Les meilleurs rogue-like selon Dröm

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Derek Yu sait comment faire un jeu. On joue et on apprend.

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Responsable de la popularité du "genre". Il aura fallu Hadès pour que le public voit le rogue-like différement. Grand nombres d'items, variétés des builds, pour beaucoup c'est ÇA un rogue-like, et c'est faux je pense. La plus grande réussite d'Isaac, c'est l'acceptation du dé, outil ultime du péché, et ce rapport quasi-tantrique que le jeu nous offre avec lui.

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C'est pas tant l'aspect narratif qui séduit dans Hadès, mais sa cohérence thématique avec le gameplay. Que les dieux soient les témoins et même acteurs de nos actions, c'est une idée puissante qui donne au jeu vidéo une tout autre résonnance.

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Le mode free-lancer est la preuve que le rogue-like permet d'amener les mécaniques d'un jeu à sa plus grande efficacité. Hitman était une folie de gameplay, restreinte par ses mécaniques narratives. Avec le rogue-like, enfin, 47 respire.

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C'est un petit jeu, avec une qualité de design qui appartient aux plus grands.

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LocalThunk est comparable à Derek Yu, il sait comment faire un jeu. Il n'est juste pas aussi bon artiste.

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Un Shooter pur dont l'aspect rogue-like n'en fait que dynamiser l'essence. Adieu le level design narratif pénible, il n'y a plus que des arènes. Laissons tomber les arbres de talent, c'est bien plus jouissif de construire son build autour des forces élémentaires comme dans un Hadès. Perdre ? C'est normal, et se faire toucher c'est aussi tout à fait normal, l'essentiel c'est de retrouver son souffle, ne pas perdre la tête. Très efficace.

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Dead cells n'est pas un jeu qui brille par la cohérence de son design. Le rogue-like est ici salvateur sans quoi la proposition se perdrait dans tous les sens. Il en résulte un jeu extrêmement créatif, qui parvient à retomber sur ses pattes. Ce n'est pas l'effort que j'admire le plus, mais je vibre complètement avec.

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Dans sa simplicité, le jeu était trop complexe pour moi. Il aura fallu une popularité incroyable pour que je me décide à enfin comprendre ce qui se passe là dessous. En fait, c'est peut être le jeu dont je rêvais depuis longtemps. Il reste en bas de la liste car je n'y joue pas beaucoup non plus. Peut être que je suis trop compliqué.

Annotation :

J'apprécie les deck-builders. Vraiment. Mais il y a plus de magie dans un Balatro que dans un Slay The Spire : la carte vibre dans le premier et déploie un étrange parfum d'envoutement. Dans Slay, la carte est juste une carte. Avec Ring of pain, la carte possède aussi ce charme, parce qu'elle est l'outil de l'adversaire, c'est une menace perturbante.

Inscryption trouve ausssi sa propre idée dans le premier acte, la carte est le corps d'une âme, qui parfois peut nous parler. Sacrifier une carte devient alors très macabre et fascinant. Cependant Inscryption n'est pas un vrai rogue-like, c'est un jeu rendu captif par les ambitions narratives de son designer, donc absent de la liste.