L'histoire? Pourquoi s'en soucier puisqu'elle n'intervient en rien dans le jeu tel qu'il est offert. Mais en gros, ça parle de robots clamant être doués de conscience (Omniaques), et d'une organisation mise en place pour les calmer. Puis de la disparition de cette organisation une fois le conflit réglé. Seulement le monde gronde et les conflits refont surface, forçant alors la réapparition de ces héros. Cette organisation? Overwatch!

Mais bref, cette critique est essentiellement là pour présenter comment Overwatch arrive à être un TF2 moderne.

Les héros:

L'ensemble des héros sont charismatiques et chacun semble posséder son lore (si on se fie aux vidéos sorties par Blizzard, avec par exemple celle sur Tracer et Fatale). Ils ont tous un gameplay qui leur est propre et même si on s'attache plus facilement à leur design au premier abord, on prends plaisir à découvrir chacun d'entre eux dans des parties aussi courtes que rythmées. Les rôles sont séparés en 4 catégories:

Attaque (Peu de points de vie, beaucoup de dégâts/mobilité)
Défense (Points de vie modérés, dégâts modérés/pièges/tourelles)
Tank (Points de vie élevés, mécaniques permettant d'absorber les dégâts)
Soutien (Points de vie modérés, faibles dégâts, soins/bouclier)

Et même parmi ces 4 catégories on retrouve des rôles bien différents. Tracer a pour objectif de traverser les lignes frontales afin d'aller maîtriser les héros fragiles en arrière, alors que le Soldat 76 est un héros mieux taillé pour le combat classique. En bref, vous trouverez forcément un champion qui vous correspond, qu'il s'agisse de l'égyptienne armée de roquettes ou du healer rasta en rollers du futur.

Le gameplay:

Parfois frustrant, parfois vivifiant, on retrouve une recette qui a fait ses preuves avec Team Fortress 2. Il faut savoir combiner intelligemment ses efforts avec ceux de ses alliés afin d'arracher la victoire. L'intérêt étant que chaque héros connaît des points forts pour autant de points faibles. Bastion, le robot qui possède un mode tourelle frustrera de nombreux joueurs tant sa puissance d'attaque est monstrueuse, mais une fois sa position découverte, il est facile pour des héros à grande mobilité ou avec une portée relativement sécuritaire de s'en débarasser. Les parties sont suffisamment rapides pour que vos mauvaises expériences soient rapidement balayées par l'arrivée d'une nouvelle partie. On regrettera un peu la possibilité de choisir plusieurs fois le même héros dans la même équipe, tant cela peut-être désavantageux dans certaines situations et surtout parce que l'univers ne s'y prête pas vraiment.

Ma conclusion:

Pourquoi 7 et seulement 7? Parce qu'en l'état, tout comme pour Team Fortress 2, je vois mal comment le jeu va pouvoir m'accrocher pendant des semaines/mois, même si l'apparition à la release d'un mode compétitif ajoutera un intérêt certain. En l'état, j'apprécie le contenu, j'aime ce côté rapide des parties mais je ne peux pas m'empêcher de ressentir à la fois de la frustration quand je me fais tuer pour la 5ème fois d'affilée de manière totalement gratuite et cette excitation d'avoir lâché un ultime dévastateur dans l'équipe adverse. On aime, on déteste, mais pour l'instant c'est fun et j'espère que ça le restera!

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