Activité sur De chair et d'âme
2006 • livre de Boris Cyrulnik
Résumé : " On peut découvrir en soi, et autour de soi, les moyens qui permettent de revenir à la vie et d'aller de l'avant tout en gardant la mémoire de sa blessure. Les chemins de vie se situent sur une crête étroite, entre toutes les formes de vulnérabilité. Etre invulnérable voudrait dire impossible à blesser. La seule protection consiste à éviter les chocs qui détruisent autant qu'à éviter de trop s'en protéger. Chaque âge possède sa force et sa faiblesse et les moments non blessés de l'existence s'expliquent par notre capacité à maîtriser, voire à surmonter, ce qui, en nous, relève, dans un constant remaniement, du biologique, de l'affectif et de l'environnement social et culturel. Le bonheur n'est jamais pur. Pourquoi faut-il que, si souvent, une bouffée de bonheur provoque l'angoisse de le perdre ? Sans souffrance, pourrait-on aimer ? Sans angoisse et sans perte affective, aurait-on besoin de sécurité ? Le monde serait fade et nous n'aurions peut-être pas le goût d'y vivre. " Ce livre fonde une nouvelle biologie de l'attachement. Il explique pourquoi, pour chacun d'entre nous, la vie est une conquête permanente, jamais fixée d'avance. Ni nos gènes ni notre milieu d'origine ne nous interdisent d'évoluer. Tout reste possible. Un message d'espoir, plein de tendresse et d'humanité.Extrait du livre :Peut-on se passer de religion ?Commençons par le plus facile. Dieu, par définition, nous dépasse. Les religions, non. Elles sont humaines - trop humaines, diront certains -, et comme telles accessibles à la connaissance et à la critique.Dieu, s'il existe, est transcendant. Les religions font partie de l'histoire, de la société, du monde (elles sont immanentes).Dieu est réputé parfait. Aucune religion ne saurait l'être.L'existence de Dieu est douteuse (ce sera l'objet de notre deuxième chapitre). Celle des religions ne l'est pas. Les questions qui s