Les meilleurs morceaux qui font pleurer selon bof

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"Too much love will kill you
Just as sure as none at all
It'll drain the power that's in you
Make you plead and scream and crawl
And the pain will make you crazy
You're the victim of your crime
Too much love will kill you
Every time."

La chanson déprimante par excellence... Plus que "The Show will go on", à mon avis, qui véhicule aussi un message d'espoir et une furieuse envie de vivre.

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La chanson sophistiquée et quasiment biblique de Leonard Cohen trouve là une seconde jeunesse, portée par l'interprétation mélancolique et passionnée de Jeff, au son d'une guitare sobre et élégante. Bouleversant.

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"Je veux chanter, je veux parler jusqu'à la fin de ma voix..." Une voix fatiguée par ce temps qui passe - Reggiani est alors âgé de 80 ans - et dont on ne sait combien de jours, de mois, d'années il nous laissera encore.

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Ecrite en 1947 puis popularisée l'année suivante par Nat King Cole, "Nature Boy" est ici interprétée de manière beaucoup plus sombre par David Bowie, dans le cadre du film musical "Moulin Rouge" (2001). Si les paroles en elles-mêmes respirent la sagesse et l'optimisme, l'introduction parlée de Ewan McGregor ne laisse aucune place au doute: "This story is about... love. The woman I loved... is... dead." La version instrumentale de la chanson, utilisée en fin de film, est tout aussi magnifique.

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Jacques Brel le poète, l'écorché vif, ne pouvait pas ne pas figurer dans ce classement. Beaucoup choisiront "Ne me quitte pas", à juste titre. Je lui préfère ici cette chanson moins connue, mais tout aussi émouvante.

"Et tous ces hommes qui sont nos frères
Tellement qu'on n'est plus étonné
Que, par amour, ils nous lacèrent
Mais, mais voir un ami pleurer..."

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La voix plaintive de Brendan Crocke, mêlée à la guitare sensible de M. Knopfler, pour un véritable condensé de mélancolie et de tristesse.

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La version originale de Balavoine mérite tous les honneurs, mais j'ai toujours trouvé cette reprise anglophone de Kingsbery particulièrement poignante, avec des paroles à l'avenant.

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Je ne sais pas si les émotions que nous procurent une chanson sont fonction de sa propre histoire, mais celle-ci m'arrache souvent des larmes. Et cette voix grave, terminée par un magnifique vibrato...

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Toute la sensibilité à fleur de peau d'Antony exprimée dans cette chanson (et bien d'autres).

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De cette chanson, à mon avis parmi les plus belles du répertoire francophone, se dégage une tristesse indéfinissable. Celle d'un homme, "pauvre clown malheureux", dont l'amour pour un autre homme ne se réalisera jamais. Une œuvre majeure et incroyablement moderne, à l'heure (1972) où on ne parlait pas encore mariage homosexuel...

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La douloureuse incompréhension entre un père (octave inférieur) et son fils (octave supérieur), portée par une guitare troublante et l'interprétation sensible de Cat Stevens.

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Une chanson qui parle du temps qui passe, de mélancolie et de solitude, que de nombreux parents ont dû connaître... D'une tristesse infinie.

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Damien Rice n'est pas franchement réputé pour ses chansons joyeuses... Dans celle-ci, qui ne fait pas exception, il harcèle de questions la femme qui l'a quitté pour un autre, prenant l'auditeur en témoin malgré lui de cette déchirure cruelle et intime.

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Dépressifs s'abstenir! Chanson française parmi les plus reprises au monde, "Avec le Temps" propose une vision désespérée de la vie et de la nature humaine, caractérisées par la fuite du temps et des sentiments. D'une noirceur sans égale.

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Les effets de guitare tremolo de Billy Strange et la voix mélancolique de Nancy Sinatra... imparable. A noter que cette version date de 1966, quelques mois seulement après l'originale chantée par Cher. Elle restera relativement confidentielle, jusqu'à son utilisation en introduction du film Kill Bill (Quentin Tarantino), en 2003.