Glummy Shine

Gglum, en traînant sur sa première consonne, sonne dès le départ comme un glitch. Un bug dans la matrice, du rêve au réel, semant le doute et le trouble dans notre esprit mais, quelque part, aussi dans nos cœurs. Gglum est mystérieuse, Gglum est un paradoxe, Gglum est la pop d’aujourd’hui.

Derrière cet univers à mi-chemin entre bedroom pop et indie rock se cache en réalité une jeune londonienne de 21 ans, Ella Smoker. Avec ce premier album publié moins de deux ans après un EP remarqué, celle qui n’était pas majeure au moment de la sortie de ses premiers morceaux en plein confinement emprunte le chemin d’une urgence discographique tout en semblant rester très consciente de l’importance de prendre son temps pour développer ses idées, les mettre en forme, et ainsi peu à peu trouver et construire sa propre identité. Entourée par Karma Kid et Mura Masa au niveau de la production, elle nous conte ses fantasmes et ses expériences dans la capitale britannique d’aujourd’hui, celle de l’après-COVID, en mêlant la sincérité à l’artificialité.

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