Un pédiatre qui vit de manière volage va apercevoir une fille de 12 ans qui se trouve devant son appartement. Elle simule au départ une fugue, mais peu à peu, des liens amicaux vont se nouer entre eux, et elle va avoir le courage de lui avouer qu'elle est atteinte d'un angiome cérébral.

Dis-moi oui est clairement le film des meilleures intentions. Comme c'est marqué sur l'affiche, c'est vendu comme une romance, tout ce qu'il y a de plus platonique, il n'y aucun signe de pédophilie, juste une amitié qui va se créer entre cette fille d'une grande maturité, qui a un don certain pour le piano, et ce jeune homme, joué par Jean-Hugues Anglade, qui manque clairement de plomb dans la tête. Alors que c'est elle qui a des maux...

Du coup, le film a quelque chose de léger pour parler d'un maladie qui a l'air terrible, au point de nécessiter une opération chirurgicale. Mais c'est sans doute ça que je reprocherais à cette histoire, en plus d'être une très grande laideur visuelle. Et je ne crois pas trop à la présence d'un acteur aussi âgé que Claude Rich pour incarner le chirurgien en question. Mais comme il y a un cameo de Anouk Aimée, le film ne peut pas être nul.

Au moins, Dis-moi oui nous informe sur les maladies cérébrales, car on sent que ça a été documenté, mais le côté romance a quelque chose d'étrange, d'autant plus qu'à fois, les conquêtes que Anglade ramène chez lui croient que cette fille de 12 ans est son enfant ou quelque chose de plus malsain. Disons que Alexandre Arcady a su jouer avec le feu, mais le mélange donne quelque chose de bizarre et pas très convaincant.

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