Être ou ne pas être geek... en fait on s'en fout.
Qu'on se le dise : TBBT, ça s'explique avant tout par l'explosion de la tendance "geek=chic".
Ca reprend en masse les clichés sur les geeks pro en science, en informatique, fan de Star Wars, Star Trek, Lords of the Rings, les comic books, etc, etc. Le tout appuyé par une industrie hollywoodienne qui enchaîne les adaptations des oeuvres suscitées, pour le meilleur et pour le pire.
Et c'est un bonheur (sauf quand une tripotée de gens osent sortir que "je suis toute la journée sur Facebook chuis trop un geek mort de lol") (comme si c'était aussi simple, sale newbie).
EDIT: Je ne prendrai plus part au débat sur ce qu'est un geek, et suis-je une vraie geek, une fausse geek, ou autre. Ca veut tout et rien dire aujourd'hui. On le confond avec le nerd, le nolife, etc, et ça cause des flamewars proprement ridicules.
@Hypérion m'a retrouvé un graphe qui résume TOUT : http://xkcd.com/747/ J'en conclus que je suis une fille normale qui passe un peu trop de temps sur l'ordinateur.
Ce que je retiens, c'est que TBBT reprend également le cliché des exclus de la société, sourcillant sur des "normes" sociales qu'ils ne comprennent pas ; certains d'entre eux tentent de les comprendre, d'autres les rejettent tout en bloc. Ca me fait sourire parce que ça me rappelle des éléments IRL. C'est tout. Et la série me fait rire. C'est l'essentiel. FIN DE L'EDIT
TBBT ne se prend jamais au sérieux, ne sombre jamais dans le mélodrame comme HIMYM (même si le fil conducteur de HIMYM s'y prête plus). Les gags s'enchaînent à la pelle, avec très peu de lourdeurs, et les différents éléments du groupe se complètent plutôt bien.
Sheldon Cooper en est devenu l'icône emblématique, pour des raisons qu'il serait inutile d'énumérer ("You're in my spot.") ("I'm not crazy! My mother had me tested!") ("BAZINGA!").
Malheureusement...
Sheldon plaît tellement que les producteurs, ayant parfaitement saisi notre adoration pour le dit personnage, nous ont livré au début de la saison 4 une série d'épisodes gravitant quasi exclusivement autour de lui et de sa personnalité. Et là, c'est pas drôle.
Les plus récents épisodes ont l'air de corriger le tir, mais j'ai bien peur que les beaux jours de la série soient terminés. Wait and see.
Update par rapport à la saison 5 : personnellement, je trouve que l'arrivée d'Amy et Bernadette au cast principal rafraîchit une série qui en avait bien besoin. Les filles fonctionnent bien ensemble, et ça offre une nouvelle alternative pour échapper au syndrôme Sheldon. Les personnages évoluent. C'est bien.
Comme toujours, je vous supplie d'éviter la VF. Mais là plus que jamais. C'est impressionnant de voir à quel point elle massacre à coups de tronçonneuse tout le potentiel comique initial.