Chronique complète :

https://sunread26.wordpress.com/2024/03/26/river-end-cafe-tome-1/

Extrait :

Nouvelle petite série pour la collection, qui est aussi la première des éditions Shiba à rejoindre ma mangathèque. Il y a d’ailleurs deux autres titres qui me tentent chez cet éditeur. Pour en revenir à cette série, elle est déjà terminée au Japon avec 9 volumes au total, c’est donc une série assez courte. Quant à l’auteur, Tanaka Akio, vous le connaissez sans doute déjà avec une autre de ses séries : Coq de combat.


Triste réalité pour certains, mais il suffit parfois de pas grand-chose pour finir sur la liste des harcelés. Pour Saki, il a suffi d’une réaction face à un mot « lien », définit comme un terme important pour la reconstruction du Japon après un tsunami. En quoi avoir une vision différente peut justifier un tel comportement à son égard ? Nul ne le sait, souvent, il ne s’agit que d’une excuse, les harceleurs ne cherchant qu’une proie. Mais dans son cas, cela va quand même bien loin, puisqu’elle va jusqu’à avoir des rumeurs sur son dos qui pourraient bien la mettre en danger physiquement. Pour certains ce n’est qu’un jeu, pour l’instant, on n’a pas le retour ou le point de vue des harceleurs, on ignore même de qui il s’agit. L’auteur souhaite sans doute ne pas leur trouver d’excuse, et préfère alors se concentrer sur Saki et sa reconstruction éventuelle (on n’est qu’au premier tome, je ne souhaite pas trop m’avancer). Visiblement, elle vit seule, mais c’est via le synopsis que l’on apprend pourquoi… ce qui est assez dommage, il aurait fallu ne rien dire et laisser l’intrigue faire son bout de chemin.


Les designs des personnages sont assez simples, j’ai un peu l’impression que le style ressemble un peu à Inio Asano par moment. L’intrigue se veut bouleversante, et sa protagoniste est résolue, ce qui me donne envie de la secouer pour qu’elle se défende. Ayant perdu ses proches et sans doute sa maison avec le tsunami, elle s’est résignée à vivre seule (comment ça, je ne sais pas). Vient en plus le harcèlement scolaire, qui se poursuit même en dehors de l’école. Si elle ne fait pas un peu de dépression avec tout ça, c’est qu’elle est encore dans la phase du déni. Ce que je doute, puisqu’encore une fois, elle est plutôt résignée, et n’a tout simplement plus goût à rien. Au final, elle endure donc sans broncher (si ce n’est lors de la tentative de Viol), et espère que le temps fera le reste tout seul. Les rencontres fortuites sont souvent le fruit du destin, du moins, dans les histoires comme celle-ci. La rencontre qu’elle l’a faite l’aidera peut-être à remonter la pente, mais aussi à penser à autre chose.


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Sunread26
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Créée

le 26 mars 2024

Critique lue 12 fois

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