Attention, cet avis comporte ce genre de divulgacheurs :

le saviez-vous ? En Afghanistan, on peut se faire exécuter pour avoir danser, jouer au foot ou commis l’adultère (uniquement pour les femmes). Mais cultiver et vendre de la drogue dure, ça passe. Un rigorisme très souple en fait.

Comment ça commence ?

Un soldat rentre au pays. Son prochain combat sera de retrouver une place dans une société qui n’est pas une zone de combat.

Comment ça finit ?

D’une façon improbable mais c’est pas grave, on t’aime bien quand même.

Et au milieu ?

Alors, comment dire…D’un côté, visuellement parlant, le film fait très « captation du quotidien » alors que narrativement parlant, il porte en lui tous les codes d’un thriller qui par conséquent n’a pas lieu à l’écran. D’un autre côté, à défaut d’effet de style ou de recherche d’un rythme, le film propose un discours tranché et tranchant sur la nature et les conséquences de la guerre pour ceux qui rentrent, à travers la figure de ses 3 héros brisés : celui qui perdu une partie de son corps, celui qui a perdu une partie de son esprit, celui qui perd ses illusions. Le tout est porté par un casting très solide, Schneider et Khammes, en tête du peloton, complètement investis dans des rôles particulièrement tiraillés.

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