Cover Marcel Proust : évocations d'artistes, d'écrivains, musiciens ...

Marcel Proust : évocations d'artistes, d'écrivains, musiciens ...

Je relève les passages significatifs dans "A la recherche du temps perdu" où sont évoqués des célébrités artistiques. Pour plus de facilité je les mentionne dans leur ordre d'apparition et je note également dans quelle partie de la "Recherche" vous pourrez les retrouver, ainsi que la ou les pages ...

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10 livres

créee il y a 15 jours · modifiée il y a 9 jours

Géorgiques
7

Géorgiques

Georgica

Poésie

livre de Virgile

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray I, p.24

[…] cela eût paru aussi extraordinaire à ma tante qu’aurait pu l’être pour une dame plus lettrée la pensée d’être personnellement liée avec Aristée dont elle aurait compris qu’il allait, après avoir causé avec elle, plonger au sein des royaumes de Thétis, dans un empire soustrait aux yeux des mortels et où Virgile nous le montre reçu à bras ouverts […]

On relève précisément cent cinquante-six images empruntées à la mythologie gréco-latine dans la Recherche. Virgile est l’auteur classique le plus cité par Proust. Dès le début de "Du côté de chez Swann", l’instance narrative en appelle au livre IV des Géorgiques de Virgile, à propos de Swann, qui fréquente, sans que la famille du Narrateur, à Combray, puisse rien en soupçonner, la haute société aristocratique parisienne.
-Yves-Michel Ergal, Éros latin et libertinage homosexuel dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust (Revue Silène, nov. 2015)

Mémoires du duc de Saint-Simon
9.3

Mémoires du duc de Saint-Simon

Choix et présentation de Paul Galleret

Sortie : 1975 (France). Autobiographie & mémoires

livre de Duc de Saint-Simon

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray I, p.30

[…] Je relisais ce matin dans Saint-Simon quelque chose qui vous aurait amusé. C’est dans le volume sur son ambassade d’Espagne; ce n’est pas un des meilleurs, ce n’est guère qu’un journal, mais du moins un journal merveilleusement écrit, ce qui fait déjà une première différence avec les assommants journaux que nous nous croyons obligés de lire matin et soir.» […] «Donc Saint-Simon raconte que Maulevrier avait eu l’audace de tendre la main à ses fils. Vous savez, c’est ce Maulevrier dont il dit: «Jamais je ne vis dans cette épaisse bouteille que de l’humeur, de la grossièreté et des sottises.» «Épaisses ou non, je connais des bouteilles où il y a tout autre chose», dit vivement Flora, qui tenait à avoir remercié Swann elle aussi, car le présent de vin d’Asti s’adressait aux deux. Céline se mit à rire. Swann interloqué reprit: «Je ne sais si ce fut ignorance ou panneau, écrit Saint-Simon, il voulut donner la main à mes enfants. Je m’en aperçus assez tôt pour l’en empêcher.» Mon grand-père s’extasiait déjà sur «ignorance ou panneau», mais Mlle Céline, chez qui le nom de Saint-Simon, — un littérateur, — avait empêché l’anesthésie complète des facultés auditives, s’indignait déjà: «Comment? vous admirez cela? Eh bien! c’est du joli! […]

Proust est un lecteur passionné des Mémoires du duc de Saint-Simon (1675-1755), réputé pour la drôlerie et la férocité de ses portraits au temps de Louis XIV et de la Régence. Saint-Simon et Proust ont en commun le génie de la caricature, la profondeur de l’analyse psychologique, le culte de l’aristocratie, la puissance du style. Les portraits dans la Recherche, ceux par exemple de Legrandin, de Norpois, du directeur et du liftier au Grand-Hôtel de Balbec, de la Princesse de Luxembourg, du duc et de la duchesse de Guermantes, de Mme Verdurin font penser, chez Saint-Simon, à ceux de Louis XIV, du duc de Vendôme, de la princesse d’Harcourt, du duc de Lauzun, du duc de Noailles et de bien d’autres … Les salons proustiens, ceux de la duchesse de Guermantes, de Mme de Villeparisis, de Mme Verdurin, font penser à ceux du XVIIe siècle et au fonctionnement de la cour à Versailles. On y retrouve les mêmes ridicules, le même arbitraire à base de grâce et de disgrâce, de faveur et d’exclusion.
-Université de Paris-Cité

François le Champi
6.5

François le Champi (1848)

