Le transporteur

The Hire, c'est une mini série promotionnelle. Puisque cela a été répertorié comme une série de courts métrages et non une série tout court, cela va être mon plaisir de rédiger une critique par épisode. Remarquons que les réalisateurs appelés ont tous un point de vue propre, ce ne sont pas des faiseurs anonymes et cela permet un résultat très éclectique malgré un pitch de base très simple.

Rappelons également qu'à l'époque, Brosnan a déjà émis le souhait de se retirer de la franchise James Bond et que Clive Owen est un des favoris pour lui succéder ; on peut donc voir The Hire comme une carte de visite de l'acteur.

Une fois de plus la patte du réalisateur est reconnaissable dès les premières secondes. Pas de doute, c'est le réalisateur de 21 gramme qui s'y colle et il offre là l'épisode le plus politique et peut-être aussi le plus touchant. Si sa caméra rend l'action réelle, elle peine en revanche à rendre l'action lisible. C'est donc un peu brouillon, ça tremblote un peu trop et s'il n'y avait pas le ton documentaire, l'épisode aurait vite emmerdé.

Bref, Powder Keg est beau, mais un peu brouillon.

Bonus : http://www.youtube.com/watch?v=FgOOU0z_Pik