Altaïr Despres, sociologue de son état, va nous faire découvrir dans ce roman un aspect particulier du tourisme.

Alors que Zanzibar a tous les atouts pour être une île paradisiaque avec une civilisation multiculturelle et multureligieuse, l'île propose un tourisme différent qui attire de nombreuses citoyennes européennes. Le tourisme sexuel.

Quant on pense tourisme sexuel, on pense pour la plupart du temps Thaïlande et pervers. Là c'est plutôt, déshinibition avec les Beach Boys.

"Est ce qu'en Suède tu te laisserais convaincre de coucher avec un inconnu dès le premier soir ? Critiquer ta façon de consommer de l'alcool ?" Loin des conventions occidentales, les femmes et les hommes se libèrent totalement de leurs préjugés.

Certaines femmes restent, pensant être amoureuses mais pour beaucoup c'est la douche froide ! Les zanzibaris sont là soit pour l'argent soit pour avoir une chance d'avoir des papiers pour aller vivre en Europe. Il y a vraiment une minorité de couples mixtes qui résistent aux ruptures mais entre le manque de travail, la pauvreté et l'éloignement avec les familles, c'est une faible minorité.

Zanzibar est vraiment l'exemple parfait des méfaits du tourisme de masse : corruption, pollution, infrastructures jamais terminées, tourisme sexuel, un seul Dieu règne : l'argent !

Dans les années 70, la comédie des Bronzés en parlait déjà, près de 50 ans après les choses n'ont malheureusement pas évolué.

Activité sur Zanzibar