Sortie : 1848 (France). Roman

livre de George Sand

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray I, p.42

[…] Maman s’assit à côté de mon lit ; elle avait pris François le Champi à qui sa couverture rougeâtre et son titre incompréhensible donnaient pour moi une personnalité distincte et un attrait mystérieux. Je n’avais jamais lu encore de vrais romans. J’avais entendu dire que George Sand était le type du romancier. Cela me disposait déjà à imaginer dans François le Champi quelque chose d’indéfinissable et de délicieux. Les procédés de narration destinés à exciter la curiosité ou l’attendrissement, certaines façons de dire qui éveillent l’inquiétude et la mélancolie, et qu’un lecteur un peu instruit reconnaît pour communs à beaucoup de romans, me paraissaient simples — à moi qui considérais un livre nouveau non comme une chose ayant beaucoup de semblables, mais comme une personne unique, n’ayant de raison d’exister qu’en soi — une émanation troublante de l’essence particulière à François le Champi. […]

La lecture à voix haute par sa mère de "François le Champi" était l'un des grands plaisirs de Marcel Proust enfant. Les références à la lecture abondent dans Combray, mais seul le souvenir involontaire de la lecture maternelle de François le Champi a un impact déterminant sur la vocation du futur écrivain.

Giotto, La Chapelle des Scrovegni à Padoue

Giotto, La Chapelle des Scrovegni à Padoue (2004)

Sortie : 2004. Peinture et sculpture, Guide et manuel

livre de Anna Maria Spiazzi

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray II, pp.72-73

[…] on devinait sous ses amples sarraus la forme magnifique. Ceux-ci rappelaient les houppelandes qui revêtent certaines des figures symboliques de Giotto dont M. Swann m’avait donné des photographies. C’est lui-même qui nous l’avait fait remarquer et quand il nous demandait des nouvelles de la fille de cuisine il nous disait : « Comment va la Charité de Giotto ? » D’ailleurs elle-même, la pauvre fille, engraissée par sa grossesse, jusqu’à la figure, jusqu’aux joues qui tombaient droites et carrées, ressemblait en effet assez à ces vierges, fortes et hommasses, matrones plutôt, dans lesquelles les vertus sont personnifiées à l’Arena. Et je me rends compte maintenant que ces Vertus et ces Vices de Padoue lui ressemblaient encore d’une autre manière. […]

[…] c’est sans paraître s’en douter que la puissante ménagère qui est représentée à l’Arena au-dessous du nom « Caritas » et dont la reproduction était accrochée au mur de ma salle d’études, à Combray, incarne cette vertu, c’est sans qu’aucune pensée de charité semble avoir jamais pu être exprimée par son visage énergique et vulgaire. Par une belle invention du peintre elle foule aux pieds les trésors de la terre, mais absolument comme si elle piétinait des raisins pour en extraire le jus ou plutôt comme elle aurait monté sur des sacs pour se hausser ; et elle tend à Dieu son coeur enflammé, disons mieux, elle le lui « passe », comme une cuisinière passe un tire-bouchon par le soupirail de son sous-sol à quelqu’un qui le lui demande à la fenêtre du rez-de-chaussée. L’Envie, elle, aurait eu davantage une certaine expression d’envie. Mais dans cette fresque-là encore, le symbole tient tant de place et est représenté comme si réel, le serpent qui siffle aux lèvres de l’Envie est si gros, il lui remplit si complètement sa bouche grande ouverte, que les muscles de sa figure sont distendus pour pouvoir le contenir, comme ceux d’un enfant qui gonfle un ballon avec son souffle […]

Giotto est le premier peintre à être cité dans le roman de Marcel Proust, démontrant ainsi toute l'importance qu'il lui accorde. Swann donnera ainsi le surnom de "La charité de Giotto" à la nouvelle fille de cuisine.

https://www.cath.ch/wp-content/uploads/sites/3/2021/02/Vices-Vertus-Giotto.jpg
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/99/Giotto_-_Scrovegni_-_-45-_-_Charity.jpg (La charité)
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/80/Giotto-_The_Seven_Vices_-_Envy.JPG (L'envie

Les Nuits
7.7

Les Nuits

Sortie : 1837 (France). Poésie

livre de Alfred de Musset

PiotrAakoun l'a mis en envie.

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray II, p.79

[…] J’avais entendu parler de Bergotte pour la première fois par un de mes camarades plus âgé que moi et pour qui j’avais une grande admiration, Bloch. En m’entendant lui avouer mon admiration pour la Nuit d’octobre il avait fait éclater un rire bruyant comme une trompette et m’avait dit : « Défie-toi de ta dilection assez basse pour le sieur de Musset. C’est un coco des plus malfaisants et une assez sinistre brute. Je dois confesser, d’ailleurs, que lui et même le nommé Racine, ont fait chacun dans leur vie un vers assez bien rythmé, et qui a pour lui, ce qui est selon moi le mérite suprême, de ne signifier absolument rien. […]

