La Planète des singes : Le retour à l'origine!

Le Royaume de la Planète des singes

Petite précision d’emblée, je ne suis pas à proprement parler un fan de cette franchise. J’ai vue que ‘’La Planète des singes’’ premier du nom ainsi que son remake par Tim Burton et la prélogie qui a suivi. Sachant qu’à ce jour cette saga comporte dix long-métrages, je suis un peu loin du compte. Tout ça pour dire que ce n’est pas une épopée qui me passionne particulièrement. Je suis par contre assez fasciné qu’un tel univers a eu le droit à dix opus, en mon sens c’est un peu exagéré. Pourtant, je suis là à vous faire une critique de ce nouveau volet, car la curiosité à prit le pas sur la raison tout simplement. Alors parlons-en!

À noter que ce ‘’ Le Royaume de la Planète des singes’’ fait suite à la précédente prélogie de Matt Reeves.

300 ans après les événements de ‘’Suprématie’’ et donc de l’épopée de César. Les singes dominent enfin la Terre et les humains sont désormais reléguer à l’état sauvage. Dans ce contexte, un vil primate nommé Proximus César (Kevin Durand) proclame le premier royaume des singes. Ça soif de pouvoir va le mener à l’asservissement de nombreux clans dont celui du jeune Noa (Owen Teague). Ce dernier va alors se mettre en quête de sauver son peuple. Dans son périple, il va obtenir l’aide d’un allié surprenant, une jeune humaine nommé Mae (Freya Allan) …

D’entrée jeux, il faut le mentionner passer après l’excellente trilogie de Matt Reeves c’était un sacré défi. Après-tout, ce dernier a si bien redynamiser la saga et c’est peu dire. Force est de constater que Wes Ball a su prolonger la formule de Reeves en y donnant en prime un souffle nostalgique bien sentie et fort agréable. Car ce nouveau volet fait écho par bien aspects au tout premier film de 1968 (Certaines séquences semblent même être des hommages.).

On y retrouve à cet effet le concept même de planète des singes. Un monde postapocalyptique où les primates domine face aux humains devenus sauvages. Les mêmes réflexions et thématiques ressortent de ces deux œuvres. Ce nouveau chapitre va même plus loin de ce côté-là en y incorporant une figure messianique en le personnage de César (Le singe pas l’empereur romain là.). Ce qui amène tout un questionnement philosophique et spirituel à ce récit.

Ce concept que Ball a choisi de mettre de l’avant va joliment raccorder son œuvre à l’immense fresque que représente cette saga. On peut aussi ajouter que pour le coup l’affrontement central ce fait entre singe et non contre les humains. Ce qui n’enlève rien à ceux-ci, le personnage de Mae à son importance et semble servir de pion pour de futur suite.

En soi, on ne peut tout simplement pas passer sous silence tout l’aspect technique de cette œuvre. Globalement, on est devant une œuvre magnifique comme on en voit trop rarement au cinéma. Tout les décors sont splendides et immensément riche visuellement. Les singes numériques sont impeccablement réussis et les acteurs derrières arrivent sans mal à nous faire ressentir des émotions (C’est juste hallucinant ce qu’on arrive à faire de nos jours en matière d’effets spéciaux!). À ce titre, Owen Teague est un héros solide en Noa sans pour autant excéder son prédécesseur Andy Serkis. Jumelée à lui, Freya Allan démontre assurément son talent en dehors de la série ‘’The Witcher’’ qui l’a fait connaître. Finalement en antagoniste Kevin Durand se débrouille bien, mais au final il n’est pas des plus mémorable.

De ce défaut vient mon ressenti générale sur ce long-métrage. Je reconnais volontiers ces grandes qualités plus qu’évidente, mais sur moi ça n’a pas vraiment prit. En mon sens, l’ensemble est un tantinet trop long et ça manque de développement par moment. Ce qui fait qu’en somme ce n’est pas totalement prenant d’un bout à l’autre. Ça reste qu’en bout ligne, on est face à une sacré expérience cinématographique à ne pas en douter (Si vous êtes un tant soit peu fan, vous allez adorer c’est certains!). Il n’y a pas de doutes la saga redémarre sur des bases solides. Je suis bien curieux de voir ce qu’elle nous réserve pour l’avenir!

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