Les plus belles claques esthétiques selon Anomaliza

Annotation :

Le montage. Brut. Acéré. Transperçant.
Le noir et blanc. Mat. Profond. Aveuglant.
Le portrait de ces deux femmes. Lumineux. Torturé. Passionnant.

"Persona" ou l'expérience du Sublime par la pellicule.

Annotation :

Ce mélange de quiétude et de foudre de l'âme humaine qui prend toute son ampleur dans ce drame Shakespearien absolument majestueux en noir et blanc.

Annotation :

La scène du vieux sage et du rouet, la forêt qui marche, les flèches qui transpercent l'armure, l'araignée dépossédée et désincarnée, les multiples visages de l'Humanité et de Lady Macbeth.

Poésie transfigurée : Cinéma.

Annotation :

L'atmosphère onirique du film dans sa totalité. Du titre à l'affiche, du noir et blanc aux couleurs du désir qui nous rendent tellement humains, créatifs et parfois destructeurs.

Magique.

Annotation :

Encore la maîtrise du noir et blanc, les séquences d'ouverture et de fin sont la pureté même du 7ème Art : Entre rêve et réalité, Federico nous emmène dans les méandres de son être, égo créateur malmené et magnifié par un Mastroianni solaire et un tourbillon de femmes plus lumineuses que jamais.

Brillant. Dans tous les sens du terme.

Annotation :

Du pur génie : esthétique de la musique, musique de l'âme, âme de l'art, art de l'Homme, homme de talent, talent de l'inné, inégalable génie, génie du Mal, Mal de l'Homme. Salieri.

Ne restera, dans l'Histoire, que l'Ama Deus, celui qui Aima Dieu ou que Dieu Aima, cette Muse de l'Art : Wolfgang. Amadeus. Mozart.

Annotation :

Ce film est un rêve éveillé. Entre cauchemars, fantasmes et réalité. Du pur génie.

Annotation :

Esthétique du Mal.
Mal de l'Esthétique.

Êtres Éthiques, les Âmes sont-elles ?
Lettrés Lubriques, les Mâles sont-ils ?

Restent Ludiques, leurs Lames.
Cessent ! Pudiques, Sœurs Larmes.
Messes. Mutiques. Peurs. Quelles armes ?

Tourvel. Merteuil. Volanges. Valmont.
Tourbe et ailes. Cercueils. Volent, Anges et Démons.

Annotation :

CinéMaPassion : Ce mélange subtile entre la photographie, la musique et la détresse des personnages qui se meuvent en passion dévorante, changeante, exultante.

Annotation :

CinéMaMuse : Les costumes, les visages, l'ambiance, ces mains sortant des murs, ces décors splendides : cette grâce et cet onirisme qui font palpiter la pellicule et nous devant, éblouis.

Cocteau peint, orchestre et nous honore à chaque instant de son regard unique sur le monde des songes et des vivants.

Annotation :

Ce bestiaire ahurissant, cette soif de vie arrachée à la nature, cette dimension du Sacré qui prend toute sa force au fil du film. Un grand moment.

Annotation :

La traversée du miroir. Sublime descente d'Orphée aux Enfers, venu retrouver son Eurydice, c'est en son âme et en lumière, qu'il trouvera la fin de ses supplices.

Annotation :

Poésie des corps et des visages dans ce huis clos à la photographie passant du clair-obscur à une lumière pure, incandescente, sur la peau diaphane de l'héroïne.

Les images deviennent des tableaux dont l'intensité se voit orchestrée par une musique aérienne et puissante.

Transcendance.

Annotation :

L'Odyssée : C'est déjà incroyable sur une TV, ça devait être absolument grandiose sur grand écran.

Annotation :

Beauté, quiétude et respect, une vie au fil des saisons. Respiration.

Annotation :

L'Anatolie avec un grand A. Les acteurs. Les visages.

Le Temps. Blanc. Immaculé.
Le Sang. Clans. Écartelés.

Annotation :

Ce noir et blanc vibrant et troublant, de vie.
Ce blanc et noir brillant et palpitant, de mort.

Miroir. Mon roi, mon rire.
Miroir. Mon or, mourir.

Annotation :

Le ballet des corps et des désirs, dans des décors somptueux, plaisirs.
Le ballet des sorts et des cris sans (dés)accords, domptés, eux, soupirs.

Annotation :

Tomber en amour de cette ville et de ce couple.
Instantané en noir et blanc, et pour toujours.

Annotation :

Cette "inquiétante étrangeté" que Kubrick parvient a distiller dans chaque plan rend le film hypnotique et fascinant.

Annotation :

Kim Novak. James Stewart. Hitchcock. Création.
Qui, paranoïaque, j'aime cela, à chaque choc. Crie : "Action !"

Annotation :

Énigmatique et envoûtant.

L'année dernière, me promenant.

Hypnotique ou Hystérique.

À Marienbad, lunaire, un revenant.

Annotation :

Chaque plan devient tableau. Les bleus et gris se réchauffent et rougissent au fil du film, au gré de l'épanouissement de l'héroïne.

Poésies son(t) les images. Peintures à l'écran.
Peaux ici, dons et hommages. Ceintures avec crans.
Maux saisis, bons ou dommages. Saintes tueries et sangs.

Annotation :

Noir. Soir. Choir.
Blanc. Temps. Sang.

Fascinant. Terrifiant.
Faits, séant. Terre, rires francs.

Annotation :

La lumière, les textures, les décors et les accessoires méticuleusement arrangés et reconstitués en font un film réellement lumineux et inspiré.

Annotation :

David Lynch aime ses actrices et les laissent s'épanouir sous nos yeux.
Avides, ils sèment les prémices des supplices à venir d'ici peu.

Annotation :

Le titre parle de lui-même. Un voyage plastique, lumineux et créatif dans les oeuvres d'Edward Hopper mais qui manque de souffle et de rythme, le format d'un court-métrage aurait été plus adapté au contenu qui manque d'aboutissement et de consistance sur 1h30.