Pleure petit spectateur, pleure !

Je me lance enfin dans ce que les experts de Facebook et Twitter appellent "chef d’oeuvre" ou encore "digne d’un Oscar" : depuis les 4 (ou 5) statuettes adressées à Bohemian Rhapsody on peut s’attendre à tout mine de rien. Voici une critique à chaud, sous forme de point, de la nouvelle bombe atomique de Netflix :

PS : Cette critique sera très négative, pas de surprises vu la note que j’ai accordé au film vous me direz.

• 2h12 de film. Environ 30min de personnages en train de pleurer, en gros plan surtout ! Allez tout le monde pleure, fuck la finesse c’est pour les intellos ! La grand mère pleure, le père, la fille, la maîtresse, les détenus, les gardes et même ma télé qui me diffuse cette atrocité




• La musique. "Euh les gars y’a une scène censée être triste, on met les violons à fond et un peu de piano ?" "Michel t’a oublié une femme qui crie à l’agonie dans le fond, ça fait encore plus dramatique!". On avait dit que la finesse c’était pour les intellos je vous rappelle.




• Le montage. Des scènes de ralenti à gogo pour faire "encore plus dramatique", les transitions en fondu enchaîné ou au noir, accentuant "l’horreur" de la mort d’un des personnages. Pas la peine de parler du rythme, vous pouvez demander conseil au monteur de Bohemian Rhapsody. Décidément, toujours Bohemian Rhapsody…




• Les personnages. Ou plutôt l’écriture globale. Une ribambelle de personnages mal exploités, bâclés, accumulant clichés sur clichés et ayant une progression grotesque tout au long du récit. "Oh Mémo tu es vraiment incroyable", ouais super merci pour ces dialogues

  
  

  • Le jeu d’acteurs. Le sourire forcé de la petite devant son père jouant l’handicapé mental d’une manière exagérée au possible. La finesse que voulez vous…

  
  

  • Le dénouement. Non mais personne en parle de ce dénouement sorti de nulle part ? À ce niveau là j’appelle ça prendre le spectateur pour un gogole

Critique qui n’en est pas vraiment une, qui pourrait s’apparenter à un déferlement de haine. Mais svp, ouvrez les yeux : on vous sert un film cucu et n’ayant aucun réel propos/fond. Ce genre de facilité devient trop fréquente dans le cinéma d’aujourd’hui, mais bon, ne regardez pas autre chose surtout, au risque de vous faire traiter d’intello...