SensCritique

Les meilleurs solos de guitare selon temet-nosce

En tant que guitariste, étonnamment je ne suis pas le plus grand admirateur du culte du solo. Pour moi un morceau Rock/Metal/Jazz/Funk/n'importe quel genre avec une fixette sur les compétences du guitariste peut très bien s'en passer et demeurer incroyable en tant que tel, contrairement à ce que de ...

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10 morceaux

créee il y a 8 jours · modifiée il y a 8 jours

Soothsayer (Dedicated to Aunt Suzie)
8.9
1.

Soothsayer (Dedicated to Aunt Suzie) (2006)

Soothsayer (Dedicated to Aunt Suzie)

09 min. Sortie : 15 septembre 2006 (France).

Morceau de Buckethead

Annotation :

Pour ceux qui ne connaissent pas Buckethead il est URGENT de rattraper cette erreur là maintenant. Quoi que vous fassiez vous n'avez rien de plus important à faire en ce moment-même. Le morceau entier est basiquement un long solo de guitare mais il incarne à la perfection le génie absolu du bonhomme, cet équilibre entre démonstration et émotion. C'est pratiquement entièrement improvisé et c'est magnifique.

Mais en vérité ça ne commence véritablement qu'à partir de 2:47 :
https://www.youtube.com/watch?v=a1VGJHDNog4

Tornado of Souls
8.5
2.

Tornado of Souls (2004)

Tornado of Souls

05 min. Sortie : 27 juillet 2004 (France). Hard/metal

Morceau de Megadeth

Annotation :

Marty Friedman. Juste, Marty Friedman. Ok c'est un choix classique mais que voulez-vous dire face à une telle merveille... Et en plus ça dure tout pile une minute entière, ce qui est long et donc bon.

C'est à 3:09 pour ceux qui n'ont toujours pas perdu leur pucelage :
https://www.youtube.com/watch?v=L8HhOMNrulE

Dancers to a Discordant System
8.1
3.

Dancers to a Discordant System (2008)

Dancers to a Discordant System

Sortie : 11 mars 2008 (France).

Morceau de Meshuggah

Annotation :

Généralement, un solo chez Meshuggah c'est soit le grand n'importe quoi, soit la dissonance pure, mais le plus souvent les deux. D'ailleurs, de tous les morceaux que j'ai choisis pour cette liste c'est probablement le seul où le solo n'en est pas l'apogée émotionnelle. Au contraire il ne sert qu'à implémenter une longue tension pour ensuite tout faire péter sur le break final après l'ultime refrain. En cela Fredrik Thordendal a accouché d'un travail d'orfèvre pour construire cette tension latente. L'ambiance incroyablement menaçante que ce solo instaure me soulève à chaque fois. Ça marche du feu de Dieu.

Difficile de l'apprécier à sa juste valeur hors contexte mais pour les curieux c'est à 6:28 :
https://www.youtube.com/watch?v=a1zFJKPOnXg

Coaster Coat
4.

Coaster Coat

12 min.

Morceau de Buckethead

Annotation :

Je n'allais tout de même pas louper une occasion de caser cette musique hors du commun et infiniment sous-estimée du maestro. Dans un registre peut-être plus nuancé et qui laisse un peu plus de place à la rythmique, c'est grosso modo la même chose que pour Soothsayer. C'est d'ailleurs pourquoi je considère ce morceau en soi comme encore meilleur que ce dernier, mais le solo "moins bon", car un peu moins au centre du titre. Coaster Coat laisse davantage la place aux mélodies douces et aérées de la partie rythmique en respirant de temps en temps. Mais comparer ces deux bijoux vaut moins que de simplement les apprécier à leur juste valeur.

Et là on est gâtés car ça démarre dès la toute première seconde, et jusqu'à la dernière :
https://www.youtube.com/watch?v=DUE_0BmtBHE

Octavarium
8.6
5.

Octavarium (2005)

Octavarium

24 min. Sortie : 7 juin 2005 (France).

Morceau de Dream Theater

Annotation :

Final légendaire pour une musique légendaire. Pour parachever ce chef-d'œuvre, John Petrucci nous colle un solo divin, qui surgit à la fois comme un espoir rayonnant et une tragédie qui s'abat brutalement après une telle épopée. C'est beau à en chialer et les émotions que ce solo me procure sont tout bonnement indescriptibles.

Les plus patients sauront attendre jusqu'à (tout de même) 21:27 pour y parvenir, mais ça se passe ici :
https://www.youtube.com/watch?v=DUE_0BmtBHE

Apex
6.

Apex

08 min.

