Lu dans l'édition de poche à paraître aux éditions Pocket le 24 août.

Merci aux éditions Pocket et à Netgalley pour le service de presse.

Anna élève seule son fils Léo, 13 ans. Veuve, elle survit grâce à son commerce itinérant de poulets rôtis. Un soir, elle percute un sanglier. Elle perd son camion dans l'accident. L'assurance refuse de l'indemniser, et les ennuis s'enchainent. Sans le lui dire, Léo l'inscrit à un jeu de téléréalité pour lequel elle est sélectionnée. le principe est simple : le dernier qui retire sa main de la voiture mise en jeu repart avec...

On lit ce livre en apnée. Je ne le savais pas, mais le jeu dont il est question existe. Rien que ça fait froid dans le dos. La suite est à l'avenant. Les candidats abandonnent petit à petit toute dignité. Même Anna, farouchement opposée au jeu au départ perd le sens des priorités. Comment peut-on en arriver là ? Joseph Incardona montre bien l'engrenage qui pousse un individu à renier tous ses principes parce qu'il est acculé. Beaucoup de passages très justes sur le cynisme des concepteurs de ce type d'émissions. La tension va crescendo dans ce roman, elle est un peu contrebalancée par la passion commune qui anime Anna et Léo : le surf. Sans doute Joseph Incardona est-il surfeur car les descriptions des vagues, les termes employés sont très réalistes.

En conclusion, je dirais qu'en refermant ce roman, on a un peu l'impression d'avoir été "pris dans la vague comme dans une essoreuse". (p. 268)

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