Alors que Proust commençait à transposer ses expériences amoureuses dans son roman, il fut inspiré par les lettres récemment publiées d’Alfred de Musset, lequel avait été, pendant son adolescence, son poète préféré. Des tempétueuses histoires d’amour de Musset ‒ la plus célèbre étant celle qui le lia à George Sand ‒, Proust observait qu’elles devaient leur survie au fait que le poète avait su faire d’elles « la matière de ses poèmes ».
-William C. Carter dans "Proust in love"

Bellini

Bellini

Sortie : 6 novembre 2013 (France). Beau livre

livre de Jean-Philippe Thiellay

Annotation :

Du côté de chez Swann : Combray II, p.85

[…] Qui donc vous à indiqués ces ouvrages ? Je lui dit que c'était Bloch.- Ah! oui, ce garçon que j'ai vu une fois ici , qui ressemble tellement au portrait de Mahomet II par Bellini. Oh ! c'est frappant, il a les mêmes sourcils circonflexes, le même nez recourbé, les mêmes pommettes saillantes ... Et Swann sentait bien près de son cœur ce Mahomet II dont il aimait le portrait par Bellini et qui, ayant senti qu'il était devenu fou amoureux d'une de ses femmes, la poignarda, afin dit naïvement son biographe vénitien, de retrouver sa liberté d'esprit. […]

Charles Swann décrit ainsi Bloch, ami juif du narrateur.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c6/Gentile_Bellini_003.jpg
(portrait de Mahomet II par Bellini)

La Walkyrie
8.5

La Walkyrie

Sortie : 2005 (France). Essai

livre de Richard Wagner

Annotation :

Du côté de chez Swann : Un amour de Swann, pp.157-158

[…] Les Verdurin n’invitaient pas à dîner : on avait chez eux « son couvert mis ». Pour la soirée, il n’y avait pas de programme. Le jeune pianiste jouait, mais seulement si « ça lui chantait », car on ne forçait personne et comme disait M. Verdurin : « Tout pour les amis, vivent les camarades ! » Si le pianiste voulait jouer la chevauchée de la Walkyrie ou le prélude de Tristan, Mme Verdurin protestait, non que cette musique lui déplût, mais au contraire parce qu’elle lui causait trop d’impression. « Alors vous tenez à ce que j’aie ma migraine ? Vous savez bien que c’est la même chose chaque fois qu’il joue ça. Je sais ce qui m’attend ! Demain quand je voudrai me lever, bonsoir, plus personne ! » S’il ne jouait pas, on causait, et l’un des amis, le plus souvent leur peintre favori d’alors, « lâchait », comme disait M. Verdurin, « une grosse faribole qui faisait s’esclaffer tout le monde », Mme Verdurin surtout, à qui, – tant elle avait l’habitude de prendre au propre les expressions figurées des émotions qu’elle éprouvait – le docteur Cottard (un jeune débutant à cette époque) dut un jour remettre sa mâchoire qu’elle avait décrochée pour avoir trop ri. […]

Dans ce passage, l’accent est mis sur la vulgarité et la frivolité de Mme Verdurin. Certes, elle invite des artistes, mais ce n’est pas pour écouter de la musique ou pour évoquer les difficultés de la peinture. Le pauvre pianiste ne peut jouer sauf à donner la migraine à l’hôtesse ; quand au peintre, il est ramené au rôle de bouffon ou de pitre, et à amuser la galerie. Principalement Mme Verdurin. En creux, ce qui est mis en lumière, c’est aussi la qualité de l’entourage de Mme Verdurin. Tous se soumettent, et semblent-ils avec bonne grâce à l’atmosphère et au désir de leur hôtesse.

Si un peintre est présent, ce n’est certes pas pour parler peinture, mais pour divertir la compagnie. Et la vulgarité de Mme Verdurin est suggérée par un rire tonitruant, qui lui décrocha la mâchoire. Mais cela signe aussi l’obséquiosité du peintre, capable de « lâcher une grosse faribole ». Tout signe ici la vulgarité et la bêtise. Il ne s’agit pas de s’élever l’esprit, d’une conversation pleine d’esprit comme au temps de Mme de Staël, mais d’une bonne rigolade entre copains (camarades, selon le terme employé par Mme Verdurin).

-Alternative Philo Lettres

Vermeer
8.1

Vermeer

Sortie : avril 2008 (France). Beau livre & artbook

livre de Pascal Bonafoux

PiotrAakoun a mis 10/10.

