Faut bien commencer un jour.
C’était en février 2008. J’allais sur mes dix-neuf ans, et ma vie était pourrie. Déscolarisé, sans le sou, repoussé par l’autre sexe et avec le seul bac ES en poche, je me grisais de l’opiniâtre oisiveté qui dirigeait mon quotidien. Les mois de