Petit film sympatoche mais bien, bien, perclus de défauts, avec l'ensemble du cast, les mouflets comme les adultes, qui ont été formé à la Tommy Wiseau Academy of art, avec non seulement une diction modèle j'articule mes lignes comme une maitresse fait une dictée, mais aussi je sur-sur, mais sur-joue ma gestuelle pour faire dramatique ou je suis en train de faire un arrêt cardiaque, on sait pas trop.
Le metteur en scène, Weston Razooli dont on espère vraiment que c'est un pseudo pour pas foutre la hchouma à toute sa famille, entourage, pays, espèce et autre être vivant sur des années lumières, donc ce... metteur en scène tente, malgré un parkinson précoce ou un trop plein de café, de maintenir au centre du cadre les acteurs en roue libre qui doivent oublier de regarder s'ils sont sur la croix en scotch, leur repère, avec sa caméra qui tremblote, il a pas eu le temps de lire la notice à croire, mais au moins personne n'est trop flou, ça va, merci à l'inventeur de l'autofocus.
L'histoire, enfin le prétexte à l'avancée du bouzin, si on début on trouve marrant ses trois gamins espiègles qui fomentent à leur niveau des galéjades, leurs péripéties surtout quand rentre dans la danse les adultes qui te sortent du film en jouant tel un figurant sous coke d'un métrage de Steven Seagal et l'enchainement un peu long, pas crédible* des scènes suivantes laissent place à l'ennui, à la rêverie et autres micro-siestes.
Au final, ça reste sympatoche parce que ça à l'air sincère comme démarche, qu'on imagine bien les gamins ravies de pouvoir dire plein de gros mots, faire les cons sur leur petites motos et que dans la tête du scénariste ça devait être trop super...
Disons que ça change des films ratés par cynisme, appât du gain et faussement cool.
*mention spéciale à l'apparition d'un bestiaux qu'y joue aussi bien que le reste de la troupe, mais lui à le mérite d'être mort depuis, pff, longtemps (je ne parle pas de la truite)