Annotation :

Du côté de chez Swann : Un amour de Swann, pp.164-165

[…] Mais, quand Odette était partie, Swann souriait en pensant qu’elle lui avait dit combien le temps lui durerait jusqu’à ce qu’il lui permît de revenir [...] « Et vous, avait-elle dit, vous ne viendriez pas une fois chez moi prendre le thé ? » Il avait allégué des travaux en train, une étude – en réalité abandonnée depuis des années – sur Ver Meer de Delft. « Je comprends que je ne peux rien faire, moi chétive, à côté de grands savants comme vous autres, lui avait-elle répondu. Je serais comme la grenouille devant l’aréopage. Et pourtant j’aimerais tant m’instruire, savoir, être initiée. Comme cela doit être amusant de bouquiner, de fourrer son nez dans de vieux papiers ! » avait-elle ajouté avec l’air de contentement de soi-même que prend une femme élégante pour affirmer que sa joie est de se livrer sans crainte de se salir à une besogne malpropre, comme de faire la cuisine en « mettant elle-même les mains à la pâte ». « Vous allez vous moquer de moi, ce peintre qui vous empêche de me voir (elle voulait parler de Ver Meer), je n’avais jamais entendu parler de lui ; vit-il encore ? Est-ce qu’on peut voir de ses oeuvres à Paris, pour que je puisse me représenter ce que vous aimez, deviner un peu ce qu’il y a sous ce grand front qui travaille tant, dans cette tête qu’on sent toujours en train de réfléchir, me dire : voilà, c’est à cela qu’il est en train de penser. Quel rêve ce serait d’être mêlée à vos travaux ! » […]

« Depuis que j'ai vu au musée de la Haye la Vue de Delft, j'ai su que j'avais vu le plus beau tableau du monde. Dans Du côté de chez Swann, je n'ai pas pu m'empêcher de faire travailler Swann à une étude sur Vermeer. »
-Marcel Proust, Lettre à Jean-Louis Vaudoyer mai 1921

En 1902, Marcel Proust fait un voyage aux Pays-Bas. Durant sa visite au Mauritshuis, il est frappé par la Vue de Delft de Johannes Vermeer. Vermeer devient le peintre préféré de Proust. [...] il ne peut s’empêcher de s’y référer, avec les recherches de Charles Swann ou avec l’épisode de la mort de l’écrivain Bergotte, dans La Prisonnière (Tome V) faisant la renommée du « petit pan de mur jaune » visible en partie droite du tableau de la Haye.
-Célia De Saint Riquier, A la recherche d’un temps suspendu, la Vue de Delft de Vermeer, 2020

https://www.mauritshuis.nl/media/fdrdiepj/0092_repro.jpg?anchor=center&mode=crop&width=2500&rnd=133443371541130000&quality=70 (Vue de Delft, Vermeer)

Sarah Bernhardt

Sarah Bernhardt

et la femme créa la star

Beau livre & artbook

livre de Stéphanie Cantarutti

Annotation :

Du côté de chez Swann : Un amour de Swann, p.167

[…] Comme le sens critique qu’il croyait exercer sur tout lui faisait complètement défaut, le raffinement de politesse qui consiste à affirmer à quelqu’un qu’on oblige, sans souhaiter d’en être cru, que c’est à lui qu’on a obligation, était peine perdue avec lui, il prenait tout au pied de la lettre. Quel que fût l’aveuglement de Mme Verdurin à son égard, elle avait fini, tout en continuant à le trouver très fin, par être agacée de voir que quand elle l’invitait dans une avant-scène à entendre Sarah Bernhardt, lui disant, pour plus de grâce : « Vous êtes trop aimable d’être venu, docteur, d’autant plus que je suis sûre que vous avez déjà souvent entendu Sarah Bernhardt, et puis nous sommes peut-être trop près de la scène », le docteur qui était entré dans la loge avec un sourire qui attendait pour se préciser ou pour disparaître que quelqu’un d’autorisé le renseignât sur la valeur du spectacle, lui répondait : « En effet on est beaucoup trop près et on commence à être fatigué de Sarah Bernhardt. Mais vous m’avez exprimé le désir que je vienne. Pour moi vos désirs sont des ordres. Je suis trop heureux de vous rendre ce petit service. Que ne ferait-on pas pour vous être agréable, vous êtes si bonne ! » Et il ajoutait : « Sarah Bernhardt, c’est bien la Voix d’Or, n’est-ce pas ? On écrit souvent aussi qu’elle brûle les planches. C’est une expression bizarre, n’est-ce pas ? » dans l’espoir de commentaires qui ne venaient point. […]

Les trois premières parties de l’œuvre de Marcel Proust – Du côté de chez Swann, À l’ombre des jeunes filles en fleurs et Le Côté de Guermantes – contiennent de très nombreuses références au monde théâtral, aux spectacles et à la sociabilité qui leur sont associés. Par ailleurs, l’œuvre de Marcel Proust qui ne cesse d’interroger la nature de l’art, de la création et de l’expérience artistique spectatrice, donne une place à part à cette forme d’art, qui, a bien des égards est placé au centre du projet de l’auteur.
-Agathe Sanjuan, conservatrice-archiviste de la Comédie-Française, février 2020

Botticelli
7.3

Botticelli

Sortie : juin 1994 (France). Beau livre

livre de Barbara Deimling

PiotrAakoun

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