Activité sur La Révolution néolithique
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livre de Jean-Paul Demoule
Résumé : Les chercheurs d'aujourd'hui nous livrent, simplement, clairement, l'état de leur savoirIl y a environ dix millénaires, l'histoire de l'humanité connut une véritable révolution, qui marqua le passage du paléolithique au néolithique : dans différentes régions du monde, de petits groupes de chasseurs-cueilleurs entreprirent de domestiquer certains animaux - chien, mouton, chèvre, porc, boeuf, buffle, lama - et certaines plantes - blé, orge, lentille, mil, riz, maïs, courge, pomme de terre Le contrôle des ressources alimentaires leur permit de se sédentariser et d'accroître considérablement leur population, éliminant progressivement les sociétés de chasseurs-cueilleurs.Cette expansion démographique continue déboucha sur la création des premières villes, des premiers États et, finalement, de l'écriture et de l'histoireJean-Paul Demoule, ancien président de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), est professeur de protohistoire européenne à l'université de Paris-I. Spécialiste du néolithique et de l'âge du fer, il a mené des fouilles archéologiques en France, en Grèce et en Bulgarie.Extrait du livre :Ce que les archéologues ont appelé «révolution néolithique», qui correspond à la domestication des animaux et des plantes, est certainement la révolution la plus décisive de l'histoire de l'homme depuis son apparition sous sa forme actuelle, Homo sapiens sapiens. Pendant la quasi-totalité de leur histoire, les humains ont en effet vécu de chasse, de cueillette et de pêche, immergés dans la nature, sur le même plan que les autres espèces biologiques. En ses débuts, le xxe siècle a qualifié de «prédateur» ce mode de vie traditionnel, par opposition à l'économie dite «de production» qu'aurait introduite la domestication des animaux et des plantes. Mais, sur sa fin, ce même siècle a commencé à se demander si lui-même ne pratiquait pas une prédation à bien plus grande échelle encore, au point de menacer la plupart des espèces biologiques, y compris p