Nolan a envoyé un bouquet de rose au septième art en signant "merci... P.S : à quoi te fait penser la forme du bouquet ?" Mais le sortir entre Barbie et M.I, tout en ayant un contexte géopolitique assez chaud (il n'y peut rien et n'en savait rien à la production) faut avoir le courage de Batman.

On est presque sur du "Le Prestige" là !

Transmettre des idées et des émotions via l'image et le son. Voila ce que l'équipe du film s'est efforcé de se rappeler tous les jours sur le tournage. Ce n'est pas un film d'horreur mais j'ai eu peur devant. Pas la peur qui met mal à l'aise, qui donne envie de mettre sur pause, je parle de cette sensation qui transforme le siège en un aimant surpuissant.

Cherchez les petits détails qui rendent ce film extra-ordinaire. Il y en a plein, comme les gouttes de pluie sur l'étang qui symbolisent la réaction en chaîne, le dégoût des bouquets de fleurs par une des protagonistes...

Toutes ces bonnes petites choses amènent forcément à vouloir un deuxième visionnage. Mais attention, pas le second visionnage primordiale pour "comprendre" le film. Non. Un film qui nécessite deux visionnages a un problème intrinsèque. Je parle de la volonté d'aller plus loin dans l'analyse, de remarquer les idées de génies qui ont été placées subtilement.

Rien que pour le son, le casting et l'accessibilité (pour Nolan) , ce film vaut le détour. Sans oublier Einstein qui apparait comme on veut le voir, le Yoda de l'humanité.

Attention cependant, c'est lourd, c'est long. On ressent la longue peine qu'ont eu les scientifiques pendant ces 3 années de travail, puis cerise sur le gâteau avec la fin du film.

"Cillian, essaie de jouer l'effroi la plus terrible en regardant des ondes d'eau sur un étang et en imaginant la fin du monde"

- Hold my beer.

Activité sur Oppenheimer