
"Dans un train de banlieue, on partait pour Cythère"

https://www.youtube.com/watch?v=tTwU5gbrSdA

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Merveilleuse ode au désir secret, à la passion cachée, aux rêves pudiques. Infinie douceur de la mélodie et de l'orchestration, tendresse de la voix, et émotion du mot.

https://www.youtube.com/watch?v=TJesz3e4IBk

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La sincérité naïve des amours de jeunesse qu'on imagine éternelles, et qui survivent ou non au temps, mais qui connaissent leurs espoirs les plus purs.

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Du Brassens brut, loin du monde, loin des modes, loin de la morale.

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Une jolie incursion dans la ballade romantique, aux variations rythmiques entre couplets et refrains évoquant pour les premiers l'exaltation du cœur battant la chamade, et pour les seconds le ralentissement du soupir de sérénité, de nostalgie, et de regrets à la fin.

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Quand l'objet de notre amour nous domine et nous écrase, et que nous n'y pouvons opposer aucune résistance.
J'ai toujours eu de l'admiration pour la tournure de ce passage :
"Une jolie pervenche qui m'avait parue plus jolie qu'elle, Une jolie pervenche, un jour en mourut à coups d'ombrelle"

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Parfois rien n'y fait; malgré l'envie, malgré l'affection, l'amour ne sera pas au rendez-vous. Un sens de la formule implacable.

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Magnifique métaphore des âges de la vie, et l'irrémédiable au revoir à la fougue de la jeunesse alors que la génération d'après rue dans les brancards (et comme celle d'avant, elle n'a pas encore la sagesse de le comprendre). Le grand drame du temps n'est pas de prendre de l'âge, c'est de se perdre.

"Nous avons constaté soudain que l'été de Saint-Martin, n'est pas loin du Temps des Cerises."

Annotation :

A nouveau un texte de Jean Richepin dont l'ampleur et la force sont soulignées par la mélodie entraînante, inexorable.
J'allais dire que ça évoque la lutte des classes mais ce n'est pas ça ; plutôt le survol de la morale et des traditions par les exaltés et les arpenteurs de chemins de traverse.