Morceau de Unleash the Archers

Annotation :

Je ne pensais pas caser un morceau de Power Metal dans le lot car ce genre a la fâcheuse tendance à bombarder ses solos avec de la démonstration übersonique un brin chiante et redondante, mais Unleash the Archers reste quand même bien au-dessus du lot. En témoigne le solo du morceau final (et éponyme) de leur formidable album Apex, celui-ci sachant jouer la retenue dans la technique et nous assomme de mélodies irrésistibles, jusqu'à répéter un bon moment le sublime thème principal du morceau pour conclure le solo et passer au refrain final, d'une grâce à en couper le souffle. Grant Truesdell et Andrew Kingsley nous offrent une fois de plus un boulot extrêmement complémentaire, sans que l'un empiète sur l'autre, duquel je tire mon chapeau.

Régalez-vous à partir de 5:16 :
https://www.youtube.com/watch?v=_EOcvsN3_cY&list=PLi-WPn12OFBEpuqh4qxnLjWkCXM_tAbmA&index=10

Comfortably Numb
8.8
7.

Comfortably Numb (1979)

Comfortably Numb

06 min. Sortie : 1979. Pop rock

Morceau de Pink Floyd

Annotation :

Si pour des raisons obscures vous n'avez jamais entendu le solo de Comfortably Numb, je ne saurais pas vers quelle version vous rediriger, tellement à chaque nouvelle prestation scénique des nuances sont apportées. Mais l'essentiel est déjà dans la version studio originelle donc on va partir sur celle-là pour une bonne base. Mais bon, quand même, faites un effort... Puis au moins vous saurez pourquoi tous les guitaristes cinquantenaires se paluchent (à raison) sur David Gilmour pour renier (pas à raison) tous les guitaristes contemporains car "c'était mieux avant".

Mais difficile de leur donner tort quand à 4:31 se lance ça :
https://www.youtube.com/watch?v=x-xTttimcNk&list=PL0SqtI95X6o3xmzWnIwD_BgVQyjXkuT_u&index=7

Niflheim (The Eyes That Hold the Edge)
8.

Niflheim (The Eyes That Hold the Edge) (2004)

Niflheim (The Eyes That Hold the Edge)

08 min. Sortie : 2004 (France).

Morceau de Persefone

Annotation :

Pour le coup c'est un choix vraiment obscur, histoire de contraster avec l'évidence-même qu'incarne Comfortably Numb dans le domaine. Persefone est un groupe de Death Metal technique mais qui comporte quelque chose de très aérien dans leurs compositions, ce qui est très rare dans ce genre. Leurs riffs et solos de guitare sont à cette image, bien que cette chanson, Niflheim, soit tirée de leur premier disque alors encore éloignée du style qu'ils se seront construits avec le temps. Mais d'un autre côté je crois que je ne me suis jamais lassé de cette démonstration néo-classique longue et palpitante. Le boulot de Carlos Lozano et Jordi Gorgues Mateu est, en ces termes, irréprochable.

Pour découvrir cette petite pépite méconnue c'est à 5:11 :
https://www.youtube.com/watch?v=52ORAaK9kdI

Under a Glass Moon
7.4
9.

Under a Glass Moon (1992)

Under a Glass Moon

07 min. Sortie : 7 juillet 1992 (France). Hard/metal

Morceau de Dream Theater

Annotation :

Encore Dream Theater, encore John Petrucci, encore un choix évident, mais Under a Glass Moon, en plus d'être un morceau assez génial dans son ensemble, a le luxe de se payer un solo DÉ-LI-CIEUX. C'était la période où Dream Theater osait aller dans le kitsch typiquement 80s sans retenue, et ça se sent en particulier dans l'album Images and Words, et donc dans ce solo juste étourdissant, aux accents presque funky.

Pour le coup je ne pense pas qu'il soit nécessaire de se taper tout le morceau pour s'en émouvoir, je vous redirige directement à 4:37 pour avoir la banane pour la journée :
https://www.youtube.com/watch?v=WqSXhynkz7g

The Sun, The Moon, The Star
7.8
10.

The Sun, The Moon, The Star

19 min.

Morceau de Aether Realm

Annotation :

Et pour finir un cas un peu particulier. Car même si on est sur le même genre d'odyssée à rallonge que le morceau Octavarium, cette fois en durant 5 bonnes minutes de moins ce qui correspond tout de même à 19 minutes, le solo que j'ai choisi n'est absolument pas vers la fin. Au contraire le génie de ce solo est de surgir tôt dans la chanson pour apporter toute l'intensité émotionnelle que la première partie de ce morceau cherche à transmettre. il y a bien un solo final, mais en définitive je le trouve un poil moins pertinent que cet instant de grâce. Je ne sais pas lequel de Heinrich Yoshio ou Donny Burbage en est à l'origine, mais l'un comme l'autre le travail mélodique sur les 19 minutes de ce morceau est hallucinant, et ce morceau n'est que la surface de toute la richesse de ce petit chef-d'œuvre sous-estimé.

Le solo arrive tout de même à 6:15, ce qui est presque aussi long à attendre que d'écouter entièrement Comfortably Numb, mais ceci devrait vous convaincre que ça vaut le coup de s'y plonger :
https://www.youtube.com/watch?v=X7f2SdZey-Y

temet-nosce

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