On nage dans le bonheur simple dans cette petite famille d’accueil. Simon est arrivé à l’âge de 18 mois et tout le monde l’adore : Anna, Driss et leurs deux enfants de 12 et 10 ans. Tout ce petit monde semble épanoui et heureux à la maison comme en vacances au camping.

Anna est particulièrement attachée à ce petit bonhomme et depuis 5 ans environ, elle s’applique à l’éduquer, l’aimer et le protéger avec tendresse. Le tableau est presque trop beau pour être vrai. Elle a juste oublié que l’enfant est, peut-être, de passage.

Eddy (le père biologique) débarque et réclame le retour de son fils à la maison, après voir digéréle deuil de son épouse.

La famille va perdre l’équilibre et précisément Anna qui semble dans le déni d’une séparation à venir. Elle va tout mettre en œuvre pour ne pas couper le cordon virtuel.

Mélanie Thierry pleurniche assez juste. Elle déraisonne avec mesure et sait se reprendre de manière presque trop exemplaire. Une comédienne attachante et sacrément lumineuse, je l’aimerais parfois un peu plus sombre.

Belle surprise du comédien Lyes Salem, droit dans ses bottes et solide comme un roc, le père dont on a tous rêvé un jour.

Simon, le môme, ne m’a pas convaincue, pareil pour les autres gamins .

Un jolie petit film sans prétention. Une version édulcorée et idéalisée des enfants pris en charge par des familles d’accueil. Il me semble que c’est un peu plus rude dans la vraie vie, mais l’exception confirme parfois la règle.

Bien construit pour un dimanche soir à la télévision.

CineVu

Activité sur La Vraie famille