Réactions de Allemagne Allem

L'oubli dans lequel ce film macère pourrait suggérer qu'il s'agit d'une commande tardive et quelconque. En vérité, il n'est pas moins pertinent que Harakiri. Kobayashi n'a pas jugulé son indiscipline.

La couverture tait dédaigneusement le nom des deux auteurs, mais leurs textes ne se ressemblent pas : Qu You est un nouvelliste talentueux, et Li Zhen, son épigone, un mandarin à l'écriture convenue.

L'œuvre de Han Shan semble excellente ; mais avec ce traducteur, parisien bohème s'appropriant un peu trop ce qu'il connaît peu... La traduction intégrale de P. Carré, chez Phébus, doit valoir mieux.

Mais ? Mais ! Ils ont traduit le titre ! Ça n'est pas possible ! On ne peut pas estimer sérieusement celui qui clamera son admiration pour "La Douceur de Vivre" !

Il y avait un nez, soucieux de signaler cycliquement son existence au reste de la salle. Quelle que soit la valeur intrinsèque du film, le 7 me paraît adéquat. Le handicap du nez y participe beaucoup.

Un film où il arrive aux personnages de dire "What the...", dont quelques uns paraissent plutôt normaux à travailler dans une entreprise, avec des voitures, tout le reste... Ça n'a pas l'air bien fou.

Depuis quand la cinémathèque française propose-t-elle des copies en VF ? Ceux qui vont voir Chaplin parler s'attendent à voir Chaplin parler, et non un doubleur dire "Mais que faites-vous dont ?"...

Ça a l'air de puer extrêmement fort tout en compromettant la future réputation de Tanizaki auprès de son non-lectorat.