Toasty!

Grâce à son ouverture au monde libre et sa communauté exceptionnelle, StepMania est en quelque sorte l’apothéose de tout ce qu’on pouvait attendre de DDR. La fin de la frustration engendrée par la sélection des musiques dans les différents opus de la série, qui, si elle en a quand même satisfait plus d’un, laissait surtout entrevoir un potentiel de kiff ultime quand on s’imaginait pouvoir jouer sur les musiques de son choix...

Avec StepMania, toute cette frustration s’envolait, et on avait enfin la possibilité de jouer sur quasiment tous les morceaux de l’univers, grâce à la dimension communautaire incroyable qui règne autour du jeu. Une sorte de LittleBigPlanet (bien avant l’heure) du jeu musical, avec une infinité de pistes amateurs géniales qui couvraient absolument tous les goûts musicaux et tous les niveaux de joueurs possibles et imaginables.

Ajoutez à cela toutes les possibilités de personnalisation induites par la communauté et le jeu lui-même, et vous obtenez le jeu de rythme pour geek absolument ultime.

Pas la peine de revenir en profondeur sur les qualités originales de la série : une marge de progression dantesque et un système de jeu qui a plus que fait ses preuves, tant au tapis de danse qu’au clavier.

Pour résumer, StepMania est un peu la sublimation d’un bon concept (DDR) par les bienfaits du logiciel libre et des communautés en ligne. De quoi prendre son pied pendant des centaines et des centaines d’heures, surtout si on a le sens du rythme et un goût prononcé pour le scoring.